« Under the Volcano » huile sur toile de Fernando Arrabal (2019) de 195 cm x 130 cm

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Gemma Salem(l’atelier du roman): « …’histoire qui me touche à propos de Lowry, c’est quand, au moment de le quitter, il offre à cette femme la paire de boucles d’oreilles qu’elle convoitait sans y croire – eh, il n’avait pas un rond.  “Elle a rageusement refermé l’étui”.  Mais elle les a empochées, et elle est tout de même partie… »
Collège de ‘Pataphysique (aucrayonqt@sfr.fr):  « ….Au-dessous du volcan est un des plus beaux livres que je connaisse, et ce que j’en préfère est la prière du Consul vers la fin, dans la petite chapelle : « Seigneur, je suis tombé très bas, faites-moi tomber plus bas… »
François Marie Banier  :   « …cher Arrabal je vous invite à coté de Nîmes vous et votre épouse  quand vous voulez … »
Faherdin Shehu:  « …thank you ….marvellous material…. »

Pollux Hernúñez : …¡Viva México!…

Jacqueline G. : « … j’ai déjà lu  Au-dessous du volcan «  quand je passais le certificats de Cambridge  (Quelle orgueilleuse quand même!).
Alfonso García :     “…it was just possible too of course that he might meet —But suddenly the Calle Nicaragua rose up to meet him.  The Consul lay face downward on the deserted street.”   …il serait possible, bien entendu, qu’il se retrouve avec… Mais subitement la rue Jouffroy d’Abbans s’élève et vient  à sa rencontre. Le consul face contre terre  dans la rue déserte…

 

Angel Alonso Tomás :  … ce roman confirme  ce qui dit  Jerry, le personnage d’Edward Albee  :  » …des fois  c’est nécessaire  de faire un grand détour pour faire convenablement  un très court parcours… »

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Under the Volcano est un roman de Malcolm Lowry paru dans l’année 74 de l’ère ‘pataphysique   (1947, apparent):  En 1944, le manuscrit manque d’être détruit lors d’un incendie. Au cours d’un voyage au Mexique, Lowry apprend que le livre est accepté… mais Jonathan Cape (l’éditeur anglais)  lui adresse une lettre  le 29 novembre 1945, lui demandant des modifications substantielles. Lowry lui répond par une longue lettre datée du 2 janvier 1946, en prenant  la défense de son livre. Finalement, Cape publie le texte sans changement. Quand l’auteur meurt, en 1957, cette disparition passe presque inaperçue.

Le roman se situe à  Cuernavaca  (Quauhnahuac,  en náhuatl) au  Méxique. Les  deux volcans de la ville sont  le  Popocatepetl et le  Ixtaccihuatl. Le roman décrit  l’histoire de Geoffrey Firmin, consul britannique à Quauhnahuac, alcoolique, le ‘Jour des Morts’, et sa fin tragique. Il se compose de douze chapitres, dont le premier se passe un an après les événements du 2 novembre 1938. Les onze chapitres suivants racontent  cette journée du consul. Geoffrey Firmin rencontre  Yvonne Firmin, au bar de l’hôtel Bella Vista. Le rendez-vous a lieu à sept heures du matin et l’ex-consul est déjà un peu ivre.  Les personnages  sont Geoffrey, Yvonne, Laruelle (un ancien amant d’Yvonne), Hugh (le frère du consul et ancien  amant aussi ) et le docteur Vigil. Ils évoluent dans  des collines en forme de « miches de pain », des volcans redoutables et familiers, des cantinas où l’on boit du mescal, et un ravin aux détritus…

 Sous le volcan,   Unter dem Vulkan,  Debaixo do Vulcão, Bajo el volcán,  Sotto il vulcano,  A Sombra do Vulcão,  Au-dessous du volcan  etc

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Le film Under the Volcano, inspiré du  roman, a été réalisé par John Houston en 1984:        « ….après un esclandre lors d’une soirée mondaine organisée par la section régionale de la Croix Rouge, Geoffrey Firmin, ivre,   est emmené par le docteur Vigil prier la Vierge de la Soledad,  pour demander le retour d’Yvonne. Une requête qui se révèle miraculeusement exaucée… »

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José Guadalupe Posada était né le 2 février 1852 à Aguascalientes (Mexique) et il s’est occulté  le 20 janvier 1913 à Mexico. Posada, illustrateur et graveur,  travailla sans relâche jusqu’à sa mort, publiant  dans la presse, notamment dans les journaux El ArgosLa PatriaEl Ahuizote, et El Hijo del Ahuizote.  Depuis sa disparition certaines de ses images sont associées à la célébration du ‘Jour des morts’   au Mexique.