Les massacres islamistes font désormais partie de la routine européenne – à un niveau toutefois plus faible, ce qui n’a d’ailleurs rien pour nous réjouir, que ce que connaissent les habitants de l’Afrique ou de l’Orient. L’horreur de Barcelone ne sera probablement pas la dernière, nous le savons. Nous nous défendrons, nous ferons en sorte que l’immonde menace d’Al Adnani, le porte-parole de Daech jusqu’à sa mort l’année dernière («Nous allons conquérir votre Rome, briser vos croix et asservir vos femmes !»), ne soit que calembredaine, que les jours de cette sinistre organisation apparaissent bientôt et de notre vivant rien qu’un étrange cauchemar, que nos enfants aient même peine à y croire. Nous mettrons à bas, tôt ou tard, l’impérialisme islamiste – mais à quel prix, nul ne le sait : chacun aura noté que plus Daech perd du terrain, plus fulmine sa furie meurtrière.

Une autre routine, et nous n’y avons pas échappé avec Barcelone, c’est l’enchaînement des réactions sottes, dangereuses, soit pour leur naïveté : «Vous n’aurez pas ma haine !», «Pas d’amalgame !», «Nous vous aimons !» – soit pour leur véhémence parfois injuste. Les réseaux sociaux voient fleurir phrases toutes faites, slogans déjà éculés, provocations qui n’en sont plus. Ces derniers mois auront permis et l’explosion des quarts d’heure de célébrité et la lassitude de nombreux lecteurs, déçus de cette fausse agora.

Pas d’amalgame, clament donc ceux qui pour des raisons relevant plutôt de la psychanalyse que de la politique, veulent à tout prix exonérer l’islam. Drôle de destinée, d’ailleurs, pour un mot qui nous vient de l’alchimie arabe où il a d’abord désigné l’alliage des métaux, établie sur le modèle de l’union charnelle, djamaa. Mais à propos, n’est-ce pas l’islamisme qui rêve d’«amalgamer» l’humanité ? De la changer en un vaste magma – mot d’autre origine, mais qui, outre sa parenté sonore avec le fatidique «amalgame», ne désigne pas moins que lui le retour désiré au chaos fusionnel ?

Son but de régénération apocalyptique veut, nécessite cette fusion des hommes. La terreur étant depuis les nihilistes russes de la fin du XIXe siècle, voire depuis les Jacobins et autres Enragés de notre propre décennie révolutionnaire, le plus sûr moyen de transformation d’une société : n’amalgame-t-elle pas les individus, renversant toutes les digues personnelles, familiales ou géographiques et, faisant mentir l’instinct de sang et l’instinct d’amour, ne laissant place qu’au plus sourd de tous, à l’instinct, atomisé ou plutôt mécanisé, de survie ?

Pas d’amalgame donc : ne faites pas à une population entière ce que certains de ses enfants voudraient vous faire. Sauf qu’au passage on en oublierait presque qui a commencé cette guerre dévastatrice de la barbarie contre la civilisation. Jolie pirouette ! La peur de la «stigmatisation» participe du reste d’un retournement similaire : les héritiers de la culture judéo-chrétienne, du Golgotha, des stigmates donc, à l’heure où l’on crucifie des enfants chrétiens dont ils n’ont apparemment que faire, craignent pour les coupables et ceux qui ne savent les condamner.

C’est la règle d’or, celle à laquelle Hillel l’Ancien résumait toute la Torah, celle qui selon Jésus dit toute la foi, et tout l’amour – mais devenue folle. Noble devise qui, convertie en slogan, ne veut plus rien dire : et dans ce rien-dire gît toute la mauvaise conscience d’un Occident qui se hait, au bord du suicide.

De peur de confondre coupables et victimes, on exonère donc les coupables eux-mêmes, ces textes qualifiés de «pacifiques» par des imbéciles qui ne les liront jamais, ces massacreurs désignés comme «déséquilibrés» au mépris de toute science – et l’on fait honte aux victimes. «Vous n’aurez pas ma haine» : que des endeuillés pensent ainsi, il ne m’appartient ni de les juger, ni de les critiquer ; j’aimerais à tout le moins que ceux qui n’ont jamais souffert ne se sentent pas le droit, à cause de cet appel qu’ils ne comprennent peut-être pas, de mépriser ces autres endeuillés, plus nombreux à mon sens, ceux qui haïssent, d’une haine saine et protectrice, les assassins de leurs aimés.

Alors dans quelle mesure est-il juste de demander raison à une religion, à une culture, des crimes qui sont commis en son nom ? Disons tout de suite que l’appartenance d’un scélérat à tel ou tel culte, à telle ou telle langue ou culture, n’incrimine pas nécessairement son origine : les violences conjugales se commettent hélas d’un bout à l’autre de la planète, tout comme les viols et les meurtres, les vols et autres escroqueries. On peut du reste, né dans une foi, la rejeter complètement ou ne pas agir en fonction de ses préceptes. La surreprésentation de diverses communautés «allogènes» dans la petite délinquance ne dit par exemple pas grand-chose de l’éthos de ces communautés : si dans la France d’aujourd’hui, beaucoup de ces délinquants sont maghrébins, l’Amérique a connu des phénomènes semblables avec les Juifs, les Irlandais ou les Italiens. C’est la condition, précaire et déracinée, de l’immigré perdu dans une société hostile, et la confrontation brutale de modèles sociaux différents, qui pourraient peut-être, plutôt que la foi ou même la religiosité, expliquer cela : personne de sérieux en tout cas n’attribuera à l’islam de ses parents les méfaits du trafiquant mulhousien Sofiane Hambli, ni plus qu’au judaïsme dans lequel il a grandi ceux du célèbre truand Meyer Lansky, ou au catholicisme ceux de la Camorra napolitaine.

Mais il existe bien par ailleurs des criminels qui se réclament, fort mal à propos, de leur religion pour agir. Peut-être trouverons-nous des voleurs juifs ou musulmans qui croient pouvoir justifier leurs délits par l’autorité de textes qu’ils n’ont pas lus ? Et après tout, on a vu des mafiosi siciliens, des camorristes et autres truands, pieux, bigots même, à tout le moins superstitieux. On m’accordera que dans ce genre de cas, la religion revendiquée est assez peu coupable. Ainsi et pour ne prendre que cet exemple, loin d’être tendre aux voleurs, la loi islamique exige leur mutilation : si tel voleur à l’étalage se dit pieux musulman, c’est donc qu’il est ou ignorant ou hypocrite, mais sa religion, en l’espèce, nous intéresse peu.

Il me semble que la Lord’s Resistance Army du gourou ougandais Joseph Kony relève de cette catégorie de crimes commis au nom d’une religion sans vraiment l’incriminer. Kony dit agir en chrétien et en défense des Dix Commandements tout en pratiquant un culte syncrétiste admettant la polygamie, ce qui contredit évidemment les principes conjugaux du Nouveau Testament. Inutile de mentionner les meurtres horribles et les pillages dont cet homme s’est rendu coupable : si l’on peut à la rigueur y trouver quelques traces de millénarisme chrétien, le trait grotesque que j’ai évoqué suffit, je crois, à ce que les horreurs qu’il commet (dans une indifférence presque complète des médias européens), ne puissent décemment être attribuées à la foi qu’il dit défendre. Il arrive que se réclamer d’une religion soit simplement plus commode, tactiquement ou d’ailleurs psychologiquement : qui sait si Jack l’Eventreur ne se croyait pas bon chrétien ?

Il existe en revanche une forme de responsabilité plus directe, quoique incomplète. Toutes les religions ayant un rapport ambivalent à la violence, il arrive en effet que des fanatiques contredisent certains aspects, pacifiques, de leur foi, au profit d’autres qui n’existent pas moins que les premiers : pour prendre une dimension du christianisme à laquelle je viens de faire allusion, l’Apocalypse de Jean a pu inspirer divers mouvements violents, pressés de voir advenir le Second Avènement de leur Messie, de voir la terre détruite et renouvelée dans un grand feu. Bien sûr, le texte, fascinant du reste, littérairement prodigieux, de l’Apocalypse, n’encourage pas spécialement à l’exercice personnel de la violence mais entre l’étrange parole de Jésus venu de son propre aveu apporter l’épée et non la paix (Matthieu, 10 : 34) et les visions exaltantes du dernier livre néotestamentaire, on comprend que certains aient cru devoir participer directement à la fin des temps. Il est d’ailleurs à croire que ce type de sentiments violents s’exprima assez tôt dans l’histoire de cette religion : d’aucuns pensent avec Tacite que les chrétiens de Rome se réjouirent de l’incendie causé par Néron, persuadés d’assister à l’accomplissement de la prophétie johannique et à la fin, désirée, de ce monde haï.

Pour autant, dans la mesure où les textes fondamentaux du christianisme ne parlent pas de cette violence comme d’un devoir du croyant, sa responsabilité reste incomplète : sans l’universalisme dévorant de Paul, sans l’ardeur de l’Apocalypse, sans ces quelques paroles énigmatiques où, quoiqu’il ne le dise explicitement, le «doux Jésus» semble lui-même souhaiter de voir le sang versé, les Croisades avec leur cortège de massacres et de saccages n’eussent jamais eu lieu, ni plus que les persécutions inquisitoriales, la Chasse aux Sorcières ou la destruction des civilisations américaines. Dès l’Antiquité, l’édit de Théodose ou le lynchage d’Hypatie n’eussent pas davantage été possibles sans l’autorité des textes. Et quant aux formes modernes, sécularisées, de cette vieille aspiration, elles ont été étudiées et sont aujourd’hui assez connues : les eschatologies révolutionnaires, le millénarisme nazi, et ce dernier tout païen qu’il fût d’abord, oui, toutes ces folies doivent d’avoir existé à des textes, bien ou mal compris, au fondement de la foi chrétienne. Il reste néanmoins qu’on peut être chrétien sans verser le sang, fût-ce celui du damné, de l’infidèle, et vivre ainsi en complète conformité avec le message évangélique.

La violence juive a un statut à part. Marginale dans l’histoire, elle existe bien et peut, comme la violence islamique, s’appuyer sur des textes qui en prescrivent les détails et les conditions. La jurisprudence rabbinique a cependant souvent cherché à la déjouer. Sa récente résurgence s’apparente à certains égards à une rupture avec le consensus halakhique, bien que, loin de ne mobiliser que l’inconscient mythique des textes, elle tente à tout coup d’informer cet inconscient par une rigueur juridique qui lui était naguère hostile : l’avenir dira si cette alliance, explosive, était destinée à bouleverser l’ordre ancien ou à faire long feu.

Car un cas demeure, et c’est celui de la violence exercée en complet accord avec une loi religieuse. Si la Bible et le Talmud recommandent d’exterminer les Amalécites, l’impossibilité d’identifier cette mystérieuse population d’une part, tout une série de dispositifs légaux d’autre part ont rendu cette loi et d’autres semblables, pour ainsi dire caduques. De même, la guerre sainte n’est pas recommandée explicitement dans le Nouveau Testament, ni plus que la sujétion des païens ou des juifs – que ceux-ci soient souvent accablés d’insultes ne changeant rien à l’affaire. Elle l’est bien dans le Coran.

Sans doute pas la guerre de Daech, non, mais la guerre sainte tout de même, le djihad. La guerre contre les polythéistes, voués à une mort brutale et inexorable, la sourate du «Désaveu» intimant par exemple l’ordre de les exterminer : «alors tuez ces faiseurs de dieux, où que vous les trouviez ; et capturez-les, et assiégez-les, et tenez-vous tapis pour eux dans tout guet-apens !» (Coran, 9 : 5) La Sunna enregistre ce devoir, ainsi que celui d’asservir les femmes des vaincus, comme elle codifie le traitement des «Gens du Livre», juifs et chrétiens, «protégés» à condition qu’ils paient un impôt spécial, humiliés comme le stipule le Coran lui-même : «et qu’ils manifestent une grande humilité», selon la traduction de Malek Chebel, «qu’ils se fassent petits», selon celle de Mohamed Hamidullah. «Qu’ils soient humiliés», dit plus simplement Biberstein (Coran, 9 : 29)

Les commentateurs et autres savants l’ont d’ailleurs toujours compris ainsi. Pour le Syrien du XIVe siècle Ibn Kathir, l’un des plus grands exégètes du Coran, les dhimmis devaient être privés de dignité, rabaissés. Les faits étaient hélas en accord avec le principe : humiliés par la loi comme par la coutume, laissés à la merci des puissants, des fonctionnaires, des tyrans ou des prédicateurs, les dhimmis, les juifs surtout, ne devaient leur semblant de paix qu’à cette odieuse soumission. Dire dès lors que «tout ça n’a rien à voir avec l’islam», insulte un peu trop à l’histoire, à la décence.

On peut débattre en revanche du caractère régulier des attaques de Daech et, avant lui, d’Al Qaïda. Si le djihad est prescrit, rien ne dit qu’il le soit dans ces conditions-là. Entendons-nous bien, les fondateurs de l’islam massacrèrent et pillèrent bel et bien, mais on sait par exemple que les femmes et les enfants étaient généralement épargnés – certes pour être réduits en esclavage, vendus par exemple dans les harems, mais il y a, au moins formellement, une différence entre ce genre d’oppression et le massacre systématique et indifférencié… Il semble en tout cas que ces deux organisations aient eu parfois quelque difficulté à faire valider leurs crimes, islamiquement parlant : si le ver de l’islamisme était dans le fruit de l’islam, il faut rappeler, en toute honnêteté, que nous avons aussi affaire à des développements modernes et pour partie imprévisibles, de ce très ancien «devoir de violence».

Quoi qu’il en soit, si l’Occident a su se demander au XVIe et plus encore au XVIIe siècle, face à l’ampleur des conflits religieux, ce qui dans la religion et dans la structure théologico-politique du christianisme en particulier, pouvait donner lieu à de telles aberrations, il va bien falloir que l’islam, l’Islam plutôt, l’Islam comme civilisation, le fasse à son tour. Il lui faudra sa quantité d’Erasme, de Hobbes, de Locke, sans quoi son destin ne peut être que de sombrer complètement et de ne rien laisser. La responsabilité, verticale, de l’islam même, doit être étudiée, proclamée, répétée : c’est le mérite d’un chercheur comme Gilles Kepel d’avoir montré comment le discours islamiste contemporain, fondé sur les sources les plus orthodoxes et rendu audible et applicable par les nouvelles conditions de communication et de propagande, devait être pris au sérieux et analysé.

Là où Olivier Roy, le grand adversaire de Kepel, peut tout de même avoir raison à nos yeux, et ce en dépit de sa suspecte minimisation de l’antisionisme viscéral de trop de musulmans, de la culture conspirationniste qu’il semble d’ailleurs complètement ignorer, des responsabilités doctrinales du salafisme français – c’est qu’il cherche avec un ouvrage comme Le djihad et la mort, une cause, disons, horizontale. Le fanatisme de Daech reste un phénomène humain, qui nous touche tous en tant que tel, un phénomène, en un sens, universel. L’amour de la mort du combattant de Daech ou d’Al Qaïda, le désir de s’y abîmer, de tout emporter, voilà bien des passions trop fortes et trop communes à la fois pour que seule une religion puisse les expliquer : le nihilisme dont parle l’historienne Anna Geifman dans un livre essentiel, La mort sera votre Dieu, a aussi tué, avec une rage toute semblable, ne s’autorisant pour le coup d’aucun Coran.

Non seulement ces passions sont universelles mais on constate encore qu’elles sont plus récurrentes en temps de crise : le nihilisme russe vient de là, comme peut-être nos sectes, nos groupements identitaires ou l’acosmisme potentiellement ravageur du Comité invisible. La question est donc : pourquoi l’islam ? Il y a fort à parier que la violence et l’intolérance contenues dans ses textes, conditions nécessaires, ne sont pour autant pas suffisantes à ce prurit de sang. Si la lettre des textes expliquait tout, le Lévitique, le Deutéronome et le Livre de Josué suffiraient en effet à faire de tous les juifs des daechiens ! La réponse que nous cherchons se trouve certainement tapie quelque part entre ces paroles étrangères à notre culture, ou plutôt derrière elles, et nos propres manques.

6 Commentaires

  1. Comme auraient dit Cabu,Wolinski,Charb ou Tignous,les 3 religions monothéistes n’existent que
    pour se partager le monde!!!Elles ne sont là que pour servir l’hégémonie de ceux qui les représentent,
    asservir les peuples(surtout les femmes) et ne tirent leur légitimité que d’écrits Mythiques ou
    fantasmagoriques que seuls des ignorants peuvent prendre pour Réels.Catho,juive ou musulmane,
    meme combat(s).

  2. En ce que concerne le judaïsme votre analyse est farfelue. On ne peut pas comparer les guerres biblique il y a 3000 mille ans au terrorisme islamique d’aujourd’hui. Il faut étudier plus pour parler de Halacha.

  3. Bonjour David,
    Avec tout le respect que je voue à ton engagement, un peu moins pour Gilles Kepel, avec sa hauteur nasale pour les incultes, je voudrais rappeler le sens du mot Jihad. Il désigne d’abord le retour sur soi, l’effort pour se maîtriser et se connaître soi-même, le Γνῶθι σεαυτόν des grecs. Sache où est ta place dans le monde. En clair « arrête de de te la péter ». De Jahada: faire l’effort intellectuel, s’appliquer. Le grand Jihad est la défense contre les attaques, défense qui, certes, dans l’histoire, a mené à envahir de nombreuses contrées. Ce qui n’est pas l’exclusive de l’Islam.
    Ton style oriental, alambiqué parfois, semble vouer aux gémonies l’Islam. Cela rend ton message inaudible. Tu es partisan. Ce qui n’est pas un défaut, tant que cela n’empêche pas l’esprit critique. Les attentats sionistes contre les anglais n’y allaient pas de main morte. Outre cela, on peut remarquer que Daech ne s’est jamais attaqué à Israël et que le plus grand nombre de victimes de cet islamo-fascisme sont des musulmans.
    Enfin, plutôt que souffler sur les braises, il est mieux de dépenser son énergie pour la paix. Libre-penseur et anarchiste, je préfère m’user (en vain?) pour la paix. Salam. Shalom.

  4. Bel article.
    Pour compléter l’analyse de l’utilisation du terme « amalgame », on peut rappeler que c’est la gauche qui, la première, afin d’exonérer l’extrême-gauche communiste, a commencé à agiter ce vocable au nez de ceux qui prétendaient mettre à jour l’horreur des camps communistes et faire le rapprochement avec les camps nazis (cf. Jean-François Revel et Stéphane Courtois).

    http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=monde-le-vrai-communisme-du-xxieme-siecle–453

  5. Il faut savoir que contrairement aux apparences ce sont l’Arabie-Saoudite et le Qatar qui financent les djihadismes et les promeuvent en promeuvant le salafisme et le wahhabisme à travers le monde ! Il y a aussi l’Iran !

  6. Bravo et Merci, bien vu bien dit !
    Permettez moi juste d’ajouter que s’ils tuent, c’est au nom de l’islam. Amalgame ou pas, bannissons l’islam. S’il y a une clarification à faire, ce n’est pas à la République laïque de le faire, C’EST A EUX. Ce qu’on a peu vu, plus que modérément, et sans ouvrir à une réelle disputation de LEUR texte. Quelques mesures simples et fermes sur les conditions de l’existence d’un islam en France devraient pouvoir -non résoudre LEUR problème et ses effets mortifères sur NOUS-, mais les inciter à cette clarification. Par NOUS j’entend TOUS les citoyens de cette République, SANS aucune distinction.