J’ai assisté à une exécution publique.

Il a suffit d’une image. Mais il y en a eu une rafale.

Par la volonté d’un procureur en manque d’électeurs et d’une police fédérale avide de publicité, j’ai assisté comme deux milliards de personnes à l’exécution de Dominique Strauss-Kahn et chacun a pu suivre en live le roman feuilleton d’une ambition fracassée dans le secret de la chambre froide et impersonnelle d’un hôtel new-yorkais.

Filmée, twittée, photographiée, diffusée jusqu’à la nausée, l’audience de sa mise à mort présentait DSK en témoin impuissant des forces qui l’arrachent aux rêves inaboutis, aux êtres aimés et à cet univers de choses familières et d’habitudes que l’on nomme sans y réfléchir « la vie ».

Épuisé et méconnaissable, M. Strauss-Kahn fut manifestement le grand absent des évènements.

Il est mort. Vivant. Et pour ce qu’il reste de lui, renvoyé en prison dans l’attente d’un éventuel procès.

Il a été exécuté ni par pendaison ni par injection, mais par télécution. La télévision a fusillé cet homme de face avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche. Voilà le scandale.

Je pensais que la peine mort était abolie. Je me suis trompé. Dominique Strauss-Kahn a été exécuté devant nos yeux. Indépendamment des faits qui lui sont reprochés et qu’il ne faut certainement pas minorer, il a été fauché en direct, au point culminant de sa vie publique par un attentat médiatique qui ne lui laissait aucune chance.

Sans même qu’il n’ait pu s’expliquer, il a de facto été exclu de la position enviée de directeur général du FMI et plus enviable encore, de favori à l’élection présidentielle en France.

Quel que soit la gravité des actes sur lesquels, je le répète, il doit s’expliquer et le cas échéant être jugé, le spectacle de la mise à mort d’un homme est toujours insoutenable. Au moins, du temps où des exécutions se pratiquaient encore dans notre pays, avait-on on la pudeur d’enfouir le meurtre légal sous des dais noirs dressés à l’aube derrière les hauts murs des prisons. On tuait au nom de la loi, certes, mais  dans la pénombre et le silence.

Dans ce siècle médiatique, le spectacle de la mort, sa mise en scène est devenue plus grave que la mort elle même. Personne ne l’a décidé, personne ne l’a même probablement voulu mais c’est ainsi, DSK a été condamné sans mot dire, sans que l’on sache d’ailleurs si tout ceci n’est qu’un mauvais rêve ou une réalité autrement plus sordide.

Ce qui l’accable ce n’est pas l’accusation en elle même, au demeurant très grave, de faits de nature sexuelle sur une femme de chambre. C’est la diffusion sans limite de cette accusation alors qu’il est privé de la faculté de se défendre. Non pas que la publicité du crime soit pire que le crime lui-même mais elle empêche d’articuler une défense de manière impartiale et équilibrée.

On peut se remettre de tous les griefs, affronter la calomnie, braver la haine, ignorer l’insulte. En un mot on peut vaincre l’opprobre mais on ne peut rien contre l’image de l’opprobre surtout lorsqu’elle a été assénée avec une telle ampleur.

Telle à ce stade la grave injustice qui frappe Dominique Strauss-Kahn.

Il peut-être innocent mais a déjà été frappé plus durement, ayant tout perdu, que par la sentence de prison qui pourrait lui être infligé.

Il se défendra, argumentera, présentera des faits, des dates ; ses avocats mettront en évidence les incohérences de la victime présumée. Rien y fera car les premières images et leur souvenir hanteront encore longtemps les esprits. Ainsi, il pourrait être acquitté par une juridiction mais jamais totalement blanchi dans l’opinion.

Que vaut en somme, le lent ouvrage de la raison et de la conviction face à la violence, à l’évidence, à la virulence de l’image repassée en boucle mille fois, de DSK menotté entre deux policiers ? Pas grand-chose, je le crains.

Le temps médiatique a définitivement fait penché la balance. La mise en cause d’un homme public est par trop violente pour pouvoir en contrebalancer les effets dans le temps, même par l’obtention d’une mise hors de cause.

Désormais, qu’on se le dise, au-delà du sort de Monsieur Strauss-Kahn, cette affaire signe durablement l’avènement d’un temps qui sera celui de l’impossible innocence des puissants.

23 Commentaires

  1. Un peu partagé sur votre vision des choses.
    En tout cas, qu’il y a eu des problèmes dans l’affaire DSK, cela est plus que certain.

  2. Mise au point importante.
    Ce cirque médiatique est pornographique.

  3. Bravo, Monsieur Klugman, nous ne pourrions souffrir que la chasse à cour contre DSK, cet enfant du soleil, se perpétua.
    Nous attendons vos prochains billets avec impatience.

    BGJ Babylas

  4. Me. Klugmann, je vous signale cette fois-ci une policution, des jeunes gens de la LDJ, venus gentiment mettre un peu de spontanéité et d’ambiance dans une réunion de quartier ont été arrêté par des policiers scélérats. C’est une atteinte à la liberté d’expression, je viens de tenter de joindre la commission européenne des droits de l’homme et l’ONU, mais il est minuit et c’est fermé. Je compte sur votre diligence dés potron-minet.
    Un admirateur

  5. Je trouve dommage que la tradition française de la Docta Ignorantia, du renoncement à prétendre pouvoir juger en bien ou en mal toute personne tombant sous sa main se soit perdue. C’est sans doute cela le côté le plus pervers de l’américanisation, un espace public, une république des lettres devenue village global, où le choc des opinions fait place à celui des commérages, où chacun se prend pour le directeur spirituel attitré de chacun.

    La question qu’il convient de se poser n’est pas de savoir si le personnage de DSK est ami ou ennemi, honnête ou traître, en fait toute personne pour parvenir dans un tel réseau doit faire des compromissions douteuses. La question est de savoir non pas si DSK est criminel en tant que personnage du FMI, ou en tant que membre d’une élite exerçant droit de cuissage, mais s’il est plus créatif et généreux, ou au contraire plus médiocre et mesquin qu’un autre membre du même entourage. En tant que directeur du FMI, il réclamait, exactement dans la tradition française gaullienne en fait (malgré sa provenance idéologique et familiale on ne peut plus contraire), que les règles de son institution s’appliquent aux USA tout autant qu’aux autres pays aux prises avec ses décisions cruelles. Ce qui rend le FMI si épouvantable, c’est l’usage qu’en font les puissances se dispensant d’obéir à ses règles, et non pas les règles elles-mêmes. En tant que président de la France il aurait prolongé d’un geste politique effectif extra-américain son avis de conseiller financier. Je crois que c’est la vraie raison de la pose opportune d’une peau de banane, d’une providence pas si divine que ça du tout.

    Plus aux USA on parle de moralité à propos de tous les gens en place ou en vue, plus pour être en place ou en vue il faut être médiocre, sans créativité aucune, très manipulateur toutefois, dans le cadre d’un jeu prétendument honnête ou l’espoir d’un autre jeu est le pire péché. Souvent aux USA, quand on déboute un Nixon sous prétexte qu’il procède à de mauvais agissements pour de l’argent, on met en place un Ford ou un Carter qui donne tout gratuitement à de pires encore. Il est intéressant aussi d’étudier l’Inde qui fut du temps de sa splendeur la civilisation la plus libre d’esprit du monde avant que de devenir la plus crasseusement sentimentale, la plus corrompue aussi à la mesure même des valeurs morales qu’on exige de tous les gens en vue. Le propre des systèmes étouffants est la condamnation absolue de la perte de contrôle sur ses émotions et son corps, qui laisse passer toutefois les avares et les tyrans assez habiles et puissants pour ne jamais les perdre, comme si le contrôle était la seule vertu et la liberté le seul vrai péché, tel est le discours sous-diffusé dans ce fait divers du village global. Je ne veux pas défendre DSK dans son geste commis à l’endroit de sa femme de chambre, que non, mais les vrais oppresseurs de cette bonne sont je crois en tout premier lieu les patrons de son hôtel, il me semble que naguère la France avait assez de conscience de classe pour avoir cet autre réflexe accusateur. Mais la norme chez des gens de sa stature est en général des pratiques beaucoup plus perverses, comme la pédophilie ou la nécrophilie, pratiquées à des fins rituelles, qu’on se souvienne par exemple du Churchill.

    Il y a aussi un certain féminisme nord-américain de droite qui s’offusque beaucoup plus facilement d’une relation sexuelle de passage biologiquement normale du genre Montmartre de la belle époque, que d’une pratique sadique en club. Avant d’assassiner Kennedy physiquement on a étalé une immoralité sexuelle plus grande encore que celle de DSK, et des attaches à des réseaux de trafic encore plus mafieux, il est clair que les organisateurs de tels concerts de klaxons visent non pas à rendre la politique plus morale ou à défendre les pauvres petites bonnes mais bien au contraire d’éliminer les individus trop originaux tout en rendant la vie impossible aux petites gens de la classe de la bonne, tout en faisant accepter la police politique de la vie privée, de l’apparence vestimentaire, des émotions, sous le prétexte fallacieux que même les très riches et puissants n’y échapperaient pas. Ceci dit je ne fais l’apologie ni de DSK ni de Kennedy en matière sexuelle. Je fais remarquer qu’il y a des perversions encore bien pires et du genre qui font passer pour le vertueux car elles sont rituelles à cet effet précis, non pas passionnelles.

  6. Beau plaidoyer contre la peine de mort médiatique.
    Angle très juste.
    Il s’agit en effet d’une mise à mort médiatique.

  7. Je trouve votre article très pertinent. Je pense effectivement qu’indépendamment de l’accusation très grave, cette affaire dit beaucoup de choses sur les USA.

    Ca me rappelle un peu Obama venir proclamer « justice est faite » après l’assassinat de Ben Laden.

  8. Tu te trompes Olivier : la justice n’est pas la même pour tous aux USA : si tu as de l’argent, tu peux payer une caution d’un montant bien peu accessible à beaucoup de personnes + un dépôt de garantie. Ceci dit, je suis très heureuse que DSK soit libéré sous caution, malgré la « haute surveillance ». Il va pouvoir se battre. Les images dégradantes montrées en boucle sont peu dignes de nos médias. Le gouvernement actuel a fait des déclarations très graves qui concernent les français (RSA, Impôts sur la fortune, étudiants, j’en passe et des pires !). Alors, l’affaire DSK les arrange : les magouilles internes peuvent continuer. N’oublions pas une chose : la présomption d’innocence ! et stop au lynchage médiatique qui apporte de l’eau au moulin du gouvernement. Les USA ont peut-être peur que la France soit gouvernée par un socialiste !

  9. Cette histoire est horrible. Nous avons – oui – asssisté à un assassinat en direct.

    Je suis persuadée de l’innocence de DSK.

    Mais qui est cette femme de chambre : une immigrée de Guinée, vivant dans un immeuble où seuls résident les gens atteints du sida (?), une femme qui a des problêmes avec son statut d’immigrant aux USA – Donc ne serait-elle pas manipulée et très bien briefée pour répêter son agression avec beaucoup de précision.

    N’y aurait-il pas deux victimes dans cette histoire à des fins bassement politiques ?

  10. Pas seulement les Images , Mais aussi les mots. Première étape » sidération », seconde étape « je, tu, il, nous savions tous que… ». Troisième étape  » ah tous n ces s…. Dénués de toute compassion pour la victime  » ( présumée), entremêlée d’ articles sur la soit disante manie française de la complotite, et puis a petites doses  » d’ ou vient le fric ? », d’ un média a l autre les memes thèmes traites de la même manière, le main stream. Autrement dit, ce que dsk lui meme considérait comme étant ses  » handicaps » se retrouve traite dans l ordre, manque plus que le troisième  » handicap »….
    Consternant, ce grand jury made in franc e.
    Ceci dit, je tiens a souligner qu a travers le monde entier se trouve nombre de personnes qui se posent les mêmes questions que ces français atteints de « complotite ».

  11. Les puissants l’ont lâché dès la première seconde. Où sont-ils, ceux auxquels il serrait la main la semaine précédente? La rareté. Émanait d’elle déjà ce parfum de culpabilité aux narines en demande de réparation auprès de la raison des inégalités naturelles. L’innocence, elle, est d’autant moins impossible aux puissants que la puissance est dans le camp des incapables.

  12. « cette affaire signe durablement l’avènement d’un temps qui sera celui de l’impossible innocence des puissants »

    C’est probablement vrai.

    Et quelles sont les causes ou les explications possibles de cet état des faits?

  13. Bizarre comme tous ces articles ne font que de DSK la pauvre victime de cette affaire…on défend les copains et les gens de sa classe voir de sa communauté apparemment, dans ma vie j’ai vu des femmes violées qui n’osaient même pas porter plainte par honte…

  14. Someone can object that the morality issue is not a secondary element when you have to choose your President…

  15. Blablabla.
    DSK, « privé de la faculté de se défendre »? J’ai pourtant cru voir quelques avocats de renom à son côté… Mais il vaut mieux en faire une victime du « spectacle », sans doute, et en tirer des considérations hautement philosophiques. Ah, ça vole haut, ça vole haut à La Règle du jeu…
    Acceptez donc la règle du jeu new-yorkaise, elle me paraît mille fois plus juste que la vôtre. Elle le prouve. Elle n’a pas peur des images. En fait : elle n’est pas puritaine, comme nous, les Français, avec notre « présomption d’innocence » à deux vitesses et cachez-moi ces vilaines menottes que je ne saurais voir…
    Ce qui lui importe, à la justice américaine, c’est le réel. Ce qui s’est passé, en somme. Qu’est-ce qui s’est passé? Puisque M. BHL admet ne pas le savoir, pourquoi il éructe ?

  16. Désastre en forme de boucle vicieuse d’une civilisation qui a voulu à force de psychologie dissocier, chez chacun, du haut en bas de la hiérarchie sociale et de la naissance à la mort, les devoirs des droits ! http://psychopedie.org/Joomla/ Merci pour votre observation

  17. très bon article, mais il aurait été plus complet, si vous ajoutiez qu’avant cette chute vertigineuse il a été anobli par ceux-là même que vous accusez aujourd’hui.
    DSK est un pur produit médiatico-politique,personne ne peut le nier…. ses réseaux ont fait de lui un homme au comportement transgressif, jusqu’à penser que les règles ne s’appliquaient pas à lui….l’homme providentiel.
    c’est eux les vrais coupables et lui la victime

  18. Je suis surpris de lire ici (sur le site de la RDJ) un article un tant soit peu objectif de la situation. Tout le raisonnement, sans pour autant automatiquement et aveuglement disculper DSK, tourne autour de la médiatisation de la procédure états-unienne et des dégâts irréversibles qu’une telle médiatisation entraine forcément dans l’opinion publique.
    *
    Oui, il est en effet choquant qu’une personnalité a priori respectée puisse être jetée ainsi en pâture à la vindicte populaire, à ce peuple qui galère et qui trime pour remplir les poches de l’élite politico-économique et culturelle et qui bien souvent n’a même pas de quoi se soigner décemment. Montrer le puissant enchaîné et blafard, c’est un peu la version moderne du pain et des jeux de la Rome antique. Ça permet d’apaiser un peu le sentiment d’injustice et d’inégalité qui est le compagnon quotidien du bas peuple.
    *
    En Europe, et en France en particulier, cette culture très « far-west » est perçue au mieux comme de l’infantilisme politique, perception qu’au demeurant je partage volontiers. Il ne faut cependant pas oublier que cette façon de faire est la même pour tout le monde et répond à une volonté populaire largement consensuelle. De la même manière, j’abhorre la peine de mort, mais je n’ai pas d’autre choix que de reconnaître sa validité juridique dans la plupart des 50 États américains. C’est la règle du jeu et il appartient à chacun plaidant pour la démocratie d’en assumer les défauts.
    *
    Quelles que soient les compulsions de DSK, quelle que soit sa morale sexuelle (laquelle lui appartient, bien évidemment), il vit depuis 4 ans, non pas en France, mais aux États-Unis et il me parait irrecevable qu’une personne de son intelligence ait pu à ce point ignorer la procédure américaine et ses dérives médiatiques que d’aucun aujourd’hui stigmatisent pour mieux les vilipender. En d’autres termes, il me parait intellectuellement malhonnête de honnir, maintenant que DSK en fait les frais, un système que tout le monde ici en Europe connaissait et dont on se gaussait tant qu’il ne s’appliquait qu’à Clinton, O.J. Simpson ou encore Madoff.
    *
    Pour terminer, j’aimerais aussi rappeler que DSK n’a été la victime d’aucun traitement particulier. Que vous soyez riche et puissant ou pauvre et anonyme, la procédure est la même pour tous. La différence réside évidemment dans le fait que la horde de journalistes ne sera pas là si le prévenu se nomme John Doe. Mais rien n’empêche la même presse de couvrir l’arrestation de John Doe comme elle le fait pour DSK. Cela (re)pose la question de base de la justice : sommes-nous réellement tous égaux devant la loi ? Le système US répond à cette question par l’affirmative, l’équité du traitement relevant de sa médiatisation et donc de la responsabilité exclusive des acteurs de la liberté de presse et d’information. Finalement, la justice américaine est à l’image de son économie de marché et dépend donc de la loi de l’offre et de la demande médiatique. On peut s’en inquiéter ou être révolté, on ne peut en revanche être surpris ou se sentir trompé. Dura lex sed lex.
    *
    Cordialement,
    Olivier

  19. « Nous avions besoin de lui »

    Comme beaucoup de femme noir , domestiques ,ou autres hôtesses j’imagine

    Elles vont devoir à présent chercher des prédateurs dans les rues sombres du Bronx ,et ça c’est ignoble !

    Il va beaucoup leurs manquer

    « nous avions »: intéressant de lire qu’aujourd’hui ,tu n’en as plus besoin

  20. Excellent article qui équilibre coeur et raison, émotion et lucidité, terriblement symptomatique d’une époque et d’une inquiétante prémonition… qui fait ressurgir de notre passé contrasté les années terribles de la dénonciation, de l’accusation publique et des tricoteuses..Ce texte doit rester.

  21. La puissance de Dominique Strauss-Kahn, qu’est-ce qu’on s’en tape! Ce qui m’importait, moi, c’est son importance. Nous avions besoin de lui.

  22. Franchement, vous nous refaites le coup du procureur en mal d’électeurs et cie, on croit revoir « Polanski ». J’ai vu que le CRIF s’inquiétait d’une possible montée de l’antisémitisme à cause de l’affaire DSK ; mais ce n’est pas l’affaire qu’il devrait craindre, mais plutôt ces soutiens indécents, éhontés de juifs proches de DSK qui devraient attendre la fin de l’affaire, histoire de ne pas être responsable devant l’Histoire.
    On ne connait jamais un homme dans les tréfonds de son intimité.

  23. Au siecle dernier, on accusait… En “la fermant” on n’accuse pas… La nuance ne vous échappera pas… Il sera temps, aprés que la justice aura fait son travail de se livrer au petit jeu d’avoir un avis sur tout… A moins que vous ne fassiez pas confiance à la justice américaine ??? Mais dans ce cas, l’innocence de l’une ou de l’autre n’en serait pas confortée…Ah J’oubliais… j’ai beaucoup d’admiration pour DSK…
    « On ne peut rien exprimer, on ne peut que se taire. » Ivan Levaï (journaliste ami de la famille Strauss-Kahn)