Manuel … « Manolo »… Hugué ou Huguet?
***
ALFRED JARRY (Une vie pataphysique) d’Alain Brotchie (Collection L’Ecart Absolu. Les Presses du réel, 2019):
…le 20 avril 1905 Picasso informe Max Jacob qu’ils dîneraient chez Raynal
avec MANOLO et le célèbre ALFRED JARRY;
Jarry arrive en retard;
et propose « je sais fort bien découper ces oiseaux »
(de superbes canards sauvages qui constituaient le plat de résistance du dîner)
il empoigne ces volailles à pleines mains
et les déchire en mille morceaux;
tout le monde boit sauf Manolo qui promène une morgue cafardeuse
à la fin du dîner Jarry répète:
« …je n’aime pas ce sculpteur, Manolo, pas plus que sa sculpture (qu’il n’a jamais vue)
si votre Manolo ne s’en va pas je le tue… » ;
Manolo s’en va
mais peu après passe la tête par la porte
Jarry fait feu avec son revolver
Apollinaire le désarme;
d’après Max Jacob Picasso et Jarry se prirent d’amitié instantanément;
quant au revolver il devint un des trophées ‘jarryques’ de Picasso
(« Dalí vs Picasso » -théâtre-)
Picasso reconnut peu avant de s’occulter (8-IV-73, v):
« ..les biographes répètent que Jarry était mon grand ami: pure imagination »
entre 1930 et 1940 Picasso raconte à son amie Dora Maar:
» Jarry m’a embrassé sur la bouche « ;
Roland Penrose affirme que Picasso lui aurait dit
« j’ai le revolver avec lequel Jarry tirait parfois quand il était d’humeur joyeuse pour effrayer les gens »
***
El escultor Manuel Martínez i Hugué [Manolo Hugué o simplemente Manolo];
durante su estancia de diez años en París entre 1900 y 1910 participó en los movimientos artísticos
centrados en Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire y Picasso;
reemprendió su labor ya instalado en Caldes de Montbui;
sus obras las realizó durante la época en la que sufrió la enfermedad que le causó graves problemas de movilidad;
el patronato y fundación ‘Mas Manolo’ de Caldes de Montbui y el Museo de Céret
velan hoy por su obra…