Hoy  1° de Haha del ano 145 de la Era Patafisica se ha ocultado  en el « Hospital 9 de Julho » de Bela Vista, São Paulo. Estaba internada en el hospital desde  hacia un mes. Maria Ruth dos Santos Escobar Ruth Escobar, Nascida na cidade do Campanhã  norte de Portugal, numa família pobre, aos dezesseis anos, em 1951, emigrou com sua mãe, Marília do Carmo, para o Brasil. Ruth Escobar se oculto no Hospital 9 de Julho, em São Paulo, aos 82 anos.


En la foto:

Jefferson del Rios,

Ruth Escobar,

Fernando Arrabal

y Wilson Coêlho.

São Paulo, 11 de agosto de 2012, en casa de Ruth Escobar,

en el dia de mi 80 cumpleaños,

poco tiempo antes de ir al Programa de Jô Soares en la TV Globo (Brasil).

 

.. pero después de haber bailado con ella

« Un poquito de tu amor ».

 

(Foto de Reginaldo Nascimento.)

RUTH ESCOBAR …   « …il y a presque un demi-siècle, Ruth Escobar avait surgi de nulle part.  Rien d’étonnant s’il a fini ses jours à Sao Paolo.Elle se taisait dans un univers où nous ne savons pas rester silencieux. Dans un monde d’histoires drôles de jacuzzi pour la Joconde. Elle a abordé le théâtre, pour la première fois, avec mes pièces. Mission absurde qu’elle a accomplie absurdement. En remportant des  succès absurdes. Quand les larmes ont un goût de whisky-new-god. Elle a donc commencé sa vie « spectaculaire » par mon théâtre. Lequel a été immédiatement et absurdement qualifié de « théâtre de l’absurde ». À cause d’elle? Sans aucun commentaire  de sa part, elle a « défendu » mes pièces. Avec  l’espérance araméenne de Paul Gauguin. C’était un vrai plaisir de la voir face au critique « le plus important du siècle » ou au « journaliste le plus influent de la terre ». Elle était capable, dans ses bons jours, d’ouvrir la bouche. Mais elle  restait imperturbable. Et, enfin diserte, elle pouvait opiner d’un bbrr en néo-cariote. Mais tout ce qu’elle touchait devenait un succès. Et parfois même  financièrement. ». Depuis « Et ils passèrent des menottes aux fleurs » jusqu’à « Bestialité érotique » en passant par « Une tortue nommée Dostoïevski » ou « Les deux bourreaux » et grâce à sa taciturnité,  mes pièces sont l’objet d’une constante attention. Mieux encore : elle a fait de mon « Cimetière des voitures » un spectacle « culte ». Parfois je me suis trouvé à Sao Paulo en même temps qu’elle. Inoubliable son  « Labyrinthe » mis en scène par Jérôme Savary. Ou à São Paulo “ma” « Communion solennelle »  réalisée par un Víctor García éblouissant. Elle   savait se taire, au-delà des frontières, avec la même dextérité polyglotte quand bâille l’immortalité.  Sans m’en rendre compte, en fakir avale-boeings. Ellem’a emmené dans son petite maison beckettienne. Presque monacal. Je n’aurais pas été surpris si, comme Beckett rue des Favorites, elle s’était contenté du divan proche de sa cuisine de poche.La  douleur nous fait chanceler, après la mort de l’amie. Moi aussi je voudrais croire que, entre la vie et la mort, le ciel et la terre, il y a un pont tricolore que l’on nomme arc-en-ciel… »,