On ne va pas non plus applaudir. Ce que la Suisse vient de faire, à savoir relâcher Polanski, est la moindre des choses. La Suisse vient de rectifier sa lâcheté. La Suisse vient de rectifier la Suisse, et j’en suis heureux. Si je n’applaudis pas, c’est parce que je trouve normal que le bourreau cesse de s’acharner sur sa victime. Quand un bourreau laisse son supplicié tranquille, je ne saute pas de joie: ma colère continue d’une autre façon. Je suis soulagé que les sévices s’arrêtent, mais je suis outré qu’ils aient pu exister. Je ne félicite pas un tortionnaire quand il cesse de torturer. Je ne serre pas la main d’un délateur le jour où il ne dénonce plus. Je ne l’accueille pas en héros, je ne lui envoie pas de bouquet de roses. Un an de prison, c’est un an de vie usurpé. Les jours vécus dans l’outrage sont décomptés de l’existence. Ils ont été vécus à la place de jours heureux, vierges d’injustice, d’aveuglement, de haine.
Je ne suis pas non plus naïf : les raisons pour lesquelles la Suisse a libéré Polanski sont, sans nul doute, aussi moches que les raisons pour lesquelles elle l’avait arrêté. Il n’y avait pas d’antipathie à l’égard de Polanski dans son arrestation ; il n’y a pas eu de sympathie pour Polanski dans sa libération. Son arrestation est de même nature que sa libération: de nature suisse, profondément floue, économique, financière, car la Suisse, je vous prie de ne jamais l’oublier, est le petit chien dévoué des Etats-Unis. Et les Etats-Unis, bien sûr, méprisent la Suisse de toutes leurs forces, car le maître méprise toujours, non pas son esclave, mais celui qui se propose de devenir son esclave sans qu’on lui ait rien demandé. La Suisse se soumet au plus fort, mais passe sa vie entière à le nier. C’est pour cela que j’aime les Suisses et que je les plains. C’est pour cela qu’ils deviennent fous dans leur Suisse contradictoire qui a inventé le courage lâche et la lâcheté courageuse, la liberté soumise et la soumission libre, l’indépendance enchaînée et l’enchaînement indépendant, la neutralité calculatrice et le calcul neutre. Je plains les Suisses d’avoir sans cesse à défendre un pays sans queue ni tête, sans culture, sans passion, sans avenir, sans réalité, sans humanité, sans destin, sans dessein. La Suisse n’existe que par ce qu’elle empêche. Ce n’est pas un pays qui autorise, c’est un pays qui interdit. C’est un pays qui ne libère que ce qu’il a déjà arrêté. C’est un pays qui rend gais uniquement ceux qu’il a préalablement rendus tristes. C’est un pays qui ne caresse que ceux qu’il a blessés. Qui ne fait rire que ceux qu’il a fait pleurer.
Je ne pourrais pas être Suisse, parce que je ne pourrais savoir qui je suis, où je suis, quand je le suis. La Suisse n’est pas l’Italie, mais presque, n’est pas l’Allemagne mais elle aurait pu, n’est pas la France mais elle aurait dû. C’est une congrégation de géographies flottantes. Une juxtaposition aberrante de voisins méchants, qui ne se rassemblent que pour désigner plus étrangers qu’eux. La Suisse n’est uniforme, n’est une, n’est soudée que lorsqu’il s’agit de m’envoyer, comme un seul homme, des menaces de mort (1358 exactement) parce que je défends un homme, Roman Polanski, qui aimait la Suisse mais que la Suisse n’aimait pas.
Il est toujours dangereux d’aimer la Suisse: elle ne le vous rend jamais. Demandez à Einstein. En attendant, je dis merci à la Suisse. Du bout des lèvres. Avec un préservatif sur les lèvres. La Suisse va oublier Polanski ; et nous, enfin, oublier la Suisse.
Je vous conseil un petit livre la suisse face aux nazis de Stephen P . Halbrook . Bonne lecture
Monsieur,
je reviens sur un point de votre article pour préciser que je ne défend pas la Suisse dans cette affaire mais qu’au niveau « du petit chien dévoué des USA », on peut encore nous battre.
Wikileaks a publié ces jours des infos qui montrent que VOTRE chef de l’Etat est le plus « proche » des USA qui n’ait jamais été aux commandes en France.
Donc merci de prendre des pincettes lorsque vous critiquez à la va-vite un état de droit (et une démocratie très ancienne comme les USA d’ailleurs).
Faites liberez McTiernan!
« Un an de prison pour John McTiernan
Le réalisateur américain John McTiernan (« Piège de Cristal », « Predator ») a été condamné ce lundi à un an de prison pour avoir menti au FBI dans une affaire d’écoutes illégales.
Un+an+de+prison+pour+John+McTiernan
John McTiernan toujours n’en finit pas de se débattre avec la justice. Le réalisateur américain, à qui l’on doit notamment les classiques Piège de cristal et Predator, a été condamné ce lundi à un an de prison pour avoir menti au FBI dans une affaire d’écoutes illégales. Agé de 59 ans, le cinéaste, jugé coupable de fausse déclaration à un officier fédéral et de parjure, a en outre écopé d’une amende de 100 000 dollars. En 2006, il avait reconnu avoir embauché le détective privé Anthony Pellicano pour mettre sur écoute le producteur Charles Roven, avec qui il avait travaillé quatre ans plus tôt sur le long métrage Rollerball. McTiernan avait d’abord plaidé coupable, avant de se rétracter. Il avait alors été condamné à quatre mois de prison et 100 000 dollars d’amende, mais une cour d’appel avait annulé la sentence. En avril dernier, il a cependant été inculpé par une cour fédérale pour de nouveaux chefs d’accusation, qui lui ont valu d’être condamné ce lundi. John McTiernan devrait rester libre, sous caution, dans l’attente d’un jugement en appel.
Clément Cuyer avec AFP »
Free McTiernan!
Homo helveticus n’est pas un génome séquencé connu, ni même un caractère essentiel. Le suisse intrigue, la Suisse dérange, elle semble fermée. La société y est simplement organisée différemment qu’en France (nous prendrons ce cas d’espèce pour ne pas nous disperser). Le pouvoir y est administré de façon bien plus atomisée et horizontale qu’en France. Il faut parler d’une véritable union de pays, de groupes et de sous groupes et d’une structure très entrelacée. L’auteur aurait raison de rapprocher les Etats-Unis à la Suisse sur le plan des systèmes, s’il ne le faisait qu’au plan de l’esprit. La Suisse ne cache pas plus de trafics en tout genre que le reste du monde, sans doute pas moins. Le citoyen n’en sait pas plus. Un pays de secret, intégré au système qui le lui rend bien.
La Suisse est insaisissable mais la pensée suisse, en tant qu’elle s’inscrirait dans un universel, n’est pas plus dangereuse qu’une autre.
M.Polanski ayant été libéré, il faut pas se plaindre. C’est d’ailleurs moins une question de morale qu’une question de bon sens, son œuvre n’est pas décadente.
Correction: La Suisse primitive, seulement, n’a pas connu la guerre depuis ce temps là. Cet etat de fait imprime pourtant le climat intérieur et l’esprit du pays entier. Les cantons ont rejoint tous cette alliance primitive qui fut le moteur de sa construction. On aurait tendance parfois à confondre paix et passivité mais la paix apporte sa propre dynamique et permet tous les possibles au contraire.
En plus c’est beau la Suisse, faut voir les montagnes! On est bien-sûr un peu rudes parfois, comme les hommes du désert le sont, mais pas plus promis!
Je suis suisse, de gauche, critique envers certaines pratiques des banques helvétiques, mais, je dois avouer que ce texte est un torchon venant d’une personne ne comprenant strictement rien à notre pays…
Effectivement Monsieur Moix ne comprend pas (encore) qu’il est bien en-deçà de la réalité. Le secret y est une culture, en Suisse, y compris celle des plus crasses crapuleries dont les institutionnelles où, si les lois internationales et le tribunal de Strasbourg ne venaient pas régulièrement épingler ce pays et lui rappeler quelque base des droits fondamentaux, nous ne pourrions y avoir aucun espoir de justice. Ce pays se dit neutre? Effectivement, étant incapable ni n’ayant le désir de défendre convenablement les droits fondamentaux sur son territoire, dont ceux des enfants qui y sont violentés impunément, c’est une bénédiction pour l’Europe et le monde, que ce pays ne se mêle pas trop de questions qu’il ne peut saisir.
Yann Moix tente-t-il réellement de lancer un débat ou d’attirer sur lui, une fois de plus, la foudre helvète ? Ce n’est pas ainsi qu’il battra le record du nombre de menaces de mort, établi par un certain Rushdie (155’491 à ce jour, très exactement : y a du boulot, mon Yannou !).
Les gens ne sont pas dupes : de tes textes transpire beaucoup trop de masturbation intellectuelle. Tu te retrouves donc seul dans ton coin. Seul à jouir et à te vider de la substance que tu souhaiterais tant avoir.
Le nombre de personnes se tapant des propos du célèbre écrivain que tu es -célèbre pour quelques Suisses francophones furieusement nationalistes, je précise- se monte à plusieurs millions. Et ce même chez nos voisins helvètes.
Salman n’a rien à craindre et peut dormir peinard sur ses deux esgourdes.
Je suis un cinéaste et je n’ai pas aimé qu’on traite monsieur Polanski comme on l’a fait. Cette humiliation que j’ai ressenti violemment et nous sommes beaucoup je crois dans ce cas. Une humiliation ou tout ce que vous avez fais dans la vie, ne sert a rien; pas de rédemption pour les artistes – qu’on les jettes dans la fosse commune et qu’on n’en parle plus. C’était le sort qui nous guettait, il n’y a pas si longtemps de ça. Moi, je m’en fous de finir dans une fosse commune a vrai dire, mais ça dépend qui me jette dans le trou. Si ces des Suisses j’aurais quand même un peu les boules; comme quoi, ça dépend qui te jette. Petite critique amicale monsieur Yann Moix. Je crois que vous avez exagéré en faisant croire que l’arrestation de monsieur Polanski était lié a de l’antisémitisme. Je crois qu’elle l’ait mais indirectement. Elle est lié a son traumatisme personnel. Car, si on regarde la vie de monsieur Polanski, et qu’en on a vu ses films, on voit très bien que l’enfermement , la prison intérieur réprimé a fabriqué du transfert et de la pulsion. Nous savons tous, que le sujet n’étant pas transparent a lui même, s’exprime en pulsion et c’est cette pulsion qui produit de l’art en général mais aussi du désir et il faut faire gaffe a ne pas déraper. Ce qui est arrivé a monsieur Polanski , le pourquoi on l’accusait, c’est tout simplement du LOLITA en réel, avec passage a l’acte . Comme je fais parti de l’image, je dirais que monsieur Polanski est resté un enfant de dix ans du ghetto et même s’il en avait quarante a l’époque des faits, ça n’empêche que dans sa tête, il n’en a vais que dix. La est tout le problème. ÇA n’excuse en rien, mais moi, ce qui m’intéresse c’est de comprendre. C’est en revoyant ses films que j’ai compris ce qu’il lui arrivait. Si on est resté un enfant bloqué dans l’imaginaire, on ne peut que devenir un artiste, sinon, c’est l’asile public illico presto. Si on est resté bloqué dans son enfance, il faut voir les ramifications, en général terrifiante, fait de chaos, de paranoïa et de fragmentation du temps. Être bloqué comme enfant, c’est être pris par les contes, tous effrayant et comme on ne peut pas se défendre, on fabrique des outils, des boucliers, des capes , des épées, des masques, qui souvent ne servent qu’a vous enfoncer encore un peu plus. Oui, monsieur Polanski a encore dix ans et c’est pour ce là qu’il encore un grand cinéaste: Picasso ne disait-il pas , qu’il fallait du temps pour être jeune?
La France, par contre, a une morale exemplaire, évidemment. Jacques Chirac faisait de l’humanitaire, Sarkozy aussi quand il livre des centrales nucléaires à des gouvernements terroristes. Et la France n’est pas raciste, c’est pour celà qu’elle a créé des magnifiques parcs à bestiaux (les ghettos en banlieue) pour laisser ses émmigrés, sans avenir et sans espoir. Histoire qu’ils ne dérangent pas les habitudes de la bonne bourgeoisie des centres des villes.
Ah et j’oubliais… Elle ne doit pas cette immigration à une tradition humanitaire, non, la vraie raison est nettement moins humanitaire. Elle a colonisé la moitié de l’Afrique du Nord en son temps. Parce que fouetter des Magrébins pour qu’ils bossent, c’est moins fatiguant que de travailler soi-même. Et après, il y a des Moix pour trouver que tous les Suisses sont des racistes et des moins-que-rien.
C’est impressionnant quand même, votre vision extrêmement réductrice de vos voisins et notablement inexistante à propos de votre propre pays.
Juste préciser pour marc (3ème commentaire): en Suisse on élit pas les membres du conseil fédéral, et c’est justement une conseillère fédéral qui a prit la décision d’arrêter Polanski.
Sinon inutile de revenir sur ce texte de Moix, tout a été dit…
T’as raison, reste dane ton pays qui fait rire le monde entier 🙂
Ciao. J’aime votre verve.
J’espère juste que vous ne vous attaquerez jamais à l’Italie.
Mais je crois savoir que mon pays à moi vous plaît. Heureusement!
Et si nous mettions, rien que pour faire comme si, la splendide neutralité de l’Helvète, ainsi que son humour… et le nôtre dans le lot, et notre commun sens du burlesque involontaire par nature, à l’épreuve!
En ce matin du 17 mai 2018, monsieur Morand-Joye soutient avoir vu de ses yeux vu, le lac Léman expulser de son visage merveilleusement écrasé, une bulle aussi gigantesque qu’opaque, qui lorsqu’elle éclata, répandit un brouillard violet-vert, lequel ni une ni deux, se condensa une danse aux manières, fractalisées au ralenti, de Valentin le Désossé.
«J’rebaisse les yeux, continue Morand-Joye, avec le «les» à l’octave et l’«yeux» à la quarte, et voilà comme ça d’vant moi, une bitte d’amarrage, au milieu du lac!»
CNN et Al Jazeera calculaient déjà leurs angles de tir tandis que notre sous-marin nucléaire d’attaque, _ celui de Jean Sarkozy, ou non… Oui! c’était celui de Ségolène Royal, _ se désimbibait le nez risquant, de seconde en seconde, de tourner à la farce d’ivrogne. Arrive enfin madame la présidente de la Confédération, élue pour un an après un premier mandat effectué huit ans plus tôt, brandissant dents et torse de Pietragalla par la tourelle d’un char d’assaut.
«Comment on fait maint’nant?» sourit Doris Leuthard, avec l’«on» à l’octave, le «fait» à la quarte, «main» encore à l’octave, «t’nant» toujours à la quarte, lorsque soudain, vomi en majesté par le Titan de titane se redresse Max Linder, soulevant son haut-de-forme de soie noire sur son sourcil soulevé qui soulève l’une de ses moustaches avant d’en soulever l’autre.
Tu veux qu’on reparle du comportement de la France durant la guerre d’Algerie, t’es qui pour donner des leçons sur les tortionnaires.
Alors dans ce cas-là les suisses doivent être dingues, foux amoureux de Yann Moix. hi, hi, hi.
On dit que la haine est proche de l’amour. Vous devez vraiment aimer la Suisse à la folie…
Justement le fait qu’elle soit un brassage de 3 cultures, ça lui donne une identité plus forte…
Oubliez seulement la Suisse. C’est un pays qui vit très bien avec ou sans vos critiques. Apprenez à balayer devant votre porte avant de le faire ailleurs.
Ridicule tout simplement…La Suisse devrait ressembler à la France? la France ou les jeunes des cités n’ont droit à aucune chancè? La France ou lorsque notre nom de famille a une conotation Arabe ou Africaine nous n’avons pas de logement ou de travail decent malgré les compétence? La France ou l’on se vante de tout alors que l’on a rien? La France ou l’on suit les américains et anglais en afghanistan sans savoir pourquoi? La France ou les hauts placé s’occupent de l’Equipe de France de Football? Ou l’on polémique sur un entraîneur et sur des joueurs de Foot au lieu de s’occuper de ce qu’a vraiment besoin le peuple? La France ou Le Pen passe le premier tour des élections? La France ou les élus ont des miliers de promesses qui ne sont jamais appliquées? La France qui libère un tueur pour ne pas vexer les pays Arabes? La France qui…je m’arrêterais là M.Moix. Car malgré tout la France est un beau pays, avec une énorme majorité qui ne ressemble en rien a ce que je décris ci-dessus et qui ne vous ressemble en rien…Crâcher votre bile sur un pays dont vous ne connaissez RIEN est du niveau de votre président…
Mon pauvre Mr. Moix,
Il est vrai que la France est en mesure de donner des leçons sur la délation, voir votre histoire pendant la deuxième guerre mondiale, et plus récemment, les problèmes liés à l’insécurité, où les témoins doivent être très protégés pour pouvoir être entendu, où votre gouvernement est impétré dans des scandales politico-financiers, et j’en passe. Je pense que vous êtes bien placé pour disserter sur un pays que vous connaissez très mal.
Il est vrai, qu’ayant vu vos oeuvres cinématographiques, vous êtes une star…. Un prophète, devrai-je dire, alors je vous laisse patauger dans un pays qui ne fonctionne plus, qui agonise dans ses grèves, dans son insécurité, dans sa cour royale, et j’en passe…
A bon entendeur.
Chs
« La Suisse n’est pas la France, mais elle aurait dû »????? Permettez à une détentrice de triple nationalité (dont suisse et française) de hurler de rire, avec tous les gens qui ont un pied de chaque côté de la frontière et qui connaissent les avantages et les inconvénients des deux pays.
Et surtout, remercions la Suisse de rester ce qu’elle est, un havre de bon sens…et de ne surtout surtout pas devenir comme la France, ce pays dont on se demande où il va et sur quelle planète il vit, perdu dans son monde, son passé, ses mythes.
C’est une chose que je me suis toujours dit et que Moix résume ici : »Les raisons pour lesquelles la Suisse a libéré Polanski sont, sans nul doute, aussi moches que les raisons pour lesquelles elle l’avait arrêté ».
J’ai l’étrange sensation qu’on nous cache tout un tas de choses. L’arrestation de Polanski a servi de poudre aux yeux, les raisons de sa libération sont aussi très nébuleuses.
La Suisse n’est jamais très claire dans ses prises de position et là, il me semble bien qu’il a dû y avoir un accord avec les Etats-Unis. Un jour peut-être connaîtra-t-on la vérité sur cette affaire, qui à mon avis, doit être assez sordide.
« La Suisse n’est pas l’Italie, mais presque, n’est pas l’Allemagne mais elle aurait pu, n’est pas la France mais elle aurait dû ».
la Suisse n’est pas l’Italie non, elle n’a pas élu un clône de Berlusconi comme (omni)président. La Suisse n’est pas l’Allemagne, elle n’a pas organisé de rafles, comme l’a fait la Patrie des Droits de l’Homme dans ses années les plus sombres. La Suisse n’est pas la France ou l’on profane les cimetères juifs et ou les apéros islamophobes « saucissons pinard » sont légions.
La Suisse se fout de l’avis de Yann Moi: Sauveur autoproclamé de R.Polanski.
Défendre un pédophile nous rend pédophile par procuration?
Yann Moix, votre place est en prison !
Yann,
Tu nous fatigues.
Tu nous fatigues parce qu’un d’un côté, tu déclares plaindre les Suisses et les aimer, et de l’autre côté tu démolis le pays dans lequel ils vivent. Depuis quand critique t-on la maison de gens qu’on aime, en leur présence ? Surtout quand on n’a pas vraiment la possibilité de choisir sa nationalité, non ?
Qui te reproche d’habiter un pays qui vient de montrer au monde entier quels sinistres fanfarons (Domenech et sa clique) elle pouvait héberger ? Tiens, au fait : Ribéry et Polanski ont au moins une passion commune pour les jeunes filles…
Tu n’as rien à voir avec tout ceci, bien sûr malgré ton acharnement à défendre le sieur Roman et ne pas hésiter à pourrir un pays entier pour cela. Heureusement que tu n’es pas dictateur, on serait tous morts depuis longtemps.
Enfin bref tu as peut-être raison finalement , oublie nous et occupes toi maintenant de tes grands corrompus de ministres…
Un viol c est une vie entière foutue alors un an a cote c est rien
J’ai un peu de mal à vouer aux gémonies toute une population… Certes rien n’est parfait en ce bas monde, certes, nos gouvernants d’où qu’ils viennent se moquent de leur population.. cela concerne tous les pays dans tous les continents… Mais j’ai une vision tellement universaliste que je n’arrive pas à m’arrêter à une nationalité. Il y a 2500 ans, les pays n’existaient pas… On était à l’âge de fer. Les populations celtiques s’étendaient un peu partout en Europe… En Helvétie, il y avait une population celte… de l’autre côté du lac, il y avait les Allobroges, doux mélange entre les populations celtes et préceltes… Sur d’autres continents, les populations commerçaient. Puis il y a eu les conquètes romaines dans toute l’Europe avec ses mélanges… puis le Moyen-Âge… l’histoire continua… Nous sommes issus de mélanges… il faut en être conscient.
J’habite près de Genève… Et je cotoie quotidiennement le monde, c’est à dire des populations venant du monde entier… Et j’ai l’impression de voyager. Si je ne peux aller à l’Amérique ou jusqu’à l’Afrique, ce sont eux qui viennent à moi.
Merci de venir ici à Genève pour me faire rêver, o vous population du monde. Merci de m’apporter vos langues et cultures… Merci de me rappeler que le monde ne se résume pas à la vision ethnocentriste des Européens.
Merci car en lisant cet article, j’ai presque ri, tant j’ai pensé que ces paroles sont décalés avec ma réalité… Mon pays, ma région plutôt, est loin de votre réalité, de la perception que vous avez de mon horizon, de mon environnement… Heureusement…
Le monde est grand… il est au delà même des notions de frontières et de pays que vous véhiculez dans vos écrits. Un être humain n’est pas qu’une nationalité, une être humain se définit par d’autres critères… ABE.
Monsieur Moix,
Vous parlez de Monsieur Polanski comme étant la victime et de la Suisse comme étant le bourreau lui ayant volé une année de ça vie.
Je pense qu’il y a peut-être lieux de remettre les choses dans leur contexte, la victime ne serait pas plutôt Samantha Geimer sodomisée à l’age de 14 ans après avoir été saoulée et droguée par deux adultes. Ne lui a-t-on pas volé bien plus qu’une année de garde à domicile dans un chalet plus que luxueux à elle?
Il est facile de déverser son fiel sur tout un pays, tout un peuple, toute une région, uniquement par haine et pour soit disant défendre Monsieur Polanski. Toujours est-il que sont acte fût et restera à jamais un acte pédophile pour lequel il n’a jamais réellement payé.
Le genre d’amalgame que vous faite ont de tout temps créés des guerres, des génocides et de grandes atrocités. Vous vous pensez écrivant intellectuel, mais vous n’êtes qu’un pauvre personnage profitant d’une polémique pour faire parler de vous et pour cracher votre haine sur un pays dont apparemment, vous connaissez bien peux.
Décidément, on ne peut pas enlever une chose à cet écrivain.
Il sait susciter le débat… Pas évident de se mettre tout un pays à dos. Il a vraisemblablement touché à quelque chose de profond chez les suisses. De l’ordre de la blessure narcissique. Ce n’est pas rien.
Merci pour cette magnifique tirade.
Il est vrai que pour vous, français, il est plus légitime d’avoir un président qui demande à avoir le même site internet pour l’Elysée que son homologue américain pour combler son complexe d’infériorité, à porter une Rolex Suisse sans avenir, sans réalité et sans culture, à avoir un gouvernement qui dépense l’argent de son peuple avec indécence et sans vergogne, à avoir le plus grand taux de grèves du monde, à avoir les mêmes scandales politiques que l’Italie, pays de la camorra et de la corruption, un pays qui étale une équipe de foot pathétique pourrie par l’argent, un pays avec un superbe taux de chômage qui nettoie ses banlieues au karcher et j’en passe et des meilleures.
Il est vrai qu’il vaut mieux être le ridicule bouffon du monde que son petit chien.
Malgré tout, vos concitoyens viennent encore fourrer leur argent dans nos banques et nous, nous comptons vos billets et nous ramassons les intérêts pour passer nos vacances aux Etats-Unis (comme l’a déjà fait votre Président). Merci Bettencourt & cie.
alors là j’adore !!! BRAVO !!!
Il faudrait une grande pression internationale pour empêcher ce pays de s’engraisser grâce à l’argent sale du monde entier. Il faut arrêter un peu l’hypocrisie.
Amusant billet qui oublie un petit peu la comparaison avec la Gaule. Pays ridicule aux yeux du monde, replié sur lui-même, à la fierté mal placée. Composé majoritairement de pieds noirs et d’imigrés. Dirigé par un homme de petite taille dont les frasques politico financière en font un allié fort divertissant des banquiers privés suisses.
Crachez cher moix, crachez, mais votre tuberculose intellectuelle ne guerira pas vos blessures d’être si peu crédible… si Gaulois… si médiocre.
Je ne comprends pas que vous ayez reçu des menaces de mort ? Personnellement je vous souhaite de vivre le plus longtemps possible dans la culpabilité d’être aussi lamentable.
Tous ces propos sur la composition géographique de la Suisse et sur ce qu’elle aurait dû ou ne pas être (à choisir je préfèrerai être Allemand que Français 🙂 ) me fait fortement penser aux propos de Kadafi sur sa proposition de démanteler la Suisse et de la diviser entre ses voisins géographiques…..encore une fois les grands esprits se rencontrent…
Je ne partage pas l’avis de Yann Moix sur la Suisse mais ce commentaire n’a ni queue ni tête. Les deux déclarations n’ont absolument rien à voir. Vous forcez un peu votre commentaire.
What the hell are you talking about? Did the Americans put you up to this?!!
Quand comprendras-tu que les politiques suisses ne représente pas les Suisses??
Les politiques suisses ont été élus par les suisses, non? Peut-être pas, n’est-ce pas? Il se pourrait que ce soit par les banquiers, ou les milliardaires étrangers. Et dans ce cas, fort probable, tu aurais raisons. Les suisses seraient innocents.
Je n’ai rien contre la Suisse, franchement. Le texte de Moix me fait rire mais j’aime plutôt bien ce pays. Ou disons simplement que je n’ai pas d’avis. Mais ça m’exaspère à chaque fois que j’entends que le peuple n’est pas responsable de ses hommes politiques. Ce n’est pas vrai. Il faut prendre ses responsabilités. Avec ce genre d’argument Hitler pourrait revenir sans que le peuple allemand ait à rougir.
Ce que tu ignores Marc, c’est que malgré le fait qu’Hitler ait été élu démocratiquement, il totalement trompé le peuple allemand et les a pris en otages en dissimulant des idéaux fascistes sous une couverture socialiste. Je te suggère de faire ce commentaire à des Allemands et j’en suis sûr que tu en blesseras plus d’un. Tous les Allemands n’étaient pas des fascistes et ont autant souffert du régime Nazi que d’autres minorités. Relis tes cours d’histoire.
Je suis bien d’accord avec Yann Moix.
La neutralité ne peut être la principale qualité d’un pays. Un pays ne peut pas se définir en tant que « neutre ».
Un rideau peut avoir une couleur neutre, un papier, à l’extrême rigueur, peut être neutre, mais un pays NE PEUT pas être neutre.
Combien de crimes la Suisse n’a pas tus soi disant par neutralité?
Neutralité ici ne rimerait pas plutôt avec escroquerie, dissimulation, fourberie et surtout : profit.
Attention: je parle du pays. De ses hommes politiques mais pas de la population qui, elle, n’a pas choisi d’être suisse.