…Louise Joséphine Bourgeois, était née à Paris le 25 décembre 1911 et s’est occulté à New York le 14 merdre de l’an 137  de l’Ère ‘Pataphysique  (31-v-2010, apparent). Son prénom Louise est un  hommage à Louise Michel.   Son père  tenait une galerie au 174, boulevard Saint Germain à côté du Flore. Il y vendait des tapisseries d’Aubusson et des Gobelins.   De 1936 à 1938 elle habite à Paris à côté de la galerie d’André Breton. Elle en ouvre une  vendant des tableaux d’Eugène Delacroix, Matisse et Bonnard. En 1937  elle rencontre l’historien d’art américain Robert Goldwater (1907-1973)   Elle l’épouse et s’installe avec lui à New York. Elle s’inscrit aux cours du soir à l’Art Student League.  Elle a eu trois fils : Michel qu’elle adopte en France en 1939 à l’âge de 3 ans, Jean-Louis né en 1940 et Alain né en 1941.  L’araignée représente la mère, « parce que ma meilleure amie était ma mère, et qu’elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée ». Louis Bourgeois habite   dans le quartier de Chelsea (N.Y. 14) : 427 west 14 street   Ses premières œuvres se centrent sur  la procréation, la naissance la maternité, et l’autoportrait.  Le phallus   (le père), elle le baptise « fillette » et l’araignée la mère.    Entre 1967 et 1968 Louise Bourgeois met en scène des organes sexuels féminins et masculins dans son œuvre: des pénis dans sa sculpture de 1968 intitulée Fillette et immortalisée en 1982 par Robert Mappelthorpe .

Entre autres:

• En 1999 ,pour l’ensemble de son œuvre ,  elle  reçoit le Lion d’or de la Biennale de Venise.
• Le 21 septembre 2008, par une surprise mémorable, le Président de la République française Nicolas Sarkozy lui remet la Légion d’honneur  chez elle .
• En 2009, pour avoir marqué l’histoire des États-Unis, le National Women’s Hall of Fame.
• Et en  2009, peu avant de s’occulter, elle est honorée à New York, en tant que « Commanderesse exquise », par le collège de ‘Pataphysique de l’Ordre de la Grande Gidouille, remis par le Promoteur Insigne d l’Ordre

« Depuis 1980 je lui ai rendu visite tous les ans chez elle. La dernière en tant que Promoteur Insigne du Collège de ‘Pataphysique. J’ai réalisé avec elle  en las ediciones ‘ »Menú » (de Juan Carlos Valera) un livre de bibliophile:  ‘En la cocina de Louise Bourgeois’ le 9 juin 1994 en  huit exemplaires.   De ses toujours étranges  relations avec ma fille je viens de  réaliser le tableau  ci-joint »: Fernando Arrabal.