Après les massacres horribles perpétrés en Israël par les terroristes du Hamas, Madame Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, était ce week-end en Israël, pour un voyage de solidarité. Elle était accompagnée d’une poignée d’élus. À 16h49, ce 22 octobre 2023, Jean-Luc Mélenchon qui assiste au rassemblement propalestinien qui se tient Place de la République, à Paris, publie un tweet d’une violence inouïe.

Ce tweet a pour fond les images postées et prises du haut de la statue de la République. La Place de la République est noire de monde, l’on voit des dizaines et des dizaines de drapeaux palestiniens, algériens, tunisiens, turcs, irakiens et d’autres drapeaux de pays arabo-musulmans, qui sont brandis par les manifestants. Ils scandent : « Palestiniens, nous sommes tous des Palestiniens. »

Jean-Luc Mélenchon qui est sur place aurait pu limiter sa correspondance en décrivant l’émotion qui devait régner ici et en marquant une fois de plus sa solidarité avec la cause palestinienne.

Tel n’a pas été son choix.

Il publie le tweet suivant : « Voici la France. Pendant ce temps, Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ![1] »

Ce tweet éminemment politique désigne nommément et s’acharne personnellement sur une seule et éminente personnalité politique, en Madame Yaël Braun-Pivet, qui est en Israël, à ce moment-là. Jean-Luc Mélenchon, qui n’est pas un néophyte, sait qu’un tweet est une communication politique. Ce tweet, assurément, sera observé à la loupe. Justement, c’est ainsi qu’il va s’illustrer et se différencier, dans le paysage politique. Et, c’est probablement le but recherché par le leader des Insoumis.

Or, ce tweet consiste probablement à racoler une partie substantielle de son électorat. Il caractérise donc la foule présente, « Voici la France », écrit-il. Mais, ce faisant, il oppose ces français (et les étrangers présents) à Madame Braun-Pivet, dont assurément il n’ignore absolument pas l’origine, ce d’autant plus qu’elle ne s’en cache pas. Yaël Braun-Pivet est la « petite-fille d’un juif polonais expatrié à Nancy pour fuir l’antisémitisme des années 1930, la défense de la République et le combat pour la justice sont au cœur de ses valeurs et imprègnent son engagement personnel et professionnel[2] ».

Rappelons que Yaël Braun-Pivet[3] est régulièrement prise pour cible par des antisémites.

Jean-Luc Mélenchon oppose donc celles et ceux, dont il considère qu’ils représentent la France, à cette femme d’origine juive, dont il dit qu’elle « campe » à Tel-Aviv. Puis, il l’accuse « d’encourager le massacre ». Cette accusation est particulièrement diffamatoire et d’une extrême gravité. Elle pointe du doigt une femme qui ne cache pas son origine juive.

Mélenchon sait ce qu’il fait

Insistons sur ces différents points.

1) D’abord, Jean-Luc Mélenchon voit en Israël, le diable réincarné.
2) Ensuite, il est suffisamment instruit et intelligent pour ignorer le poids des mots. Il peut ainsi distiller des allusions perfides.
3) Nous estimons par ailleurs qu’il sait mesurer les conséquences politiques que pourraient avoir la publication d’un tel tweet.
4) Nous ne pensons donc pas qu’il agit dans la précipitation et qu’il ne dispose pas de sa raison.
5) Au contraire, nous pensons qu’il calcule ce qu’il dit, qu’il calcule ce qu’il fait, pour en espérer tirer un avantage politique conséquent. Et rassembler autour de lui les mécontents, mais également les partisans de la cause palestinienne et/ou une partie de l’électorat musulman.

Et, dans ce tweet, nous retrouvons une comparaison insidieuse et des mots, des allusions, un cliché et/ou une imagerie – et pas seulement d’Épinal – qui flirtent dangereusement avec d’innombrables mots qui, dans notre histoire contemporaine, ont opposé insidieusement ou délibérément la France et les Français aux « Juifs » et aux « métèques ».

Et ce sont probablement là quelques recettes qui valent le détour. Ce n’est d’ailleurs pas une première.

Expliquons et racontons.

Un précédent, l’accusation portée contre Pierre Moscovici

En mars 2013, Jean-Luc Mélenchon fait une étrange sortie.

Lors du 3ème congrès du Parti de gauche qui se tient à Bordeaux, il lance que Pierre Moscovici, alors ministre de l’Économie, est un « petit intelligent qui a fait l’ENA, qui a un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale ». Cette attaque ad hominem est courte certes, mais elle est extrêmement violente. Mélenchon vise nommément quelqu’un précisément (et personne d’autre) dont il pense être le représentant de l’européisme en France.

Mais, justement, pourquoi lui et pas un autre ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, la polémique éclate. Choqué, Harlem Désir demande immédiatement au coprésident du Parti de gauche de « retirer » ses accusations « inacceptables » et ce « vocabulaire des années 30[4] »

Dans la foulée, Pierre Moscovici, blessé, réagit. Jean-Luc Mélenchon « est en train, par détestation de la social-démocratie, par détestation du parti socialiste, de franchir certaines bornes ». « Il y a des choses auxquelles on ne touche pas », dit le ministre lors d’une émission sur Canal+, avant d’ajouter, le ton grave : « Chacun a son histoire. Moi j’ai la mienne. Je suis d’une famille où mes quatre grands-parents étaient étrangers. Mon père a été déporté. Et cette famille, elle a choisi la France. Je suis Français par tous mes pores. Je défends la France. Je ne raisonne pas finance internationale[5] ».

La réponse est aussi fulgurante que cinglante.

« J’ignorais quelle était la religion de Pierre Moscovici et je n’ai pas l’intention d’en tenir compte dans l’avenir, pas davantage que dans le passé », se défend Jean-Luc Mélenchon, lors du meeting de clôture du congrès.

Qui peut raisonnablement le croire ? « Mais si un jour, parce qu’il est juif », Pierre Moscovici était menacé, « il nous trouverait tous, comme un seul corps, pour le défendre », ajoute-t-il habilement sous les applaudissements de la salle. Une formule rapide et à l’emporte-pièce qui ne mange pas de pain. Puis, Mélenchon déclare quelques minutes plus tard aux journalistes que « Harlem Désir instrumentalise l’antisémitisme et de façon insupportable. »

Il n’empêche, les réactions se succèdent, notamment celles de plusieurs ministres, Manuel Valls, Arnaud Montebourg ou Nicole Bricq condamnant successivement les déclarations de Mélenchon. Pour la ministre de l’Environnement, Cécile Duflot (EELV), le co-président du PG « n’est pas antisémite » mais « il flirte avec le dérapage à chaque instant, notamment sur les questions de nationalisme ».

Cécile Duflot voit juste, Mélenchon flirte avec le dérapage à chaque instant, c’est même une constante chez lui.

Conclusion provisoire

Plus c’est gros, plus cela heurte, plus cela passe.

Le buzz, faire du buzz, voilà une des armes de l’insoumis. Justement, lors de son échange avec les journalistes, quand on l’interrogeait en 2013 sur l’écart qui sépare encore le Front de gauche de celui de Marine Le Pen et du RN, Mélenchon a cette réponse caractérisée et assumée, « le vent souffle dans nos voiles tant que vous la diabolisez, et que vous me diabolisez… ». Alors ? Jean-Luc Mélenchon fait parler de lui, provoque le scandale.

Seulement voilà, les positions affirmées de Mélenchon, les mots abruptes, les qualifications violentes, la raideur dans le positionnement, le fond idéologique de cet ancien lambertiste, qui prône systématiquement l’affrontement afin de provoquer la révolte (ou une révolution ?), provoque ENFIN le désarroi à gauche. Il était temps. Quant aux Juifs de France, qui savent mieux que quiconque décrypter l’antisémitisme, ils verront dans ce tweet, une illustration supplémentaire de l’antisémitisme de Jean-Luc Mélenchon ou d’un antisémitisme qu’il sait instrumentaliser à des fins politiques. 


[1] https://twitter.com/JLMelenchon/status/1716104403076190592

[2] https://presidence.assemblee-nationale.fr/president/biographie

[3] Très émue, sur France Inter, ce 23 octobre, Yaël Braun-Pivet déclare « certains cherchent la division alors que la France c’est les Lumières, la fraternité et la solidarité entre les peuples. Certains soufflent sur les braises de façon incessante et méprisante. Monsieur Mélenchon n’a sans doute pas choisi par hasard le mot “camper” !… »

[4] Europe 1, 25 mars 2013.

[5] Le Monde, 24 mars 2013.

16 Commentaires

  1. Le califat cyclope profite de la dissolution de l’ordre international pour passer au cran suivant : il appose au pochoir l’étoile bleue sur fond blanc, censée être plus résistante qu’un badge d’identification nazi, car indéchirable, sorte de marquage au fer pour ces brebis fantasmagoriques, aussi géantes qu’immeubles, dans le ventre desquelles l’Ulysse juif ne devra plus dormir tranquille.
    Ce serait là le fait d’une minorité agissante, en l’espèce propulsée par les puissants relais de décroissance d’élites altermondialisées, solidement arc-boutées sur les délires obsessionnels d’une large base communautaire très relativement silencieuse. Ne pas porter l’uniforme n’empêche pas que l’on participe d’une guerre inter/intranationale, plus ou moins sainte, c’est un point de vue, sociétale, visiblement, civilisationnelle, ayons le courage de voir ce que l’on voit.
    Les chrétiens ne seront pas les prochains sur la Liste, dans le sens où il n’y aura jamais d’équivalence entre chrétiens et Juifs. Sauf erreur de ma part, les chrétiens ne constituent pas à proprement parler un peuple, une nation, dotable d’un État souverain, nimbé d’une diaspora que l’on pourrait envisager de désigner à la vindicte populaire. En deux mots, ils ne feront jamais l’objet d’un projet d’extermination systématique à l’échelle planétaire, totalitairement irréaliste.
    Leur conversion massive à la seule religion, en revanche, reste dans les tuyaux. Et sanglante, s’il vous plaît. Terroriste, dans tous les cas et sous tous les aspects. Façon religion d’État d’un empire en phase de restauration rampante. Grâce au concours d’une minorité pondeuse, pacifique au sens où elle ne porterait pas d’autres armes que celles de la submersion démographique. Une grosse minorité viscéralement antisioniste, ou néojudéophobe comme dirait l’autre. Bénéficiant d’un phénomène de convergence des luttes dont la persistance de l’ennemi commun n’a d’égale que l’impermanence des coalitions de circonstances que ce dernier inspire à ses piètres rivaux mimétiques, fussent-ils incapables de surmonter leur incohérence qui, à terme, leur explosera à la figure, ce qui n’est pas fait pour leur déplaire.
    C’est à votre tour, esprit du temps, de payer en nature.
    Par ici la monnaie de singe !
    À la nouvelle nouvelle gauche !
    À la nouvelle nouvelle droite !
    Bienvenue au cœur du Nouveau Monde !

  2. En République russe fédérée, on est loin du rêve hitlérien de nettoyage complet de la race ; on constaterait plutôt dans ces contrées sauvages une tentative d’instauration-restauration de la néoféodalité post-soviétique, où un Politburo transcendantal laisserait imaginer à tout barbare de l’intérieur que des actes terroristes ciblés contre un ennemi authentifié de tout ou partie des Russies, se verrait octroyer a priori un permis de rouler de Notre Mère qui êtes essieux.
    Horizon du système communautariste ?
    En République française, les citoyens d’origine et/ou de confession juive ne devraient pas encourir le redoutable anachronisme du pogrom ; l’État, nous assure-t-on, aurait mis le paquet pour que soit renforcée la sûreté des proies favorites de nos chasseurs-coupeurs de têtes locaux.
    Merci à lui, c’est vraiment rassurant.

  3. Je me souviens aussi de ses saillies en 2017 sur Emmanuel Macron « le banquier de Rothschild »…

  4. L’impérialisme décolonial flottait au vent mauvais en ce jour de colère feinte et d’indissimulable haine orgasmique. Le parti de Proudhon y verrait un soutien salutaire à une guerre dont il persistait à ignorer la nature, dénonçant une riposte devenue
    vaine, gratuite, criminellement vengeresse. On le savait mort, on ne l’avait pas encore identifié comme une menace mortelle.
    Israël vaincra les assassins de l’humanité, et non l’inverse. Il fera passer aux pogromistes l’envie de pogromiser. — Le peuple mashianique englobe tous ceux qui se sont reconnus, se reconnaissent ou se reconnaîtront dans la mathématique spirituelle puissamment conceptuelle qu’il sut élaborer pour penser les relations de l’unité et de l’altérité. Si l’ennemi de ce peuple était le seul Hamas, les Palestiniens n’entraveraient pas Tsahal, ils en ovationneraient la force de frappe libératrice.
    Ne nous voilons pas la face, manifestants pro-Palestine et otages volontaires de l’Endoctrineur des cavernes poursuivent le même but : la mort d’Israël : la mort des Juifs : la disparition pure et simple de toute hominité dans l’homme.

  5. D’après les interprétations mûrement infléchies du recteur de la Grande Mosquée de Paris, successeur d’un antilaïciste revanchard qui, il y a trente ans, avertissait les protecteurs de la loi de séparation du 9 décembre 1905 que, dans moins de dix ans, l’islam serait la première religion de France et qu’alors, plus rien ni personne ne l’empêcherait d’y imposer les dernières volontés de Mahomet le Conquérant, selon celui qu’on nous présente comme un dédoubleur de langage, lequel islamisateur des Lumières, afin de lever la fatwa lancée à la volée contre une ado militante LGBT, ne trouverait rien de mieux à faire que d’offrir à cette âme égarée un exemplaire du Coran, un geste prosélyte en diable que le meilleur réducteur de factions au même dénominateur ne parviendra pas à nous vendre comme un modèle d’œcuménisme, selon vous, dis-je, citoyen d’un autre âge poussé dans les retranchements de votre aile ultradrauche, il serait donc anormal qu’un musulman fût antisémite. Dont acte.
    Bien entendu, Monsieur le Recteur, c’est au musulman réformé que vous accolez votre acception de la norme islamique, au fieffé hérétique, en l’espèce au kâfir, — au cas où vous céderiez à la compulsion à généraliser dont nos élus enduisent la rhétorique des pôles de compétitivité compassionniste, vous me forceriez à vous enjoindre d’aller aux sources acides de votre religion et d’en retrancher, à la Vatican II, les terrifiantes dégueulasseries antisémites qu’on y déverse dans l’embuc destiné au gavage des oies.
    Je ne sais pas, Là-Haut, mais ici-bas, l’islamisation s’accélère à la vitesse de la ténèbre. Vous aurez beau parler en demi-voltairien, — rassurez-vous, on ne vous demande pas de prôner l’avènement d’une religion universelle, — rien dans vos mots ne recouvrera la force goscinnyenne de contrer les courants asphyxiants qui iront s’engouffrer dans l’étendard dardant de l’Ire déshumaniste.

  6. Il faut savoir aussi que LFI n’est pas un parti antisemite bien au contraire et ce sont pas les tweets controversés et malheureusement sortis de leur contexte qui me fera penser le contraire.

  7. Sitôt qu’un événement conscientisant fait naître un espoir de rémission chez les géostratèges de l’énergie fossile, un résistant de la dernière heure bondit hors de sa boîte sauteuse. Farci de certitudes surannées, le vieux Premier ministre d’une Mort en sursis croit pouvoir tirer les marrons du bûcher… Antisarkoze, quand tu nous tiens ! Entre un repris d’injustice en série et un fabricant de fausses preuves, la République choisira.
    De qui le multipolarisme aveugle sert-il les intérêts ? du monde libre ? de la libération des otages de l’immonde ? Non mais, vraiment, à qui croyez-vous faire avaler ça ? Le deux poids, deux mesures anti-occidentaliste est un piège dans lequel vous tombez, mon cher Villepin, car s’il y a un colonisateur, ou empire en phase de restauration, que l’on puisse comparer à feues les Russies dans ce conflit israélo-arabe que vous cherchez désespérément à réduire, ce n’est pas Israël.
    Empêcher le même embrasement que l’on attise à jet continu, quel beau programme que celui des colonel Lawrence errant entre deux retours de flemme ! Hélas, trois fois hélas, la partition du Mashia’h ne sera jamais à portée de mains sales.

  8. Jean-luc Melenchon sait très bien ce qu’il fait en twettant. Le tweet qu’il a écrit sur Yael Braun-Pivet est dégoûtant et a une forte connotation antisémite. Le fait que la présidente de l’assemblée nationale prône un soutient intégral à l’Israel n’excuse rien! En effet on a parfaitement le droit de s’en prendre à la politique guerrière du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu sans pour autant baigner dans des propos antisémites. Comme vous le rappelez Jean-luc Melenchon n’en est pas à son premier coup d’essai. De l’autre côté à droite, les propos islamophobes d’Alain Juppe qui se questionne sur la compatibilité de l’islam et la République ne valent pas mieux non plus. Pourtant ces deux personnalités politiques incarnent l’arc républicain. Je pense que beaucoup d’électeurs et d’électrices de la Nupes en ont marre de Jean-Luc Melenchon et si dans les prochains mois, il y a une scission au sein de LFI je ne serai guère surpris.

  9. Il y a quelques années, dés qu’un homme politique de droite évoquait les problèmes de l’immigration, on prenait à gauche un air pincé pour dénoncer « des propos nauséabonds qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire ».
    Aujourd’hui, des politiciens de l’extrême-gauche prononcent des propos qui, pour le coup, sont vraiment nauséabonds. Mais, mon dieu, ça ne choque pas plus que ça.
    C’est vrai que les dirigeants du parti socialiste sont en train de se demander s’il vaut mieux quitter la NUPES et retrouver son honneur ou s’il vaut mieux y rester pour sauvegarder des circonscriptions électorales, quitte à continuer dans la lâcheté, le déshonneur. Le débat n’est pas tranché. Bien malin celui qui pourra dire de quel côté va pencher la balance.

  10. Bien sur que si, il est antisémite, seulement il est malin et ne va pas déclarer tout de go, avec un tweet : » mort aux juifs » , non il distille des paroles venimeuses , que sa secte doit trouver exceptionnelle , et que les autres partis politiques ne condamnent pas suffisamment,il banalise des propos douteux, que beaucoup vont s’empresser de traduire, comme un soutien au palestiniens et aux assassins terroristes du hamas .

  11. Abou al-Jihâd Mazen a encore frappé. Entre lui et la nausée onusienne, il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de Cohiba.
    « Nous demandons un cessez-le-feu TOTAL (salutaire au vivier d’assassins que neutralise Tsahal). »
    Monsieur l’AP, il n’y aura pas de trêve humanitaire avec la barbarie totalitaire dont vous continuez d’être l’avocat le plus fourbe.
    Afin que cesse le crime, la violence légitime doit pouvoir s’exercer. Nul ne la dépouillera de sa force morale.
    Seuls des salauds renverraient dos à dos une armée de défense et le crime organisé.

  12. En Renaissance européenne, on n’est jamais assez ukrainien et toujours trop israélien.
    De retour des kibboutzim martyrisés, — sous un ciel haut et lourd de conséquence pour ces rejetons du SS-Grossmufti qui prouvent une fois encore leur impuissance à être quoi que ce soit d’autre qu’une pâle imitation de ce qui les fascine, qu’il s’agisse du récepteur de la Tora, des desservants du Beit haMikdash, des survivants de la Shoah ou des subhommes du Troisième Reich, — c’est la cheffe du législatif et les ambassadeurs de son ministère des Affaires étrangères pirate qui en ont fait les frais.
    À qui le tour ?

  13. Barack prévient les Israéliens que certaines de leurs actions dans la bande de Gaza pourraient se retourner contre eux ; un avertissement, pour ainsi dire, en iranien dans le texte.
    EM évite la capitale une et indivisible d’Israël pour ne pas avaliser la thèse d’une guerre de religion.
    Hélas, le jihâd n’est pas qu’hypothétique ni notre guerre mondiale contre le terrorisme totalement dépourvue d’enracinement expansionniste.
    En outre, si, en effet, la France est liée à Israël par le deuil, elle semble l’être aussi aux exterminateurs palestiniens, que cela se manifeste de manière ostensible sur les bancs de l’Assemblée nationale ou, en catimini, sous les étals sacrificiels des marchands du temple OMC.
    Monsieur le président de la République, vous vous rendez à Ramallah, en ces temps tragiques de deuil débordant, où l’interlocuteur d’Oslo détourne l’aide onusienne aux Palestiniens pour verser des millions en dédommagement aux familles des martyrs djihadistes. Rassurez-le sur nos intentions. Tout comme vous, nous ne serions pas contre un arrêt de la colonisation méta-impériale sunno-chî’ite en Cisjordanie. Et, contrairement à l’organisation terroriste FLN, l’État juif indépendant ne donne pas quelques jours aux habitants des colonies de peuplement d’un empire démantelé, pour lever le camp une main devant, une main derrière. Il leur propose un État arabe indépendant des autres. Un statut international qui ne s’arroge pas un droit de préemption sur des lieux saints du judaïsme au prétexte d’empêcher la souveraineté d’Israël sur quelque lieu saint de l’islam.
    La paix est à portée de main.
    Il suffirait de lâcher l’épée.

  14. De tels propos doivent susciter au plus tôt un dépôt de plainte auprès de la Justice française.
    Pierre Ech-Ardour