Huile sur toile d’Arrabal de 195 x 130 cm

…Louise Joséphine Bourgeois, était née à Paris le 25 décembre 1911 et s’est occultée à New York le 14 merdre de l’an 137  de l’Ère ‘Pataphysique  (31-v-2010, apparent). Son prénom Louise est un  hommage à Louise Michel.   Comme envoyé officiel et ‘Promoteur Insigne’ du Collège de ‘Pataphyique   en  2009 à New York (peu avant son occultation)   je l’ai   nommée « Commanderesse exquise » de l’Ordre de la Grande Gidouille.    En 1999, pour l’ensemble de son oeuvre elle obtient le Lion d’or de la Biennale de Venise. Le 21  septembre  2008, au cours d’une mémorable surprise, le Président  Nicolas Sarkozy (en compagnie de Jack Lang et des deux épouses) l’a décorée   de la Légion  d’honneur dans sa modeste demeure. En 2009, pour avoir marqué l’histoire des Etats-Unis, on lui décerne  le National Women’s Hall of Fame.

Son père  tenait une galerie au 174, boulevard Saint-Germain à côté du Flore. Il y vendait des tapisseries d’Aubusson et des Gobelins.   Sa mère  réparait des tapisseries.   C’était sa meilleure amie:  « Ma sculpture est une ode à ma mère: à la tisseuse de la toile des affections et attrapée par elles ». Elle s’est occultée  quand l’artiste avait 21 ans. Quelques jours plus tard Louise  a voulu se suicider en se jetant dans la   Bièvre. De 1936 à 1938 elle habite à Paris. En 1937  elle rencontre l’historien d’art américain Robert Goldwater (1907-1973)   Elle l’épouse et s’installe avec lui à New York. Il est possible qu’elle n’ait  accepté ce ‘ destierro’ qu’en partant pour  l’Amérique avec l’orphelin  français  de trois ans   Michel Olivier né en  1936  (et occulté en  1990).  Louise Bourgeois et  Robert Goldwater l’ont adopté immédiatement après  leurs noces. Le couple a eu  en 1940 et  41 deux  fils à  New  York :   Jean-Louis ‘Bourgeois’  né en Juillet    1940  et   Alain en Novembre  1941.    Louise Bourgeois habitait   dans le quartier de Chelsea (N.Y. 14) : 427 west 14 street   Ses premières œuvres se centrent sur  la procréation, la naissance la maternité, et l’autoportrait.  Le phallus   (le père), elle le baptise « fillette » et l’araignée, la mère.    Entre 1967 et 1968 Louise Bourgeois met en scène des organes sexuels féminins et masculins dans son œuvre: des pénis dans sa sculpture de 1968 intitulée Fillette et immortalisée en 1982 par Robert Mappelthorpe .  L’araignée représente la mère, « parce qu’elle était aussi propre intelligente, patiente, utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée »