Festival Cinespaña, Cinémathèque de Toulouse, Viva la muerte de Fernando Arrabal

par Fernando Arrabal

9 octobre 2019

Viva la muerte (1971) de Fernando Arrabal avec Mahdi Chaouch, Núria Espert, Anouk Ferjac Festival Cinespaña. Cinémathèque de Toulouse Synopsis : A la fin de la Guerre Civile, le jeune Fando est confronté à la disparition de son père. L’auteur de la célèbre Lettre au général Franco réalise un film éblouissant avec des scènes inoubliables. Du pur cinéma : l’un des plus flamboyants et ...

Viva la muerte (1971) de Fernando Arrabal avec Mahdi Chaouch, Núria Espert, Anouk Ferjac

Festival Cinespaña. Cinémathèque de Toulouse

Synopsis : A la fin de la Guerre Civile, le jeune Fando est confronté à la disparition de son père. L’auteur de la célèbre Lettre au général Franco réalise un film éblouissant avec des scènes inoubliables. Du pur cinéma : l’un des plus flamboyants et beaux films du cinéma de l’exil.

Fernando Arrabal. Biographie :

Fernando Arrabal (Melilla 1932) bien qu’il soit l’un des écrivains les plus controversés il a reçu: le ‘Pasolini’ de cinéma, le ‘Nabokov International du Roman’, le ‘Mariano de Cavia’ de journalisme, le ‘Grand Prix de Théâtre’, l’Espasa’ de l’essai, le ‘Wittgestein’ de philosophie, l’Alessandro Manzoni’ de poésie, l’Alfonso X el Sabio … A dix ans il a été ‘Premio nacional de superdotados’ et à présent il partage avec Marcel Duchamp, Benoît Mandelbrot, Man Ray, Max Ernst, Simon Leys, Umberto Eco ou Jean Baudrillard le titre de ‘Transcendant Satrape’. Il est un poète (plus de cent pièces de théâtre), cinéaste, romancier, essayiste, peintre… En 1955 (exilé) il s’installe en France. En 1967 il est arrêté par la police espagnole et ne sera libéré que grâce à une campagne internationale, menée notamment par François Mauriac, Arthur Miller, Samuel Beckett, Eugène Ionesco… Il écrit sa Lettre au général Franco en 1972). En 1975 il fait partie du groupe des cinq Espagnols considérés comme les plus dangereux par le régime. Fernando Arrabal est le seul représentant en vie de quatre avatars de la modernité : dada, panique, pataphysique et le surréalisme d’André Breton. Il fréquente Miro, Salvador Dalí, Pier Paolo Pasolini, Picasso, Luis Buñuel… Il voyage en Iran, au Japon, aux Etats-Unis, où il rencontre Tennesse Williams, Louise Bourgeois, Truman Capote, Andy Warhol…. En 1962, il crée le Mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky. En 2005, il devient « Promoteur insigne » de l’Ordre de la Grande Gidouille. Dix ans plus tard, exceptionnellement, un grand théâtre de Madrid a été baptisé à son nom : il est toujours « sans fonction »…