PIQUE NIQUE EN CAMPAGNE d’Arrabal

mise en scène Michel Jeannot

theatre.gourmandise@gmail.com
du 14 mars 2020 au 14 mars 2021

THEATRE DE LA GRILLE VERTE –

CHEZ MADAME MAISSE ELIANE

ST ETIENNE

Fernando Arrabal 

(César BIRENE; Revue Les Hommes sans Epaules extraits )

est né le 11 août 1932, à Melilla, dans le Maroc espagnol, sous la république. Son père, officier de carrière et républicain convaincu est, dès le début du soulèvement franquiste, en 1936, arrêté puis condamné à mort. Sa peine sera commuée en trente ans de prison, mais il mourra en 1942, lors d’« une tentative d’évasion ». Fernando n’oubliera jamais le destin de son père. Le traumatisme né de cette tragédie, marque la vie et l’œuvre de l’écrivain.

…bien qu’il soit l’un des écrivains les plus controversés, Arrabal a reçu un grand nombre de distinctions et prix internationaux (comme les prix de théâtre de l’Académie Française, de l’Humour noir, le World’s Theater, le Nadal, Goncourt espagnol). Son œuvre est traduite dans la plupart des langues (il est notamment l’un des auteurs francophones les plus traduits en Europe) et son théâtre parmi le plus joué au monde. Sa créativité multiple s’est aussi manifestée dans les arts plastiques qu’il a explorés dans un foisonnement de sculptures, peintures, collages, dessins, qui ont fait l’objet de nombreuses expositions et rétrospectives dans des galeries et musées de divers pays….Quand il ne voyage pas à travers les continents pour donner des conférences, assister aux représentations de ses pièces, « constater » l’état du monde et défendre les droits de l’homme, là où ils sont bafoués, Fernando Arrabal vit  à Paris.  César BIRENE

(Revue Les Hommes sans Epaules)

 (En français), Poésie : La pierre de la folie (Julliard, 1963), Cent sonnets (El Ultimo Parnaso, 1965), Humbles paradis (Christian Bourgois, 1985), Liberté couleur de femme ou Adieu Babylone (Rougerie, 1993), Arrabalesques, Lettres à Julius Baltazar (Rougerie, 1993), Diez poemas pánicos y un cuento,(Caja Sur y Rute, 1997), La Pierre de la Folie : Livre panique (Maelström, 2004), L’Adieu aux dinosaures, dessins de  Olivier O. Olivier, (Au crayon qui tue, 2009), etc.

Théâtre Théâtre I : Oraison, Les deux bourreaux, Fando et Lis, Le cimetière des voitures (Christian Bourgois, 1968), Théâtre II : Guernica, Le Labyrinthe, Le tricycle, Pique-nique en campagne, La bicyclette du condamné (Bourgois, 1970), Théâtre III : Le Grand Cérémonial, Cérémonie pour un noir assassiné (Bourgois, 1970), Théâtre IV : Le couronnement, Concert dans un œuf (Bourgois, 1969), Théâtre V : Théâtre panique, L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie, La communion solennelle, Les Amours impossibles, Une chèvre sur un nuage, La Jeunesse illustrée, Dieu est-il devenu fou ?, Strip-tease de la jalousie, Les quatre cubes (Bourgois, 1970 ), Théâtre VI : Le jardin des délices, Bestialité érotique, Une tortue nommée Dostoïevski (Bourgois, 1969), Théâtre VII : Et ils passèrent des menottes aux fleurs, L’Aurore rouge et noire (Bourgois, 1970), Théâtre VIII : Deux opéras paniques: Ars amandi, Dieu tenté par les mathématiques (Bourgois, 1970), Théâtre IX : Le ciel et la merde, La grande revue du XXème siècle (Bourgois, 1972), Théâtre X : Bella ciao ou La guerre de mille ans, Sur le fil ou Ballade du train fantôme (Bourgois, 1976), Théâtre XI : La Tour de Babel, La marche royale, Une orange sur le mont de Vénus, La gloire en images (Bourgois, 1979), Théâtre XII : Théâtre bouffe: Vole-moi un petit milliard, Ouverture orang-outan, Punk et Punk et Colegram (Bourgois, 1979), Théâtre XIII : Mon doux royaume saccagé (Inquisition), Le roi de Sodome, Le Ciel et la Merde II (Bourgois, 1980), Théâtre XIV : L’extravagante réussite de Jésus-Christ, Karl Marx et William Shakespeare, Lève-toi et rêve (Bourgois, 1982), Théâtre XV : Les délices de la chair, La ville dont le prince était une princesse (Bourgois, 1984), Théâtre XVI : Bréviaire d’amour d’un halterophile, Apokalyptica, La charge des centaures (Bourgois, 1986), Théâtre XVI I: Les « cucarachas » de Yale, Une pucelle pour un gorille, The red Madonna, La traversée de l’Empire (Actes Sud Papiers, 1988), Théâtre XVIII : La nuit est aussi un soleil, Roues d’infortune ou Jeunes barbares d’aujourd’hui (Actes Sud Papiers, 1990)., etc.

Romans : Baal Babylone (Julliard, 1959. Rééd. Bourgois,1971), Viva la Muerte (Bourgois, 1971), L’enterrement de la sardine (Julliard, 1961. Rééd. Bourgois, 1970), Fêtes et rites de la confusion (Alfaguara, 1966), La Tour prends garde (Grasset, 1983), La Reverdie (Bourgois, 1985), La vierge rouge (Acropole, 1986), La fille de King-Kong (Acropole, 1988), L’extravagante croisade d’un castrat amoureux (Ramsay, 1989), Champagne pour tous (Stock, 1992), La tueuse du jardin d’hiver (Écriture, 1994), Levitación (Écriture, 1998), Porté disparu (Plon, 2000), Champagne pour tous (Stock, 2002), Le funambule de Dieu (Écriture. Rééd. Plon, 2000),etc

Essais Lettre à Franco (Christian Bourgois, 1972)

 Le New York d’Arrabal (Balland, 1973), Le Panique (UGP, 1973), Sur Fischer Initiation aux échecs (éd. du Rocher, 1974), Lettre aux communistes espagnols. Songe et mensonge de l’eurocommunisme (Christian Bourgois, 1978), Les échecs féeriques et libertaires, articles (éd. du Rocher, 1980), Lettre à Fidel Castro (Christian Bourgois, 1983), Fischer, le roi maudit (éd. Phi, 1988), El Greco, le frénétique du spasme (Flohic, 1991), Tête de mort dans l’armoire (Jannink, 1994), Un esclave nommé Cervantès (Plon, 1996), Lettre à Staline (Flammarion, 2004), Houellebecq (le cherche midi, 2005). Dali, prémonition de la guerre civile (Invenit, 2013). etc

Films Viva la muerte (1970), J’irai comme un cheval fou(1972), L’arbre de Guernica (1975), L’odyssée de la Pacific (1980), Le cimetière des voitures (1981), Adieu, Babylone ! (1982), Jorge Luis Borges, Una vita de poesia (1998).