Le projet « Democrazy » (la démocratie devenue folle) était composé de plusieurs affiches, broderies et une installation vidéo présentée à la 52e édition de la Biennale de Venise. L’installation vidéo de l’artiste Francesco Vezzoli donnait à voir deux faux messages de campagne interprétés par Sharon Stone et Bernard-Henri Lévy.
Reproduisant les stratégies de communication politique, l’œuvre se moquait de la « spectaculisation » des campagnes électorales américaines. Selon l’artiste, le but de l’œuvre était « d’infiltrer les systèmes au pouvoir aujourd’hui, de les observer tel un spectateur invisible puis de leur arracher leurs secrets ».
Pour la réalisation de ce film d’une minute Bernard-Henri Lévy et Sharon Stone ont été guidés par les conseillers des candidats démocrates John Kerry et Barack Obama et le résultat est surprenant.
Patricia Hill n’est pas une Condoleeza Rice en perruque plaqué or, c’est le président des États-Unis d’Amérique transsexué, or c’est aussi l’épouse de Patrick Hill, et il n’existe dans l’Histoire américaine qu’un seul couple ayant été composé de deux présidentiables, celui ayant consacré l’union de l’actuelle candidate à la candidature démocrate lors de la Biennale de Venise de 2007 où fut présenté le Democrazy, avec le quarante-deuxième président des États-Unis. Est-ce à dire que le choix de Vezzoli se fera, entre un Obama béachélien, autrement dit judéophile, francophile, et plus audacieux encore… socialiste, et une Clinton stonienne, ouvrant les cuisses à l’électorat démocrate qu’elle va écarteler aux quatre points cardinaux du lit de l’ambition vengeresse, pour mieux lui planter son pic à glace républicain dans le cœur, à l’instant fatidique de l’orgasme féministe?
Une chose est sûre, le Democrazy ne se trouva jamais en ballottage avec un Republicrazy, à aucun instant il ne parodia une campagne présidentielle, son point focal ne dévia pas de l’axe de campagne des primaires démocrates, subliminamment favorable au challenger caressant l’espoir d’inscrire son ADN dans l’Histoire comme premier président noir des États-Unis d’Amérique, et ce au détriment d’une chance ne pesant pas son poids au pays du J.F.K. se faisant acheter 2000 havanes avant de signer le décret d’embargo, de voir une femme s’asseoir pour la première fois non pas dessous, mais à la table du bureau ovale.
Je suppose qu’il y eut là méprise de position, au vitriol, à l’encontre de sa secrétaire d’État en éternelle campagne présidentielle dont l’image doit être préservée des rides que lui creusent les stylos hostiles, avec ce qui évidemment, était la tentative de mise au jour de la seule intention de Francesco Vezzoli. À l’image du lévite errant dans les décombres du Temple auquel depuis l’origine du monde il était consacré, à l’image d’Uriel Da Costa enjambé par les fidèles sortant d’une synagogue que pour rien au monde il n’aurait survolée de son âme, le rabbi qui en hébreu désigne le «commentateur» de la Torah, ne donne pas son point de vue sur la Loi, il essaye et il réessaye avant de reréessayer, d’en révéler le point de vue de l’Auteur. Ainsi de son électron libre qui le suit à la trace.
À l’image du lévite errant dans les décombres du Temple auquel depuis l’origine du monde il était consacré, à l’image d’Uriel Da Costa enjambé par les fidèles sortant d’une synagogue que pour rien au monde il n’aurait survolée de son âme, le rabbi qui en hébreu désigne le «commentateur» de la Torah, ne donne pas son point de vue sur la Loi, il essaye et il réessaye avant de reréessayer, d’en révéler le point de vue de l’Auteur.
Hilarant!
Allez Stone et BHL présidents!
En tout cas, en ce qui concerne l’Iran, ils ne pourraient pas faire pire qu’Obama.
C’est drôle!!!!
Comme quoi, on peut fabriquer des candidats à sa guise!