“« Lettre d’amour ». Como un suplicio chino”…les deux personnages de la pièce s’aiment. D’un amour possessif, maladif, dévorant. D’un amour « vampire ». Il s’agit d’une mère et de son fils, à la disparition du père, lui-même dénoncé par la mère durant la guerre. Quand le fils apprend l’acte commis par celle qu’il a enfanté et élevé, il est partagé entre haine et amour, dans l’espoir d’une réconciliation et le vœu de représailles sans relâche. La mère et le fils vont plonger dans une nostalgie incestueuse, dans laquelle le dégoût et l’amour fou feront armes égales. L’auteur Arrabal ne l’a plus jamais revu son père. Il a écrit ce texte en une nuit pour la comédienne Orna Porat, qui a créé la pièce en Israël. La troupe réussit à porter les mots d’Arrabal et à traduire son tourment. La comédienne Orna Porat incarne une mère déchirée et poignante. « Elle a l’âge du souvenir, pas celui du monologue« , comme l’a souligné Arrabal lui-même. Une belle réussite
Dans la mise en scène de Dinulescu Radu à Bucarest et au Festival d’Avignon la mère était Victoria Cocias.
Dirigida en Madrid por Juan-Carlos Pérez de la Fuente con María Jesús Valdés
y muy pronto en Colombia y festivales por Antonio Castaño