Depuis hier matin, comme vous, j’assiste sidéré à l’impensable, l’inimaginable, l’indicible. J’assiste à ce cauchemar renouvelé, de hordes de pogromistes faisant la chasse aux Juifs dans les villages, villes et kibboutz de la Terre d’Israël. Oui, de la Terre d’Israël !
De ce sanctuaire reconstruit par le peuple juif, pour le peuple juif, pour ne plus jamais connaître les massacres de masse des croisades ou de l’inquisition. Pour ne plus connaître les pogromes d’Ukraine, de Russie, de Pologne. Pour reconstruire un État juif souverain avec son armée de défense souveraine, pour ne plus laisser des populations juives sans défense devant des hordes assoiffées de sang juif, laissant libre cours à leur violence antisémite noyée dans la haine nihiliste la plus pure.
Hier, sur la Terre d’Israël, oui la Terre d’Israël, des centaines de Palestiniens formés et armés par le mouvement terroriste islamiste palestinien du Hamas. Financé par le Qatar, armé et entrainé par l’Iran, le Hamas a lâché ces chiens de guerre dans les villes et villages d’Israël.
Scènes d’un autre temps, où des commandos de la mort nazis allemands, les Einsatzgruppen passaient de ville en ville, de village en village, de shtetl en shtetl en Europe de l’Est pour massacrer en masse chez eux des Juifs en brûlant leurs maisons et en les abattant sur place. Comme hier, bruler des maisons, assassiner de sang-froid d’une balle dans la tête des civils juifs extraits de leurs lits.
Ces scènes de mort d’un autre temps ont eu lieu ce Shabbat noir, sur la terre d’Israël. Dans ces villes et villages héroïques du sud d’Israël qui depuis que la dictature islamiste règne à Gaza, depuis 16 ans, vivent sous des bombardements sans fin.
Mais hier, l’horreur, le crime est encore monté d’un cran atroce.
Les groupes mobiles d’extermination palestiniens étaient à l’œuvre. Plusieurs centaines d’entre eux, armés puissamment ont déferlé dans des dizaines de kibboutz, villages et villes endormis en ce matin de shabbat, en ce dernier jour des fêtes de souccot. Il est insoutenable de regarder ces mères de famille exécutées à bout portant avec leurs enfants. D’imaginer ces personnes âgées arrachées à leurs domiciles pour être exhibées en trophée devant des foules haineuses de Gazaouis en délire. De voir ces milliers de jeunes israéliens après une nuit de « Rave party » courir dans le désert poursuivis comme dans un mauvais film de Mad Max par des tueurs à moto qui font feu sur eux. De Penser à ces jeunes soldats, piétinés à mort. A cette jeune femme quasi-nue enlevée à l’arrière d’une jeep. De cette autre jeune fille ensanglantée, pieds nus et trainée dans les rues de Gaza. De voir, oui voir, ces enlèvements de jeunes filles, comme l’enlèvement des Sabines à la création de Rome. Comme dans un temps barbare. Les barbares sont là.
Et je me rappelle, comme vous toutes et tous, nos rues de Paris martyrisées par la même barbarie du 7 au 9 janvier 2015 à Charlie, à Montrouge et à l’Hyper cacher, le 13 novembre 2015 au Bataclan et dans les cafés et terrasses de Paris comme le 14 juillet 2016 à Nice sur la croisette. Là c’était Daech avec ses commandos de la mort pour tuer des dessinateurs, des Juifs, des policiers puis toute la Nation française.
Hier, ce sont les mêmes pulsions de mort. Les mêmes barbares, les mêmes criminels de masse, les mêmes islamistes fanatisés, qui se sont déchainés dans presque tout le sud d’Israël. Hier, les commandos de la mort palestiniens du Hamas ont inscrit leur crime dans une trainée de sang pour l’éternité. Le 7 octobre 2023 restera.
Le samedi 7 octobre 2023 restera hélas dans l’histoire comme un composé de Pearl Harbor (une défaite par surprise), du déclenchement de la guerre du Kippour (une faillite totale du renseignement israélien et des responsables militaires ET politiques israéliens) et du 11 septembre 2001 (une attaque et un crime de masse coordonnés, financés par un Islam radical contre la vie, la modernité, la liberté).
Mon cœur saigne pour toutes les Israéliennes et Israéliens. Mais Israël vivra, Am Israël Haï !
Marche de solidarité avec Israël et les Israéliens, lundi 9 octobre à 18h30, au départ de la place Victor Hugo, Paris 16ème. La marche se poursuivra jusqu’à la place du Trocadéro, où la Tour Eiffel s’illuminera à 20h aux couleurs d’Israël.
Pour écouter la lecture de ce texte sur Radio Shalom.
Je ne suis pas de confession juive, mais mon coeur saigne pour mes amis et Israël. Peut-être que je me trompe mais personne n’avait vu la montée ou ne voulait pas voir la montée du nazisme, je fais donc un parallèle avec l’islam des intégristes qui prend en otage les musulmans (ceux qui veulent vivre leur religion en paix) et qui veut imposer une religion qui n’a rien à voir avec déjà notre Histoire et qui se veut de plus un islam politique, avalisante et intolérante. J’espère qu’Israël réagira beaucoup plus fort que ce qu’elle a subit. Je me mets à la place de toutes ses mamans, ses familles donc pas de pitié.
Une profonde émotion, de douleur, nous unis dans ce terrible moment au peuple juif, à Israël, devant ces innocents civils, ces jeunes, ces femmes et leurs enfants, ces personnes âgées, tuée en masse chez eux et dans les rues le jour du Shabbat, le 7 octobre 2023.
Israël et son peuple sont encore une fois frappés par la haine assassine, destructrice, des islamistes du Hamas, assoiffés de sang et de mort, réunis par une même volonté d’extermination autour du drapeau palestinien portant des croix gammées et hissé face à Israël, aux confins de la bande de Gaza.
Si l’émotion est forte, la pensée rationnelle doit rester tout autant.
Il faut assumer une fois pour toutes que le terrorisme islamiste de Hamas n’est pas seulement un acte nihiliste mais une réelle volonté, irréductible, d’éradication génocidaire du peuple juif.
Les islamistes, qu’ils soient palestiniens ou iraniens, l’annoncent tous les jours et les massacres d’aujourd’hui en sont l’évidence.
Israël est une puissance militaire, économique, culturelle et scientifique et a tous les moyens pour ne pas laisser sa population, son existence même, à la merci de la terreur et de la volonté génocidaire des islamistes, de pouvoir s’abattre sur les pays à tout moment.
Ce serait une vie dans la contrainte, dans la peur, sans espoir de s’en sortir.
Alors il faut écouter le cri du maire de Sderot, Alon Davidi, qui demande aux dirigeants israéliens de porter un coup sévère au Hamas.
« Nous devons prendre le contrôle de Gaza et les tuer, ils doivent être anéantis ».
Il faut arrêter l’aide internationale des centaines de millions de dollars, dont les États-Unis et l’Union européenne en sont les principaux contributeurs, aux Palestiniens de la bande de Gaza, le temps nécessaire pour éradiquer une fois par toutes Hamas des terres.
La légitimation des attaques terroristes planifiées par les organisations terroristes Jihad islamique et Hamas contre la démocratie israélienne, que celles-ci aient pour cibles des civils ou les militaires ayant pour mission de préserver les intérêts vitaux dudit ÉTAT des JUIFs, témoignent de la complicité des formations politiques dont elles émanent à l’égard de ces actes sauvages et non moins prémédités, autrement dit des criminels qui s’en rendent coupables.
Nous rangeons les membres de ces groupements dans la catégorie des voyous d’État que sont leurs homologues des parlements et autres gouvernements d’États de non-droit, parfois amis de la France, je pense ici au Liban, lesquels continuent sans relâche à feindre de combattre le terrorisme local, régional et mondial, quand ils n’en glorifient pas les exécutants tout en trinquant avec leurs employeurs.
Cette guerre sera longue et douloureuse ? ah ça oui, Monsieur le Premier ministre ! Mais, entre nous, la répétition générale de la fin des temps n’est-elle pas censée se prolonger à perte de vue ?
N’oublions pas que la population palestinienne est dans son immense majorité sunnite. Ne nous écrasons donc pas comme des mouches à Merdre sur le miroir en trompe-l’œil de la Gidouille islamique aryenne.
Les accords d’Abraham se bornent à une série d’alliances économiques de circonstance entre les Juifs et la vitrine onuso-compatible du djihadisme rampant. Tout comme chez nos alliés évangélistes, créationnistes et trumpistes, l’intérêt soudain des Arabes ou Ottomans pour Israël, au-delà d’une aide stratégique de taille dans le conflit millénaire qui les oppose au concurrent n° 1 dans la compétition pour la prise de tête du Califat mondial, table sur un renversement du rapport de force démocratique en Terre sainte dont la finalité est de reconfigurer, à moyen ou long terme, l’État hébreu en État islamique d’Israël.
Face à la menace terroriste en France ou en Navarre, la vigilance reste de mise.
La diplomatie est essentielle, à condition qu’elle s’adosse à un certain degré de crédibilité.
Depuis trop longtemps, la nôtre a opté pour le dialogue musclé avec l’État juif et la confusion en excuses bredouillantes et voûtées avec des pays où nous sommes désormais contraints de fermer illico presto nos propres ambassades.
Le peuple juif est non seulement l’allié naturel de l’Occident, mais le coarchitecte du camp de la démocratie.
S’il nous plaît, ressoudons nos fils avant qu’ils ne se touchent !
Attirer MBS dans l’accord imparfait n’équivaut pas nécessairement à nous tirer une bombe H dans le pied ; avaliser son attestation sur l’honneur nous fait basculer dans ce genre de no mind’s land où un second couteau du Grand Inquisiteur parvient à persuader Iehouda qu’il n’est plus intéressé par la lutte armée après avoir tout bonnement délégué Son Combat à l’une des têtes de l’hydre régénérative dont a surgi la sienne.
Depuis quelque temps, nous avons tendance à traiter les Soviétiques invétérés comme des nouveaux nazis et les vert-brun comme le premier coco venu. Mauvais calcul.
On traite avec des Soviétiques de la même manière dont nos prédécesseurs (nous) ont appris à le faire et, d’une façon sensiblement différente, avec les plaisantins du Troisième Reich fantôme.