L’artiste Zineb Sedira assure que le retrait de ses oeuvres, en 2017, d’une exposition en Israël était dû à des considérations morales ; que la page Facebook en ligne depuis lors, qui l’associait à BDS, campagne illégale de boycott, a été publiée sans son consentement. Dont acte. Elle condamne à présent BDS et toute forme de discrimination et de haine : c’est l’essentiel. 

Je suis heureux que la lettre de Jacqueline Frydman à Frank Riester, que j’avais relayée, ait servi à clarifier les choses, dans un champ  qui ne souffre ni demi mot ni malentendu. Et je ne vois, dès lors, rien de surprenant à ce que cette artiste de grand talent représente la France à la Biennale de Venise. 

2 Commentaires

  1. Convaincre la jeune Mila de clarifier sa position sur l’islam en persistant dans son aversion pour le djihadisme tout en le dissociant des musulmans qui pratiquent leur religion en paix, mériterait au moins que l’on étende la nuance au cheval de Troie du salafisme quiétiste.
    Un président du CFCM ne se serait jamais conduit comme en République islamique de France envers une lycéenne LGBT qui, suite au lynchage machiste et homophobe qu’elle venait d’encaisser au nom d’Allah sur les réseaux sociaux, riposterait en des termes qui avaient projeté un futur prix Goncourt dans le brouillard nocturne d’une bonne décade de calfeutrement fatwaté.
    S’il avait eu l’intelligence et la décence de se démarquer d’une longue campagne connivente menée avec les branches pourries de sa religion de paix, en commençant par s’interposer entre les fous d’Allah et leur proie affolée pour mettre ensuite aux fascistes en herbe le nez dans les matières verdâtres qu’éjectait leur sphincter buccal, son islam éclairé en serait sorti non seulement grandi, mais en refusant de se désolidariser d’une victime de cet autre islam, celui-là imbitable, car inassimilé par les âmes scélérates qui le répandent, lesquelles ne parviennent qu’à en déféquer les constituants essentiels, il aurait démontré aux petites ordures qui se plaçaient sous sa juridiction que l’infection qui s’était propagée justifiait à elle seule les mots employés par Mila pour décrire la courante religieuse qu’ils invoquaient contre elle.