Après cinq ans de captivité, l’otage franco-israélien Gilad Shalit, retenu par le Hamas va être prochainement libéré. C’est un soulagement immense qui a envahi tout le peuple d’Israël mais aussi la communauté internationale dans son entier, lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a annoncé la signature d’un accord d’échange avec les ravisseurs. Pour récupérer l’un des siens, l’Etat d’Israël aura fait preuve d’humanité et de fraternité, en concédant la libération de 1 027 prisonniers palestiniens.

Ma première pensée s’adresse naturellement à la famille de Gilad, à ses parents Noam et Aviva, que j’ai rencontrés quelques semaines après l’enlèvement du jeune homme de dix neuf ans. C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons assisté à leurs manifestations de joie hier soir. Eux, qui depuis juillet 2010, se sont installés devant la résidence du Premier ministre israélien pour réclamer qu’aucun effort ne soit ménagé afin d’obtenir la libération de Guilad. Eux, qui ont toujours su rester dignes, alors même qu’aucun signe de vie de leur fils ne leur avait été communiqué depuis 2009. Eux, qui se sont rendus à plusieurs reprises en France pour solliciter l’aide et l’accompagnement de nos diplomates dans les opérations de négociations.

Si nombreux sont ceux qui ont voulu oublier, un temps, la double nationalité franco-israélienne de Gilad Shalit, Nicolas Sarkozy, lui, s’est toujours montré particulièrement déterminé et disposé à impliquer notre pays dans ce combat. Le 25 juin 2011, dans une lettre ouverte, le Président de la République a ainsi réaffirmé son fidèle soutien à Gilad : « Cher Gilad, depuis votre enlèvement, j’ai pris l’engagement de tout faire pour que vous retrouviez les vôtres […] la France ne vous abandonnera pas à votre sort et n’aura de cesse d’agir, avec d’autres y compris dans le monde arabe, pour que finisse ce calvaire injustifiable. »

La Présidente de la Fondation France Israël que je suis, est aujourd’hui fière et heureuse d’apprendre que l’action menée par Israël en coopération avec la France, l’Allemagne et l’Egypte, l’aura emportée. Gilad Shalit pourrait être l’emblème de cette Fondation France Israël reconnue d’utilité publique. Parce que nous partageons les mêmes valeurs de démocratie, parce que nous avons les mêmes rêves de liberté et de solidarité, la Fondation France Israël œuvre pour rapprocher les peuples de France et d’Israël.

A l’aube du rapatriement de Gilad chez lui, en Galilée, je veux saluer l’engagement de tous ceux qui se sont battus à ses côtés : les comités de soutiens qui se sont créés à travers le monde, les élus locaux qui ont affiché son portrait à l’entrée de leur mairie, les défenseurs de la liberté qui n’ont cessé de manifester… Grâce à eux, la famille Shalit a continué d’espérer et n’a jamais abandonné.

Moi qui ai consacré une partie de ma carrière d’avocat à la libération d’otages en Amérique latine et en Turquie et dédié mon engagement gouvernemental au service de la défense des droits des victimes, je me félicite qu’après Ingrid Betancourt, les employés d’Areva, les journalistes Stephane Taponier et Hervé Guesquière, le même sort soit réservé à notre compatriote Gilad Shalit.

Rappelons que huit autres Français, quatre au Niger, un en Somalie et trois au Yémen, sont toujours retenus en captivité. Eux aussi ne les oublions pas.

3 Commentaires

  1. JE N AIME PAS DU TOUT CETTE IDEE DE L ISRAELIEN QUI A 1000 FOIS PLUS DE VALEUR QU UN PALESTINIEN.TOUS CEUX QUI PENSENT ET DISENT CETTE ANNERIE MONUMENTALE SONT DES RACISTES STUPIDES.ISRAEL A VOULU MONTRER EN SIGNANT CET ACCORD QUE LA VIE EST AU DESSUS DE TOUT.POINT BARRE

  2. La France n’a absolument rien fait pour liberer Gilad. C’est facile a present de tirer la couverture a soi. A part une phrase du President de la Republique, rien n’a ete fait en France.

    L’Allemagne et l’Egypte se sont directement impliques et nous les remercions. Le fait qu’en Israel les Palestiniens ne valent qu’un millieme d’un Israelien a aussi aide…….