De Thaïlande le «Commandeur Exquis de l’Ordre de la Grande Gidouille» et admiré poète Benjamin Ivry me comunique :
En Roumanie, pays natal du plus célèbre mort-vivant de la planète, Dracula, se présenter devant un tribunal pour montrer qu’on est en vie n’est pas une preuve jugée suffisamment convaincante. Un habitant de l’est du pays, Constantin Reliu, l’a appris la semaine dernière à ses dépens : le tribunal de Vaslui a rejeté sa demande d’annulation d’un certificat de décès délivré à son nom en 2016, selon un jugement visible aujourd’hui sur le site du tribunal.
Parti travailler en Turquie au début des années 1990, Constantin Reliu, 63 ans, est revenu en Roumanie en janvier. C’est là que les autorités roumaines l’ont informé qu’il avait été déclaré mort par sa famille en l’absence de nouvelles de sa part, ont rapporté les médias locaux. Le tribunal n’a pas détaillé les raisons du rejet de la requête. Selon les médias roumains, celle-ci a été retoquée car formulée hors-délais.
Le retour de parmi les «morts» est particulièrement difficile pour le sexagénaire: faute de preuve officielle qu’il est vivant, il est privé d’existence administrative et ne peux pas être employé légalement ni bénéficier de prestations sociales. Sans contact avec sa famille partie à son tour à l’étranger, Constantin Reliu survit grâce au soutien des voisins. Il a indiqué vouloir lancer une nouvelle procédure pour prouver, avec l’aide de documents, qu’il a bien été en vie sans interruption ces dernières années.