Victor Hugo « se voit naître » dans son fameux poème dans une ancienne ville espagnole: [« …Ce siècle avait deux ans …Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, …naquit…. »] . Quand au début de l’année 2018 j’ai écrit la pièce « Sarah et Victor » ( édition bilingue) j’ai lu : « …en 1654 le Saint Empire romain germanique (à la Diète de Ratisbonne), sans consulter les Bisontins, cède Besançon à l’Espagne, contre la petite bourgade de Frankenthal (Palatinat), possession espagnole récente (1621), au N-O de Ludwigshafen et de Mannheim. Les Bisontins, vexés de cet échange refusent de se considérer comme sujets du roi d’Espagne . Le 14 mai 1674 la ville se rend et les troupes françaises y pénètrent le lendemain. La citadelle de Vauban se rend le 23 et les 800 survivants doivent défiler devant Louis XIV, qui se voit offrir par l’archevêque de Besançon l’hommage d’un Te Deum. Quelques jours plus tard le roi met en place à Besançon son premier intendant. La ville par le traité de Nimègue de 1678 entérine les faits. « .
Victor Hugo « baragouinait » l’espagnol. Il rédige ses notes presque journalières elliptiquement dans une langue inventée et secrète hors de portée, par exemple, de J.Drouet. Pourtant il prononcera en authentique espagnol ses dernières paroles . Et , surtout, tout au long de son théâtre, il décrit l’Espagne de ses rêves. Et il évoque son premier amour Paquita. Mais Baudelaire qui lui a écrit « je vous aime comme j’aime vos livres » dit qu’elle lui répugne et que « Les Misérables est un pavé à la gloire d’un assassin voleur, incendiare et canaille. »
Et Sylvain Tesson aujourd’hui parle de gavrocheries…
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Víctor Hugo « se ve nacer » en su famoso poema en una antigua ciudad española: (« El Siglo tenía dos años cundo nací en Besançon antigua ciudad española »). Cuando al comienzo de este año (2018) escribí « Sarah y Víctor » (edición bilingüe) leí : » …. en 1654 el Santo Imperio romano germánico (en la Dieta de Ratisbona), sin consultar a los bisontinos cede Besançon a España a cambio del pueblecito de Frankenthal (Palatinado), posesión española reciente (1621) situada al Noroeste de Ludwigshafen y de Mannheim. Los bisontinos furiosos por este cambio rechazaron considerarse como súbditos del Rey de España. El 14 de mayo de 1674 la ciudad se rinde y las tropas francesas penetran en ella al día siguiente. La ciudadela de Vauban se rinde también el dia 23 y los 800 supervivientes deberán desfilar delante de Luis XIV que se ve ofrecer por el arzobispo de Besançon el homenaje de un Te-Deum. Días más tarde el rey nombra a un intendente . Y Besançon por el tratado de Nimega aprueba los hechos.
Víctor Hugo chapurreaba el español. Redacta sus notas casi diarias en una lengua elíptica inventada y secreta que escapa a los conocimientos, por ejemplo, de J.Drouet. Sin embargo pronunciará en auténtico español sus últimas palabras . Y, sobre todo, a lo largo de su teatro, describirá la España de sus sueños. Y evoca su primer amor Paquita. Pero Baudelaire que le ha escrito « le amo como amo a sus libros », dice que Paquita le repugna y que « Los Miserables » es ‘un mamotreto a la gloria de un asesino ladrón incendiario y canalla’.
Sylvain Tesson hoy habla de ‘gavrocheces’…