Vadia a terminé son escapade…
Le jour de Noël [à la Sainte Viole, vierge et martyre, de l’an 146 de l’Ère ‘Pataphysique] j’ai annoncé modestement à mes voisins et internautes l’absence de… .
Vadia, toujours si somptueuse et maîtresse, a terminé son escapade
(bien sûr je n’y suis pour rien)
et toujours « marquetée, longue queue, une humble contenance ;
un modeſte regard, & pourtant l’œil luiſant … » comme disait La Fontaine.
- « Mais que sa voix s’apaise ou gronde. Elle est toujours riche et profonde. C’est là son charme et son secret. »
Baudelaire
- « Les chiens vous regardent tous avec vénération. Les chats vous toisent tous avec dédain. Il n’y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux. »
Churchill - « J’aime les chats parce que j’aime ma maison. Et qu’ils en deviennent peu à peu l’âme visible. »
Cocteau - « À fréquenter les chats , on ne risque que de s’enrichir. »
Colette - « Le temps passé avec un chat n’est jamais perdu. »
Colette - « Il n’y a pas de chat ordinaire. »
Colette
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« VADIA », [24 décembre 2018].
…elle nous recevait toujours, seigneuriale, la plus belle chatte de quartier de Paris , de l’Europe et du monde. Elle était espagnole par ses trois couleurs et portugaise par sa grâce. Elle nous laisse sa ‘morriña’. Elle avait son coussin, ses clients préférés, ses ‘grincheux’ et surtout sa liberté. Elle aurait pu comme ces canards du jardin des Batignolles traverser les rues en arrêtant les voitures trop pressées, pour aller au trottoir d’en face. On comprend (criminel) que quelqu’un ait voulu se l’offrir pour chez lui sans penser que nous adorons les « pasteles de nata » (gâteaux à la crème) de sa maitresse, mais surtout son inoubliable présence. Peut-être elle comme nous (arrabalaïquement) allait-elle à l’église (des Portugais) de Ste Marie des Batignolles pour relire le poème de l’amant de Rimbaud. C’est que son quartier ne peut vivre sans elle. Elle dont La Fontaine a déjà décrit l’ancêtre:
…marqueté, longue queue, une humble contenance ;
un modeſte regard, & pourtant l’œil luiſant …