Ainsi donc Mahmoud Ahmadinejad aurait, selon une interview donnée samedi dernier à la chaine américain ABC, « oublié » que Sakineh Mohammadi Ashtiani avait été condamnée à être lapidée.
Et, dans une conversation avec Charlie Rose, pour PBS, ce saint homme est même allé jusqu’à suggérer, main sur le cœur, qu’il était opposé à la peine de mort en général et à la lapidation en particulier.
Alors, peu importe que le Président iranien mente, en l’espèce, éhontément.
Peu importe qu’il démente les termes du verdict prononcé, le 10 septembre 2006, par les juges de la branche n°6 du tribunal de la province de Tabriz ainsi que l’arrêt de la Cour suprême qui, saisie par le premier avocat de Sakineh, Sohrab Samangar, confirma, le 22 juillet 2007, la sentence.
Ou, plus exactement, cela n’importe qu’au regard de l’Histoire et de ceux qui, un jour, entreprendront de la raconter (et c’est d’ailleurs pourquoi nous tenons à publier, ici, et à toutes fins utiles, les fac simile, traductions, commentaires, de cinq documents officiels qui ont jalonné toute cette affaire et qui ne laissent, hélas, aucun doute quant à la barbarie de la peine qui peut, dans l’Iran d’aujourd’hui, sanctionner un adultère).
L’essentiel, pour l’instant, c’est que le pouvoir, par ces dénégations même, commence à reculer.
L’essentiel, la grande nouvelle, c’est qu’Ahmadinejad ait cru bon, dès son arrivée à New-York, et à la veille du « grand discours » qu’il est censé prononcer dans l’enceinte des Nations Unies, d’entrouvrir une porte de sortie.
Et, mille fois plus éloquent que le mensonge, est l’extraordinaire aveu de faiblesse que constitue ce désaveu des juges et cette façon de dire sans le dire mais tout en le disant qu’une chose est la sentence, une autre son exécution.
Sakineh n’est pas tirée d’affaire pour autant.
Et rien n’indique que, rentré à Téhéran, l’homme ne nous annoncera pas que la pendaison par exemple est, en la circonstance, une peine de substitution adaptée ou même que Sakineh Mohammadi Ashtiani, brisée par une campagne d’opinion internationale qui lui a fait plus de tort que de bien, a été retrouvée morte, suicidée, dans sa cellule.
Mais un pas a été franchi.
Des mots ont été prononcés qu’il faut prendre au pied de la lettre et qu’il ne faudra, le moment venu, pas craindre de rappeler.
Et c’est bien la preuve que, comme nous le disons, ici, depuis le début, la mobilisation finit par payer et par faire plier la tyrannie.
Ne faiblissons pas.
Ne relâchons, à aucun prix, la pression.
C’est l’innocence de Sakineh qu’il faut, maintenant, voir reconnue.
C’est de sa vie, puis de sa liberté, qu’il faut pouvoir très vite s’assurer.
Le combat continue.
Il sera frontal et retors.
Sans merci mais, de la part du pouvoir iranien, semé de chausse-trappes et de ruses.
Et tant pis – ou tant mieux – si Mahmoud Ahmadinejad ne nous laisse l’emporter qu’à condition de sauver la face.
Les documents :
La lapidation existe en Iran pays totalitaire,mais la lapidation et la décapitation au sabre et bien d’autres horreurs existent en Arabie Saoudite , ou alors ce pays n’est pas une menace plutôt ami alors on se couche !!
Women has person’s rights too!
woman equals to man!
If she is your mother,if she is your sister,if …
If this kind of matters go on iran’s women all go to other countries,then …
Women has person’s rights too!
women all equal to men!
If she is your mother,if she is your sister,if …
Cela me fait du bien de voir Ahmadinedjad se défendre de soutenir la peine de mort et la lapidation. Cela montre que les réactions dans le monde le dérangent et sont une protection pour Sakineh et les autres personnes détenues qui partagent le même risque. Alors, continuons de la et les soutenir. J’espère aussi que le nôtre de président et les autres d’ailleurs ne laisseront pas passer leurs rencontre avec le président Iranien sans lui rappeler le sort de Sakineh.
Oui, la peine de mort s’applique hélas aussi aux Etats-Unis et j’ai trouvé révoltante l’exécution de Teresa malgré toutes les pressions qui se sont exercées en sa faveur.
Des peines de mort sont toujours prononcées en Iran et c’est utile de s’y opposer, comme partout ailleurs.
Pouvons-nous sauver Sakineh sans la sauver d’Ahmadinejad? Qu’en serait-il d’une victoire qui ferait passer le bourreau pour un sauveur aux yeux de sa victime, laquelle par la force des choses, deviendrait la caution ultra-médiatisée de son humanité? Ce serait déjà ça de gagné, _ mille fois d’accord! _ un Iran renonçant à une part de sa barbarie. Mais il ne faudrait pas rafler la mise, et perdre ensuite la partie. Retirer Sakineh de la gueule du lion pour cracher dans sa bouche le virus Ebola. Il faut surtout veiller à ce que le tyran ne passe pas pour de bon pour un saint, et en homme digne de notre confiance, obtienne de ses ennemis tout ce qu’un homme humain est en droit d’attendre de ses amis. En somme, il ne faut pas qu’Ahmadinejad devienne notre nouvel Arafat. Un jihadiste nobélisé, c’est déjà un de trop. Et déjouer le piège du double-langage serait un minimum sur le globe où les images circulent à la vitesse d’un globule sous une peau de hérisson. Confrontation systématique des discours avec traduction multilingue. Les petits-enfants d’Alan Turing n’ont-ils pas les moyens de nous concocter cela? Et cesser de se laisser convaincre, à défaut de vaincre, que le monde musulman, qu’il arabise ou iranise, agirait de manière agressive par ressentiment à l’égard d’un monde chrétien qui le mépriserait depuis trop longtemps. Nous observons le face à face de deux impérialismes. Le complexe de supériorité ravage les deux côtés. Alors poursuivons notre guerre universaliste contre l’esprit post-babélique, et arrêtons de faire passer Sarkozy pour un nain avant d’aller nous aplatir devant celui de Téhéran qui ne serait jamais devenu aussi méchant si on ne l’avait pas regardé de haut c’est-y pas tristounet tout ça. Mahmoud n’a qu’une chose en tête, nous foutre sur la gueule, _ un «nous» n’étant que l’«eux» du sien, celui des «Infidèles» à commencer par ceux de sa propre nation. Que ceux de nos concitoyens SM s’en pourlèchent à l’avance, rien que de moins surprenant. Mais qu’ils s’attendent à ce que d’autres, engagés dans une voie opposée pour parvenir à l’extase, se mettent systématiquement en travers de la leur.
A Hilpense -Tousseulle ( trés mal)
Vous dites que la lapidation est interdite en Iran depuis des décénnies!!!! C’est quoi ca ? La derniere plus mauvaise blague du jour ? Il faut sortir un peu!!! Ou rester chez soi et taper » lapidation.iran »sur Google:il y a plein de vidéos instructives. Ou prendre un encyclopedie tout simplement mais celui qui pense tout seul ne sait surement pas ce que c’est:il n’en a pas besoin!
qu en est il de l invitation formulée par Dieudonné à vous de l accompagner dsur place pour défendre Sakineh merci de répondre
Quel belle noblesse d’âme ! La lapidation est interdite depuis des décennies en Iran, révisez vos textes de lois internationaux. La peine de mort existe aux USA,au Japon…ca n’émeut personne?
sakineh, selon la Loi peut éviter la peine de mort si sa famille lui pardonne(constitution iranienne), il sont un délai de 5ans. Il n’a jamais été question de lapidation dans cette affaire.
Rappelons qu’elle a assassiné son mari de façon préméditée avec la complicité de son amant.
Le vrai combat, c’est la peine de mort. Pas de la propagande anti-iranienne imprégnée de conflits d’intérêt passant par de la désinformation totale.
Tout a fait, l’Iran est à ma conaisance le seul pays au monde ou la famille de la victime peut éviter la peine de mort ! laisser donc l’Iran est son président qui est lui très populaire ( contrairement a Sarko ) est les U.S.A ? pays qui veut donner des leçons au monde et qui a lui le droit de tuer une femme si plus est a la limide de la deficience mental ! merci a Mr Dieudonné M’ Bala Mr Bala de nous ouvrir les yeux et je lui souhaite une grande reusite pour son film » le code noir » financer par l’Iran ( pour notre pays la France, ce n’est pas un sujet de film quatre cent ans d’esclavage ! )
vive la France libre est vive l’Iran !
G.Paotr Breton du morbihan
Je signe des deux mains pour que cette jeune femme ne soit pas tuée de quelque façon que ce soit .
Tout cela doit cesser et vite . Elle doit étre libre et qu’on la laisse en paix .