Nouveau jugement, nouvelle condamnation. Ca ne l’empêchera pas de poster cinquante liens quotidiens sur sa page Facebook : il n’a de toutes les manières rien d’autre à faire. Ca affectera un peu le lucre de l’entreprise Soral, c’est déjà ça. Je n’y aurais pas cru il y a quelques mois mais on le sait aujourd’hui, Egalité et Réconciliation ne fait plus tellement recette et les chiffres de ses adhésions sont gonflés.

Pour moi, c’est probablement la dernière fois que j’écris sur cet individu. Pas de rapport direct avec la sentence : il se trouve que j’en ai, moi, fini avec un homme qui, il l’a prouvé, ne veut ni ne sait débattre. Contrairement à ce qu’il voulut faire croire, encore un sophisme, en jetant mon article en pâture à ses fans avec ce chapeau : « Haziza junior ne me prend pas au sérieux ! Heureusement le peuple de France, oui, et de plus en plus », je prenais alors au sérieux la menace soralienne ; sa pensée, c’était une autre histoire. Mais j’aurai essayé, oui, jusqu’à me rendre compte d’inconséquences qui la rendaient non seulement infâme mais même tout à fait grotesque.

C’est la dernière fois car au fond, Soral n’aime que les condamnations judiciaires et malgré ce qu’il prétend, je le répète, déteste débattre. J’ai eu l’amabilité d’écrire un long article, occasion rêvée pour l’« intellectuel » qu’il prétend être. Eût-il été, sinon un intellectuel, du moins un gentleman, il m’eût au moins répondu sur le fond de ce texte qui lui faisait beaucoup d’honneur. Eût-il été sinon intelligent, du moins honnête, il eût essayé, il eût reconnu les erreurs factuelles que mon article dévoilait, comme sa ridicule attribution du Talmud à Maïmonide, né plus de cinq cents ans après la rédaction finale de ce livre. Ne fût-ce d’ailleurs que par respect pour ceux qui l’écoutent et le lisent, pour tous ces gens qui croient qu’il boxe de l’esprit comme des poings. Il n’a pas daigné le faire : on lui avait mis le nez dans ses étrons, c’était trop difficile à accepter.

C’est officiel, Soral n’est bon qu’à la savate, les mots, eux, au tribunal ou dans la presse, le mettent K.O., les mots lui font peur, ceux d’autrui à tout le moins.

Pas plus qu’un intellectuel, Soral n’est d’ailleurs un homme du peuple, Jean Gabin réincarné (c’est son fantasme !) : il n’a ni humilité ni gouaille, ni classe ni simplicité. Notre homme est un demi-habile, au sens où l’entend Pascal, un individu à demi éduqué dont la seule ambition est de dominer une masse qu’au fond il méprise, trop heureux de pouvoir se présenter comme le seul à l’élever.

Gabin n’aurait pas eu peur d’un article. Gabin aurait ri, et sans doute d’abord de lui-même. Physiquement, Soral n’a d’ailleurs rien du faubourien de La Grande Illusion, il ressemble plutôt à un sous-Bruce Willis, à ces Américains de plastique qu’il dit pourtant mépriser : je ne sens pas la France respirer en lui, mais le selfie et le porno cheap, le fake et le kitsch.

Les mots l’ont mis K.O., les événements aussi. L’histoire, hélas. Depuis octobre, la France a été secouée, attaquée en sa chair. Des Français ont été massacrés. Que faisait Soral ce soir-là ? Il riait. Il riait des victimes. Ce manque complet de compassion signe un trait de caractère : son amour de la patrie est un amour abstrait, narcissique, masturbatoire. Une leçon du judaïsme et de la Bible : on n’aime pas l’humanité « en général » mais des personnes, des morceaux de chair, des morceaux d’une grande chair qui commence à soi, d’où le fameux verset qui intime d’aimer son prochain comme soi-même. Difficile quand on se hait, qu’on hait les siens, sa sœur, son père et sa mère : eh oui ! désolé, Alain Bonnet, je sais qu’il est plaisant de m’appeler « Haziza junior » pour mieux écarter mon argumentation, mais vous ne désignez là, en creux, que votre propre haine, haine du père, haine de soi. Désolé si je n’ai pas honte, moi, de qui je suis ni du nom de mon père. Mon père qui m’a appris à regarder mon ennemi droit dans les yeux et à lui répondre, ce dont apparemment vous ne pouvez pas vous vanter de votre côté.

Reste que j’ai souffert le 13 novembre, ainsi que tous les miens. Soral a ri : CQFD. Soral est un Français selfie. Il joue la patrie et la province parce qu’il a échoué aux Bains et dans cette « grande famille » du show-business qui le faisait jadis se pourlécher les badigoinces.

En somme, cette nuit-là, la nuit des attentats, Soral riait par cruauté, par cynisme bête et parce qu’il n’avait rien d’autre à faire. D’abord il n’aime que ces Français qu’il peut mépriser, ceux qui sont encore moins éduqués et plus frustrés que lui : il hait les « bobos » parisiens, je viens de dire pourquoi. Cette rancœur, il la cache d’ailleurs à peine.

Ensuite les massacres islamistes bouleversent sa vision du monde. Il n’y a que la théorie du complot, exposée le sourire en coin pour avoir l’air bien sûr de son fait, pour faire tenir ensuite tout ce fatras. Les attentats du 13 novembre ont définitivement remis la gauche sur le chemin de la patrie et surtout du combat : guerre à l’infâme, guerre à la nuit. Ils ont aussi fait comprendre à pas mal de soraliens, et ça notre énergumène le sait, qu’aimer la France en ayant pour obsession les Juifs et les homosexuels était un jeu plutôt stérile. Les Juifs ne sont pas les ennemis des Français mais, français eux aussi, partagent les peurs de leurs concitoyens en risquant peut-être un peu plus qu’eux, du fait que leurs ennemis leur vouent une double haine : voilà tout.

Pour revenir sur la question du débat qu’il a fui, que nous apprend le silence par lequel Soral a reçu mon article ? La peur et la bêtise de l’intéressé, tout simplement. Son manque de courage.

Ayant plus d’humour que lui, je me suis amusé à voir comment on m’abreuvait d’insultes dans ce pandémonium de la frustration et de la vulgarité qu’est sa page Facebook ; j’ai pourtant glané, çà et là, des indices de ce que mon texte en avait questionné, remué quelques uns. Voici ce qu’un soralien écrit, et j’imagine qu’il est resté depuis sans réponse : « J’ai lu tout le texte. Je trouve que le fils Haziza a une très belle plume et une haute intelligence. À part la partie délirante sur le sionisme, où il se laisse prendre au jeu du sentimentalisme, le reste paraît bien structuré et cohérent. Je pense qu’il mériterait une réponse et que c’est un ennemi honorable […] ». La suite insulte directement mon père : je la passe sous silence d’autant qu’à mon avis, Soral n’avait effectivement pas sa place dans son émission de LCP où il aurait, comme à son habitude, étourdi tous les autres de sa logorrhée ; au reste, mon père est libre, en tant que journaliste, d’inviter qui il veut.

Un autre commentaire, moins sympathique, mais tant pis : « Pas inintéressant dans sa défense du judaïsme, mais on juge les individus à l’aune de leurs actes, en l’occurrence le tribalisme suprémaciste qui a toujours triomphé des penchants plus libéraux du judaïsme… pour en arriver à Netanyahou ! » Notez ce que ça dit, implicitement du moins : Soral, on attendait de vous une réponse ou la confession de vos erreurs, de votre ignorance sur un sujet dont vous n’êtes manifestement pas spécialiste. Reconnaître par exemple que décidément, non, Maïmonide n’a pas pu être l’auteur du Talmud, problème d’arithmétique… Ou bien répondre à mes questions, puisque j’ai mis au jour vos incohérences et vos mensonges, en une succession de points très simplement structurée : chacun pourra les lire. Mais non ! Monsieur Bonnet persiste et signe.

Ou cette note quelque peu aigre également mais qui souligne aussi, pour qui sait lire, une nouveauté dans l’horizon d’attente de son auteur (la défense du judaïsme) : « J’ai trouvé le propos de la premiere partie plutot intelligent, dans l’esprit du débat, bien étayé et argumenté… tout le reste est de la merde !!! putain ça a été long ! » Que m’importe qu’on me juge ainsi ? Je ne suis pas Musclor le Demi-Habile, ces grossièretés contre moi dirigées m’amusent plutôt.

Dommage en revanche, messieurs, que votre maître à penser ne vous ait pas écoutés.

Et pourtant, c’était écrit, si l’on me permet ce fatalisme. Son unique désir est de dominer, de vous dominer. Il a trouvé plus frustré et plus stupide que lui : le nombre de quenelles que vous « glissez » est inversement proportionnel à celui de vos succès existentiels, sentimentaux, sexuels – et ça, il le sait. Il le sait et plutôt que de vous affranchir de cette malédiction, il compte sur elle, il vous agenouille, il vous prosterne.

L’homme s’est toujours prosterné devant l’inconnu. Il y a aujourd’hui les islamistes et il y a les adeptes de la théorie du complot, les uns et les autres – et on peut être les deux à la fois – fils d’une société en mal de mythes, enfants de la laïcité assoiffés d’idolâtrie et de superstitions. Puceaux de l’esprit qui voudraient se battre comme dans Matrix, Fight Club ou Le Seigneur des Anneaux. Scarface séduisait une partie de la banlieue : Scarface, au moins, the world is yours, c’était ce monde. Nos petites frappes sont devenues des prêcheurs d’arrière-monde.[1]

Le conspirationnisme soumet en prétendant libérer, soumet en flattant l’esclave volontaire : « Tout ce qui m’arrive », peut-il dire grâce à lui, « c’est le système qui en est cause. Et le système est un et indivisible. » La servitude volontaire veut une parole qui domine, et non une parole qui ébranle. Soral l’a si bien compris qu’il est passé des livres aux vidéos-monologues et des vidéos-monologues aux mèmes, à ces images qu’internet s’échange à l’infini, porteuses d’un message pouvant tenir en un sujet, un verbe et un complément si l’on est chanceux, en l’occurrence des portraits à son avantage assortis de slogans à la Paulo Coelho – en plus hargneux : pratiques de gourou et de marchand.

Oui, la théorie soralienne est spectacle et consommation. Soral est un enfant et un maître de la culture de masse : ses mèmes et ses vidéos sont préfabriqués, calibrés pour une audience qu’il traite industriellement. C’est bien le contraire de la contre-culture, comme d’ailleurs de cette culture populaire d’antan dont il se prétend l’héritier.

Vous me direz que les disciples de Soral, les vrais, lisent des livres. Ah ! Pour savoir lire, ils savent en effet. Mais peut-être faut-il lire plusieurs livres et surtout plusieurs auteurs, voire des auteurs se contredisant entre eux, pour que cela commence à prendre sens, non ?

Voici ce que m’écrivit l’un d’entre eux à la publication de mon texte contre celui qui lui servait visiblement à la fois de Dalaï-Lama, d’Al Baghdadi et de Marc Dorcel. Je conserve l’orthographe et la syntaxe fantaisistes de cet humoriste qui se faisait alors appeler « Alber (sic) Cohen » : « Il ne peu actuellement pas y avoir de débat sur les sujets traitant l’histoire, l’histoire de la période 39_45, sur la communauté juive, sur la religion juive, le talmudisme, sur le tribalisme de la communauté juive, le mondialisme, les réseaux maçonniques, traité transatlantique, 11 septembre, affaire Charlie, etc… La liste est longue. Toutes choses confondus à une seule et même copie ne peu évidemment pas être crédible. En comprenant cela, vous comprendrez facilement que ceux qui écoutent et lisent les livres de soral (ainsi que les livres coédités et autres),sont interpellés par la judiciarisation dont il est victime, et ce sentent stigmatisés dès que le politiquement correct de leurs avis n’est pas dans le sens des médias (tous complotistes, antisémites, raciste et autres). Soral à des défauts, mais il a permis à une génération et probablement d’autres après la mienne, d’amener une base critique qui devient une voie d’intérêt, pour former un intérêt sur une globalité de sujet. Il n’est que pour reprendre son terme, un généraliste de l’idée et des sujets…. Ce qui permet d’amener à d’autres personnes très compétentes telles que Pierre hillard notamment sur l’histoire, le mondialisme, le nouvel ordre mondial, etc…. Le recoupement des sujets pour comprendre la globalité du monde et le meilleur salut de l’esprit critique et de l’exactitude des faits. » Le reste est un florilège de clichés.

Que cela signe-t-il ? L’esclavage volontaire, ni plus ni moins. Et une époque où l’on peut se permettre d’agiter des noms et des concepts comme on fait pour le reste, en se croyant pour cela intelligent et digne.

Soral est un demi-habile qui règne sur une contrée de quarts d’habiles. Zola évoque quelque part ces gens qui avec un peu d’éducation « parlent de l’algèbre comme d’une personne de leur connaissance ». Ici, c’est l’histoire, la philosophie, l’économie et, pourquoi pas, le Talmud.

Il ne s’agirait pas, Dieu préserve, de dénigrer qui ne possède pas une certaine quantité d’instruction : c’est l’Etat ou la famille qui les a laissés ainsi, à la rigueur, qu’il faudrait dénigrer. Non, il ne s’agit pas d’un mépris quantitatif (car oui, je méprise l’attitude de cet épigone de Soral, comme celle de Soral lui-même et de tous ceux qui lui ressemblent) mais bien qualitatif ; le demi-habile n’est pas celui qui sait peu mais celui qui, sachant peu ou beaucoup, se croit en droit de mépriser les simples, de faire la leçon aux maîtres, de traiter toute chose comme si elle lui appartenait, de se sentir libre alors qu’il est asservi, de se dire savant quand le sage se sait ignorant et quand le disciple des sages n’en sait parfois pas assez pour se sentir pleinement ignorant mais le dit parce qu’il sait tout de même qu’il l’est – et cherche toujours la vérité. L’esclave « Alber Cohen » n’a rien à chercher : il a trouvé Soral et ses vérités prémâchées et même préchiées.

Je songe en écrivant cela au témoignage du grand Erri De Luca au sujet de Pasolini.

« Dans une discussion », écrit-il, « il prenait la position la plus extrême, radicale. Il stimulait, invitait à se former une opinion propre, en désaccord avec lui. […] Il venait aux manifestations. En 1968, il a écrit un poème qui prenait le parti des policiers contre les jeunes manifestants mais il est passé de l’autre côté. Je l’ai rencontré dans les manifestations, il venait en observateur, il était isolé parmi ses contemporains, doté d’un grand courage physique. Nous le protégions. Il avait une allure très différente de la nôtre, il portait une chemise, une cravate, un trench blanc. »

On trouve dans ce Talmud que je connais bien mal – mais que Soral prétend si bien connaître – la touchante histoire d’une amitié, celle de Rabbi Yohanan et de R. Shimon ben Lakish, le second étant un ancien gladiateur qui devint l’élève du premier. Cette histoire convient bien, me semble-t-il, au propos d’Erri de Luca. Il est raconté au sujet des deux amis (Bava Metzia, 84a) que lorsque Rabbi Shimon mourut, l’autre fut plongé dans un grand désarroi. Lorsqu’on voulut le consoler en lui amenant un étudiant à l’esprit subtil qui trouvait sans cesse des arguments à l’appui de ses thèses, il s’écria : « Quand j’énonçais une loi, le fils de Lakish élevait vingt-quatre objections, qui donnaient lieu à vingt-quatre réponses, qui amenaient à une compréhension plus profonde de la Loi, mais toi tu préfères me dire : Cet enseignement vous donne raison ! »

Soral, avec son manque d’humour habituel, appelle cela « talmoudiser ». Eh bien ! Il faut croire que c’est la liberté, la lutte qui fait peur à cet émasculé des méninges. La liberté des autres. Ce qu’il ignore néanmoins est qu’on n’est pas libre seul : le tyran n’est pas libre, le gourou non plus. Talmoudisons donc, soyons libres : ruinons les vérités sacrées ou commerciales. Ah ! Inviter à être en désaccord avec soi : voilà bien d’un maître, d’un vrai. Ainsi furent, ainsi sont les miens. Je ne souhaite à ceux qui m’insulteront pour ces mots, que de trouver ce bonheur là, bonheur piquant, bonheur périlleux certes, mais intense. Celui de se pâmer devant une vidéo qui leur explique le secret de toutes leurs frustrations est plus immédiat mais il endort. Remarquez, c’est peut-être bien ce qu’ils cherchent.


[1] Je n’ai évidemment rien contre ces films, mis à part Fight Club que j’ai vu tard et qui, je dois le dire, m’a révulsé. Je parle ici de leur influence et c’est elle seule que je discute.

26 Commentaires

  1. En ce qui concerne l’affaire Siné, autant qu’il m’en souvienne, la messe a été dite. Maintenant, si cet ennemi très juvénile de la République — cf. CV — désire qu’on la lui joue une deuxième fois, à savoir que l’événement n’arrive pas trop tard pour être utile au salut de son âme, la chose ne devrait pas vraiment poser de problème à la philharmonie antiraciste. La partition existe. Il suffit donc de la rouvrir, et de l’exécuter.
    Nul ne prétendra que ce qui attira Barack Obama chez Michelle LaVaughn Robinson se limitait à des attributs d’ordre ethnique. Pour autant, nul n’oserait nier qu’un certain rapport à l’Afrique ait joué son rôle dans leur rapprochement durable. Qui cela va-t-il choquer que l’arrière-petit-fils d’un Juif de Salonique se soit senti une affinité profonde avec l’arrière-petite-fille d’un rescapé d’Auschwitz? Qui aurait la bestialité de désigner à la vindicte populaire le principe d’attraction psychique dès lors que ce dernier s’attache à préserver un héritage, à partager une conscience difficilement pénétrable à ceux qui ne la vivent pas comme une sorte de devoir envers ceux qu’ils comprennent mieux de l’intérieur, en tout cas, différemment de ceux qui l’embrassent depuis le dos de l’enveloppe, sachant que l’extériorité dont nous parlons réside au tréfonds de l’unité hominienne, et qu’une autre dimension satellitaire s’accroche au regard que porte tout individu sur l’Autre irréductible, quelles que soient les digressions évolutionnaires qu’il ait en partage avec les autres?
    Alors : pourquoi rappeler le passé de Siné plutôt que laisser le petit père antijuif remonter son long fleuve tranquille? Eh bien : nous menons actuellement une guerre de type idéologique. Une guerre des idées contre une guerre idéologique. Nous commençons tout juste de comprendre que ce n’est pas en plaçant sous vidéosurveillance l’intégralité des intégristes que nous aurons les moyens de les faire disparaître d’un coup d’interrupteur. Nous n’aurons écarté la menace qu’à partir du moment où nous l’aurons déracinée. Et nous savons parfaitement où elle prend racine. Dans le fascisme de dernière génération. Siné nous a ramenés à la vieille époque où l’on avait fait de l’antisémitisme un courant politique. Ne pas remettre le nez d’un homme dans son passé criminel, le principe vaut pour un saint homme de la veine de Rech Lakich. Dans le cas où le coupable n’est jamais passé aux aveux, et donc, n’a jamais entrepris une quelconque action qui aurait pu lui permettre de réparer ce qu’il avait détruit ou cherché à détruire, le passé se confond avec le présent.

  2. Balance & roule : Faut-il le préciser, insinuer que j’accuse Philippe Sollers d’exercer une influence sur le djihadisme français revient à tenir un discours diffamatoire envers moi, lequel — «Damned!» — n’est pas sans effet sur lui.

  3. Prôner l’égalité, et non l’identité ou, mieux encore, prendre l’égalité pour socle de son identité. La France de Cambadélis pourrait être la mienne, à une condition. Qu’il convienne avec moi que la France est une démocratie représentative. Il est donc nécessaire que ceux qui représentent les Français se soient bien pénétrés de ce qu’ils sont*. Avoir décidé que la République française conserverait dans son ADN ce principe vital que représente l’égalité en droit, cela implique une action politique visant à préserver, coûte que coûte, à toute heure, de toute part**, l’ADN égalitaire des Français. — Prescriptum : Éviter si possible d’appréhender le concept de Français en lepéniste. — * Ce n’est pas parce que les jeunes candidats au Jihâd ne partagent pas les repères qui sont les nôtres qu’ils sont dépourvus de repères. Si leur corset de tabous culturels ne les prédispose pas forcément au naufrage fondamentaliste, il y a fort à parier qu’il favorise chez eux le glissement progressif du déplaisir d’être Français. ** On estime la valeur du mal comme celle du bien, en terme qualitatif et non quantitatif. La dégénéralisation du problème fasciste ne diminue pas, en l’espèce, le potentiel de nuisance qu’il revêt.

  4. Monsieur Haziza,je passe par le biais de cet article sur Soral (dont je me fous éperdument!!!);afin de vous féliciter et remercier pour l article intitulé: »Delenda est Carthago ».Enfin,des mots assez justes(meme si j ai encore qques poussières de réserve),des mots qui soulagent un peu les maux et une reconnaissance lucide de la réalité,pour cela je vous remercie,pourtant,je n apprécie ni mr Finkielkraut,ni mr Zemmour,ni mr Lévy et meme pas mr Valls!!Merci pour votre justesse.En ce qui concerne mr Soral et ceux qui le soutiennent,je pense sincèrement qu ils ne méritent pas autant d énergie gaspillée.Cordialement

  5. Si Soral n’est pas invité sur les plateaux télé, ce n’est pas en raison d’un soi-disant complot, comme il essaie de faire croire pour se donner de l’importance, mais tout simplement parce que c’est un idiot sans intérêt qui transmet des idées dangereuses ! Faut-il encore le rappeler ??

  6. La condamnation de Soral pour propos antisémites est une évidence. Le masque tombe, la justice n’a pas été dupe.

  7. Votre ton haineux et revanchard gâte malheureusement la qualité de vos arguments… C’est dommage…

  8. Je vous soutiens et j’ai lu avec grand intérêt tous vos textes. Cependant, vous perdez votre temps réclamant de Soral une réponse. Ne vous abaissez pas à attendre un signe de sa part…

  9. Pourquoi ne pas débattre directement avec Soral comme il le désir tant ? Soral ne demande que ça…Davis Isaac Haziza devrait le mettre ko au premier round…Nan ?

    Soral est très critiqué mais jamais invité à s’expliquer et il est normal de se demander pourquoi!

  10. C’est une blague cette réponse ????

    « Il est important de comprendre la colère du goy »

    Voilà qui, l’air de rien, démolit tout l’argumentaire emprunt de lyrisme de monsieur Haziza fils pour donner raison à Soral !

    En effet, je décèle dans ce commentaire tout le mépris et la suffisance de ceux dont on a pas le droit de parler et que Soral dénonce !

    Attention à la colères des goys… certains écrivent sans faire de fautes d’orthographe…

  11. Cher Monsieur
    Quelle haine dans vos propos !!
    Vous faites du Soral en pire…
    Quelle « classe des bas fonds » mon cher !

  12. Vous excuserais mes lacune orthographique quand même ^^
    Mais je pense que vous n’aviez pas besoin d’épiloguer de la sorte sur soral/bonnet qu’importe sont sobriquet nominal enfaîte,
    même si j’observe le combat soral/haziza (votre père) depuis la petite phrase de soral , a l’époque personne ne pouvait savoir que sa aller prendre des proportion aussi grande.
    Est-ce que faire de la publicité ainsi a soral aide dans le combat contre l’antisémitisme ? je me le demande mais le plus important c’est la condamnation , cela clos un chapitre.
    Même avec la fins de cette petite histoire et malgré votre précédent billet sur soral je me demande si sa en valait la peine , pas que vous n’avais pas bien défendu la communauté juive contre soral , jamais vu une réponse aussi clair à soral sur le talmud et dieu sait si soral en n’a sortie des bêtise et absurdité , des faux et des rumeurs démentis depuis des lustres , mais enfin quelqu’un avait fait le travaille ,
    Même si je pense que vous avait un regard un peux caricatural sur la mouvance soral et sur les « conspi » en général je ne connait pas assez votre avis sur la question et de toute façons deux billet d’humeur sur soral n’est pas suffisant pour comprendre totalement votre point de vue général.

    Après avoir vu vos deux texte et surtout ce dernier , une seul question demeure pour moi et vous excuserais mon panache de vous l’a pauser n’est ce pas ^^ mais Pourquoi n’avait point aimer « Fight club » « leurs influence vous a révulser » comme vous l’avait dit , qu’est que vous entendait par la? je me permettrais pas de vous demander un petit texte comme celui çi d’explication , vous avait d’autre « chat à fouette » mais quand même… ma curiosité demeure.

  13. Face à des faits, Soral est sans recours.
    Il ne sait faire que dans la désinformation, le conspirationnisme et la haine.
    Vous n’obtiendrez pas de réponse. Dommage.
    Il sait que le débat argumenté jouera toujours en sa défaveur.

  14. Pourquoi vous acharnez vous sur cette homme ?

    « L’antisemitisme n’est pas une opinion, mais un délit » nous répète t-on a tue-tête, mais dans le cas de Soral je n’y vois qu’un délit d’opinion.

    Et que penser d’un BHL qui se répand dans les media pour nous expliquer que les juifs sont le trésor des nations ou d’un Valls qui décrète que les juifs sont l’avant-garde de la République…et maints autres exemples pourraient illustrer ce « sujet Juif » dans la société française.

    N’y a t-il pas d’autres arguments que le procès et les agressions physiques pour contredire les propos de Soral ?

    Vraiment ?

  15. Le combat est inégal. Nous sommes dans une société où le débat est biaisé car bâti sur le Mensonge (vous savez à quoi je fais allusion), par l’infiltration par tuilage, depuis des décennies, aux plus niveaux de saboteurs et d’idiots utiles, y compris dans la magistrature. Les Français sont de moins en moins dupes. Attention à l’effet boomerang !

  16. Tu écris très bien, de bonnes références.. On sent le bon élève !!
    Je ne suis pas « Soralien » (cela existe t’il ??), mais il y a une chose dont je suis sur : dans le cadre d’un débat sans thème particulier et sans question surfaite, tu ne tiendrais pas 15 min sans passer pour un rigolo..
    En revanche, avec un tel style littéraire, je trouve que tu pourrais avoir de plus amples ambitions que de faire le pseudo commentateur de société.. Je n’ai pas vraiment entendu parler de toi pour l’instant mais j’espère que tu trouveras une voie digne de tes capacités.
    A bon entendeur

  17. Il faudrait peut-etre que vous ayiez l’humilite de vous dire que vous ne boxez pas dans la meme categorie que Soral. Vous n’etes pour l’instant qu’un fils a papa, dont le papa n’est pas non plus connu pour ses idees mais pour etre la tete de Turc de Soral. On dirait un caprice de gamin « Mais euh Soral il veut pas debattre avec moi ». Quelques soient ses idees, vous ne pouvez pas nier qu’il a acquis une grande culture politique et que debattre avec un « fils de » de meme pas 30 ans, avec n’a rien a lui apporter. On dirait que c’est plutot vous voulez vous faire insulter par Soral comme papa pour vous sentir exister et vous donner une certaine legitimite. C’est lamentable.

    P.S Et puis vous parlez de haine mais votre titre n’a rien de pacifique.

  18. Vous faites preuve de beaucoup ’empathie à l’égard de ce mégalo! Mais votre analyse est très juste.
    Méfiez-vous tout de même de ne pas vous laisser envahir par le syndrome de Stockholm.
    On trouve sur son site ou youtube la captation d’une de ses conférences où des jeunes Musulmans au début des questions-réponses
    ne sont pas d’accord avec ce que raconte Soral. Et au lieu d’engager le débat ou démarrer un échange, il s’énerve sur la première question
    en répondant au jeune un truc genre « Ta question est con, au suivant ». Le second très courageux continuent sur la lancé du premier en présentant la chose différemment et là Soral se met à péter un plomb en se mettant à hurler : « Moi je suis quelqu’un de très intelligent. ».
    Sans doute a t’il fait une inversion et ce compliment était à destination de son interlocuteur ou alors cela voulait simplement dire qu’il ne répondait qu’à ce qu’il voulait… Toujours est-il que ça lance un gros froid dans le public et que le public n’ose plus que dire des banalités par la suite genre « Vous avez raison, vous m’avez ouvert les yeux, mille merci. Aurais-je le droit d’acheter un de vos ouvrage et d’avoir une dédicace? »
    De mémoire c’était une conférence à Toulon et c’est tout au début de la 2ème ou 3ème vidéo. La dernière puisqu’il s’agit des questions réponses. Dans un autre registre il y en a une vielle vidéo de lui lors d’une journée de dédicace d’auteurs à sciences-po où à force de s’accrocher à sa table, il finit par se faire sortir par la police et c’est juste il ne finit pas par faire une crise de nerf en se roulant par terre.

    Pour le Bataclan non seulement il s’est moqué de toutes les victimes en racontant au passage que si Bastille est devenu un quartier branché c’était grâce à lui en 1980 et qu’il y a 35 ans il aurait pu se trouver au Bataclan… Mais que comme pour tous les autres attentats ces jeunes Musulmans étaient piloté par Israël, le Mossad, La DGSE, DGSI, etc Il a traité cet énorme drame de façon très sadique On sentait que ça le faisait jouir tous ces jeunes assassinés et estropiés dans une marre de sang? Sans doute en partie parce que le groupe est Etats-Uniens.

    Vous connaissez autant que moi, je pense, sont processus quand il y a débat d’idées.
    Il répète plusieurs fois ce qu’il veut faire croire.

    Si il est contredit et mis en difficulté, il fait une comparaison avec les sports de combats et laisse sous-entendre qu’en plus d’être très intelligent, il est aussi très fort et que son poing de vue tu le comprendras mieux avec la douleur et la peur.

    Puis si il se retrouve comme un con à poil avec une déconstruction total de son argumentaire bidon.
    Il s’en remet à Dieu, Jésus, la foi. La vraie foi! Celle des Templiers et des Croisées qui faisaient couler le sang.

    Quand vous citez Fight Club, je suppose que vous faites référence à une de ses dernières vidéos où il fait l’éloge avec un des ses amis/associés/adhérents des combats de Free Fight ou MMA interdit en France.
    A nouveau il est complètement paradoxal, antagoniste, etc de la part de Soral d’admirer ce « sport » de combat ultra violent et barbare d’un autre temps puisqu’il a été développé médiatiquement et a pris l’ampleur qu’on lui connait aux USA.
    USA qui est l’ennemi que s’est choisi Soral dit A.B.S.

    Ce n’est pas par amour du sport qu’il s’intéresse au MMA, mais parce que dans les mois qui viennent il serait possible que des combats soient autorisés et pour agrandir sa holding, Soral rêverait d’étoffer sa filiale »sport » dans laquelle actuellement il y a ses cours/formations boxes Française, ses DVD de formation et les stages de survivalisme.
    Devenir promoteur, organisateur de combat de MMA. Monter un team Français de combattants
    (dans lequel on ne trouverait pas que des Français dit de souche).

    C’est ça qui l’excite dans cette histoire et pour cela qu’il prend comme partenaire Eric Sancery qui vend/organise des voyages clef en main (pour les vieux et les gens valides qui ne sont pas capable de se déplacer seul dans une ville qu’ils ne connaissent pas.) et a été multiple champion de France d’un sport de combat? Mais hormis dans la vidéo de Soral, moi je ne vois rien sur internet au sujet de ses nombreuses victoires. Certainement un coup de censure des Sionistes, du Mossad, des USA, des services secrets, de Oui-Oui et Gédéon le canard.

    Moi ce que je vois la derrière et je suis prêt à prendre les paris (pour le fun!).
    C’est que les combats de MMA ayant battu des records d’affluence en PayPerView aux Etats-Unis, Soral vendant depuis un an ses vidéos en PayPerView il a une idée derrière la tête.
    A savoir par exemple monter une équipe de France de MMA qui irait combattre à l’étranger avec une retransmission en PayerPourVoir.
    Le combat se déroulerait dans un des pays de l’EU où c’est autorisé et les gens qui voudraient y assisté en IRL achèteraient leur ticket/transport/séjour chez VTR l’agence de voyage de Éric Sancery. Les moins fortunés composant la majorité de son fans club pourraient se consoler en achetant la retransmission en direct chez papy Soral…
    Aujourd’hui au delà du fait que les combats de MMA sont interdit en France, si un licencié Français en boxe ou/et Arts martiaux se fait attraper dans un combat pro payant à l’étranger on lui retire sa licence afin qu’il ne puisse plus enseigner. Donc ça calme une minorité de gens qui sont licencié en sport de combat et ne veulent pas perdre leur licence.
    Par contre, on trouvera toujours des gars qui n’ont plus grand chose à perdre sortant de peine de prison, étant dans une situation familiale fragile tel séparation/divorce ou fragile eux même psychologiquement tout simplement.

    Il est certain que ce cher Mr Soral se verrait bien avec une couronne de laurier sur la tête dans un amphithéâtre à décider à coup de pouce qui il élimine et qui il gracie. Pour qui il fera sortir les fauves et qui sera supplicié par la crucifixion. Exactement ce que fait Daesh aujourd’hui (Daesh/EI qui d’après Mr Soral n’est que la création des USA, d’Israël, des services secrets Français et de Oui-Oui.)

    Ca qui me fait le plus peur Mr Haziza ce ne sont pas les Soral, Dieudonné, Louis et consorts, mais toutes les personnes qui croient
    à ce qu’ils racontent.
    Alors c’est vrai qu’Israël ne respecte pas beaucoup les droits de l’homme avec les Palestiniens et qu’il serait bon de stopper cette politique de coloniser des terres dont on n’a pas la propriété et il est vraiment important que la Palestine obtienne un statut officiel au plus vite (depuis que je suis né en 68 j’entends ça…). Mais avec la reconnaissance de l’ONU, des USA, France, etc de la Palestine comme état ça me semble en bonne route.
    Détruire Soral & consorts c’est comme pour la drogue, vous aurez de nouveaux dealeurs trop content de prendre la place.
    Il faut expliquer, éduquer ici. Mais également qu’Israël y mettent un peu de bonne volonté.
    Vous êtes bien placé pour savoir que quand un peuple est opprimé ça fini par exploser.
    Et à chaque fois qu’un Palestinien commet un attentat ou un crime, Israël puni en occupant plus de terre.
    C’est quoi la finalité de tout cela? Qu’Israël petit à petit occupe toute la Palestine?
    A chaque fois que des accords étaient sur le point d’être signé et approuvé par la communauté International,
    Israël a toujours refusé au dernier moment.
    Je comprends bien que tout cela est compliqué.
    Mais si Israël s’entête à continuer de ne pas vouloir trouver d’issue à cette crise vous aurez de plus en plus de petit Soral,
    Dieudonné, Ayoub, Meyssan, Louis…

    Cordialement,

    jmi

  19. Monsieur,
    Même si je partage nombre de vos idées, de vos combats ; même s’il m’est agréable d’ajouter que la plupart de vos billets me sont nourriture et éclaircissement, permettez-moi cette fois, non de ne pas me reconnaître dans vos propos, mais au contraire de reconnaître certains de mes penchants contre lesquels il me faut lutter (presque) en permanence : Le ressentiment contre un adversaire -et même un ennemi- et l’irrépressible élan à m’acharner quand celui-ci est K.O.
    Un billet bien trop long, qui convoque de bien trop dignes élans pour un telle personnage.
    Ayons le triomphe modeste ; après tout ce pitoyable personnage n’est -n’était, dirai-je ! ni le plus dangereux, ni le plus solide, ni le principal de nos ennemis.

  20. Le nom d’Alain Soral réapparaîtra chaque fois qu’il servira à percer à jour un entubeur de première ou seconde classe. Nous lui reconnaissons au moins ce mérite d’avoir toujours annoncé la couleur de son âme sans chercher à la couvrir d’un vernis d’humeur, d’une poudre à hésiter entre le lard et le cochon. Avec lui, les vessies seront systématiquement substituées à vos lanternes qu’il se réjouira de laisser humourir à petit feu. Il était donc naturel que celui à qui le nom éblouissant du héros cohénien fit tant d’ombre prêtât aux citations ad hominem. Il est l’identifiant des arnaqueurs de la citoyenneté, à révéler de toute urgence.
    Certes persécuté, Soral se dit victime d’une conspiration énorme comme le nez d’un Juif au milieu de sa propre figure. Je ne lui donne pas tort lorsqu’il dénonce un complot mondial qui s’ourdirait dans les coulisses de l’humanité, complot dont la civilisation suprémaciste qu’il incarne ferait les frais. Les nazis doivent effectivement faire face à une épreuve de grande ampleur depuis soixante-dix ans. Une traversée du désert leur est imposée qui aurait pu s’avérer fatale s’ils n’avaient pas été capables de se ressourcer dans le conspirationnisme. Ils tiennent difficilement, mais ils tiennent vaillamment, chevaleresquement, ils se tiennent prêt au cas où un signe avant-coureur de régression à l’an Mille viendrait à illuminer leur petit coin de paradis cruellement abâtardi.
    Il y a pourtant un point sur lequel Soral et moi devrions tomber d’accord. On ne débat pas avec son combat. On ne discute pas de la Shoah avec Hitler. On dispute encore moins sur une matière fissile de l’esprit avec un organisme cybergéniquement frelaté. On ne fait pas valoir son chien d’œil andalou face au couteau à huître. Tout cela, on le réserve à ceux qu’on estime disposés à lire dans notre pensée. Le nazi d’affirmation cherche à débattre dans un contexte où parler avec l’Autre représente pour lui la seule façon de se faire entendre. Bonne ruse que celle du coupeur de langues feignant un goût immodéré pour le roulage de patin. Aussi, la diaspora de Babèl prendra garde à ce que la langue du démocrate n’entortille pas la sienne au risque d’en ressortir bien pendue sur le mode strangulaire.

  21. Cher M.Haziza vous écrivez très très bien …C’est vrai rien à redire là dessus . Mais à vous lire je sens bien que ce M. Bonnet dit Soral a dû « sacrément » vous blesser pour que vous vous fendiez d’un tel « pavé » aux accents « soraliens » en effet, sans être l’un de ses plus grands fans ou « adeptes » (c’est comme ça qu’on appelle les gens qui lisent ou regardent les vidéos d’un type que vous qualifiez vous même de « gourou » ? ) je connais un peu ses vidéos et j’ai lu son livre « Comprendre l’Empire », et je suis forcé de constater que vous utilisez quelques unes de ses formules et ce de manière involontaire ! Bien sûr je ne parle pas des expressions ou des termes que vous mettez entre guillemets (n’importe quel cerveau à peu près bien « élevé » par ses parents, qui a été à l’école publique ou pas et qui a une vie amoureuse épanouie sait que les guillemets servent aussi à reprendre les termes de quelqu’un …) mais c’est « étonnant » de la part de quelqu’un que vous dénigrez .
    Si j’ai mis entre parenthèses les notions d’avoir été quelqu’un de bien élevé, d’avoir été choyé par ses parents, d’avoir été correctement instruit (oui j’ai 43 ans et à l’époque les règles d’orthographe devaient être respectées, tout du moins le mieux possible,) d’avoir une vie amoureuse aussi régulièrement que possible épanouie et passionnée, même si la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et je rajouterais (je sais mes phrases sont très longues vous me pardonnerez je ne suis ni « écrivain » ni « journaliste ») que lorsqu’on a une bibliothèque aussi fournie que possible (et dont on a lu chacun des ouvrages bien sûr et qu’on les a un tant soit peu compris (au plus c’est mieux !) donc on n’a pas le droit d’adhérer aux analyses de Soral ? ou d’apprécier sa vision des choses sur de nombreux points ? En géopolitique par exemple ? faut-il être un géopolitologue « diplômé » pour comprendre que les médias de type BFM ou LCP et consorts e nous raconte pas l’histoire « réelle » des « printemps arabes » ou de ces guerres « humanitaires » et en particulier celle qui se joue depuis quelques années en Syrie ? ou suis je un de ces « salauds » de complotistes ? antisémite ? si je pense qu’israél a de très très grosses responsabilités dans celle ci tout comme la Turquie et la France et les States ? ou faut-il avaler tout cru ce que nous raconte votre père et ses confrères ?
    Pour conclure rapidement vous haïssez Soral c’est votre droit ! mais de grâce ne mettez pas dans le même sac les gens qui trouvent quelques intérêt dans certaines de ses analyses !! Vous savez ce qu’on dit des gens qui font des généralités ? Je sais que oui ! et c’est ce que vous n’avez cessé de faire . Amicalement . Riket Cosmix