En 2002 paraissait Les Territoires perdus de la République, livre d’entretiens avec des enseignants exerçant leur métier en banlieue. Ils y relataient l’antisémitisme, le sexisme et l’homophobie répandus parmi de nombreux élèves. Douze ans plus tard, Georges Benayoun a pris sa caméra pour interviewer à nouveau certains des professeurs qui s’étaient exprimés dans le livre. Ils évoquent les mêmes fléaux. Le réalisateur a cependant tenu à ajouter un point d’interrogation au titre de son documentaire, comme pour laisser passer un rayon d’espoir. Celui que font passer ces profs dont il nous dit qu’ils «se battent tous les matins pour essayer d’élever le niveau des élèves» et, ajoute-t-il, «qui se battent pour nous».
Jeudi 22 octobre, 23h15, sur France 3.
La chaîne rediffusera ensuite, à 0h30, le précédent documentaire de Georges Benayoun, «L’Assassinat d’Ilan Halimi».
Encore de la stigmatisation gratuite et sans nuances des territoires ghetto de la République ou sont cloitrés et relégués ses indigènes
Ce type d’initiative est salutaire pour les profs de banlieue, confrontés à un environnement de plus en plus difficile. Merci de saluer leur travail
Enfin une parole honnête, sans préjugé mais aussi sans tabou ! Bravo de donner la parole à ceux qui sont le mieux placés pour décrire une situation qui est souvent déformée par les journalistes ou les hommes politiques qui ne se rendent jamais sur place. Bravo pour votre film, j’ai hâte de le voir !
Il est important de ne pas stigmatiser les populations de banlieues difficiles, peut-être pas « perdues » mais « oubliées » par la République ?