« Moby Dick »: Huile sur toile de Fernando Arrabal de 195 cm X 130 cm.
Fr:
« …Moby Dick est le roman (insurpassable?) de Herman Melville paru en 1851, dont le titre provient du surnom donné à un grand cachalot blanc au centre de l’intrigue.   La lutte entre le capitaine  Achab et Moby Dick symbolise-elle  celle du Bien contre le Mal? Le capitaine Achab est obsédé par Moby Dick non seulement pour la renommée qu’il pourrait en tirer, mais aussi parce qu’il souhaite se venger de l’animal. Ainsi l’orgueil du capitaine, à qui Moby Dick arracha la jambe, et sa quête de vengeance le mèneront à sa perte. C’est donc, métaphoriquement parlant, non seulement la lutte entre le Bien et le Mal, mais aussi la condamnation de l’orgueil et de la vengeance. Finalement, à force d’inverser les rapports, le récit est teinté de gris. En effet, Achab apparaît rapidement comme un capitaine capable, source d’un immense respect de la part de son équipage. Il est presque question d’un homme qui n’a jamais mis pied à terre, qui a mené de nombreuses chasses sur toutes les mers du globe. Pour autant, Achab dévoile très rapidement à son équipage son unique motivation : la mise à mort de ses propres mains du cachalot blanc. Tous le suivent, fascinés par l’horreur que leur évoque la bête. Tout au long du récit le capitaine se décompose physiquement, consumé par le désir de vengeance. Ismaël se rend compte peu à peu de la folie de l’entreprise car elle est gouvernée par un homme fou, et l’on se prend à croire que le réel danger est à bord. On prête à la baleine les traits d’Achab, elle vit exclusivement à travers sa haine, jusqu’à sa rencontre où toute cette violence corrosive éclate enfin. C’est la référence chez Melville au Leviathan biblique, véritable monstre aquatique. Or décrit par périphrase dans l’Ancien Testament, le Leviathan n’y représente pas le cachalot mais le redoutable crocodile du Nil. Il n’attaque pas l’homme pour se défendre d’une agression, mais bien pour l’engloutirEl caso de un cachalote albino  que merodeaba la isla Mocha   (Chile) en 1839, al que a nivel global llamaban Mocha Dick » .
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ESP:

« …El relato de este caso fue publicado en 1839 por la revista neoyorquina Knickerbocker. Escrito por un oficial, narra el enfrentamiento real de balleneros con un cetáceo albino conocido como Mocha Dick cerca de  Tirùa  en  (Chile). Como Moby Dick, el cachalote albino escapó incontables veces de sus cazadores durante más de cuarenta años, por lo que llevaba varios arpones incrustados en su espalda. Los balleneros contaban que atacaba furiosamente dando resoplidos que formaban una nube a su alrededor; embestía los barcos perforándolos y volcándolos, matando a los marineros que se atrevían a enfrentársele. Según el narrador del artículo publicado en la revista, para lograr matar a Mocha Dick se requirió la unión de distintos barcos balleneros de distintas nacionalidades.

Cabe destacar que en Chile, en la cultura indígena mapuche  existe el mito del trempulcahue , cuatro ballenas que llevan las almas de los mapuches muertos hasta la isla Mocha para embarcarse en su viaje final.

En la costa de Chile en 2005, se filmó a varios de estos cachalotes albinos…. »