Pique-nique en campagnede Fernando ArrabalTiyatro Mavra d’Ankara TurquieMise en scène de Akil Ergun YildirimTraduction de Sadun Altuna
- Zapo: Soldado, Hijo del matrimonio Tepán.
- Zepo: Soldado enemigo.
- Señor Tepán: Padre de Zapo.
- Señora Tepán: Madre de Zapo.
« Zapo est un soldat quelque part au front. Il s’ennuie… Son père et sa mère viennent en moto pique-niquer avec lui sur le champ de bataille… Arrive Zépo un soldat ennemi. Le spectateur est invité à assister à une rencontre hors du commun. La violence de la guerre est ainsi tournée en dérision au cours de ce pique-nique bien particulier.
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‘Picnic’, ‘Pic-Nic ‘, ‘Picnic en el campo de batalla’ o ‘Pique-nique en campagne’ es una obra escrita por Arrabal en 1946 . La obra, tal y como lo trata de representar Arrabal, es un claro alegato contra la guerra. En la actualidad se s representa continuamente en todo el mundo « para evidenciar lo absurdo de la guerra sorda ».
La obra cuenta como un matrimonio decide ir a la guerra a visitar a su hijo , un soldado y proponerle un día de campo en el frente de batalla. Luego aparecerá un soldado enemigo, el cual se unirá a éste picnic de manera amistosa y empezarán a comentar lo que pasa en la guerra, llegando a la conclusión que ninguno de ellos quiere estar ahí, buscan soluciones para acabar con ese absurdo conflicto; felices con sus ideas y con la intención de regresar a casa, son asesinados por culpa de la batalla que empieza a hacer furor en donde ellos se encontraban.
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Nous sommes en 1946 et l’auteur s’adresse à “cette frange rieuse et néanmoins atterrée par l’absurdité des conflits armés qui dévastent le monde”. “En cette période où l’on «célèbre» la Première Guerre mondiale, rien de tel qu’une bonne pièce pour nous rappeler combien Prévert avait raison : «Oh! Barbara, quelle connerie, la guerre!». Nous sommes quelque part à la campagne . Dans ce «trou de verdure où chante une rivière…», un soldat monte la garde. Surgissent alors deux personnes. Pas d’inquiétude, ce ne sont que papa et maman. Ils rejoignent Zapo, leur fiston, pour un pique-nique bucolique en ce beau dimanche de printemps. Le soleil brille , les oiseaux chantent, et les obus pleuvent un peu plus loin. Zépo, un autre convive, se joint à eux , invité par le hasard de la prise de guerre. Quelle est la différence entre ces deux soldats? Même jeunesse, même uniforme, même insouciance, même peur au fond des yeux. La situation incongrue de ce casse-croûte familial en plein conflit produit un effet comique redoutable.
Un très fort mélange de théâtre et de happening dénonçant les absurdités de la guerre. L’auteur faisait parti des 5 hommes les plus dangereux de l’Espagne franquiste, puis à co-fondé le mouvement Panique avec Topor . Les fans de ces deux devraient spécialement apprécier la pièce. La guerre est absurbe, autant que ce pique nique sur le front, un spectacle fou décalé et bien interpreté. Un pique-nique en campagne souligne avec efficacité le caractère absurde de la guerre. Dans cette pièce, Arrabal désamorce une grenade symbolique en montrant comment l’ignorance, la diabolisation de l’ennemi, le climat de terreur et l’économie de la guerre menacent sans cesse la paix. D’ailleurs, si les hommes se battent, c’est pour la paix dans le monde, et ils feront la guerre jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. Un soldat en campagne, est-ce une mise au vert? Pourquoi sur un champ dit ” de bataille ” on ne pourrait pas organiser un vrai pique-nique avec parents , ennemi et brancandières. D’ailleurs qui est l’ennemi de qui et quelles sont ces salades qu’on nous raconte pour nous faire partir à la guerre et finir sous la java des bombes. On en ressort….désarmé, admiratif de ce texte dénonçant la bêtise de la guerre ,mais en sachant notre impuissance pour arrêter l’hémorragie de tous ces conflits.