Photo d’Arrabal (San Miniato,Italie)

 

ANTONIO FERNANDEZ, photographe.

 

Il me ravit quand silencieux

Héritier de la vie

Et poète de la mort

Il fait tout très doucement

Très doucement dans son instantané

Très doucement pour les portraits

Donnant du temps au temps

À chaque pas et à chaque pause

Dans sa confusion tenace

« Quelle délicatesse dans les épis »

Quelle essence de l’existence

Quelle charte pour les châteaux

Quelle magie pour l’imagination

Il dédaigne la couleur

Que vienne Pan et qu’il le voie

Dépourvu de pigments

Sa quintessence en est la cause

Si le renoncement est l’ombre

Comme sa lumière éblouit

Quelle histoire pour l’Histoire

Pour un franc dramaturge

Pour un arrabal de poésie

Pour un faubourg de Paris

***

ANTONIO FERNANDEZ, fotógrafo.

 

Me encanta cuando callado

Heredero de  la vida

Y  poeta de la muerte

Lo hace todo muy despacio

Muy despacio en su instantánea,

Muy  despacio con la imagen

Muy despacio retratando

Cada paso y cada poso

Dándole tiempo al tiempo

En su terca confusión

“Qué blando con las espigas”

Qué esencia de la existencia

 

Qué casta para castillos

 

Qué magia para el magín

Desprovisto de colores

Venga el dios Pan y lo vea

De los pigmentos ninguno

Su quintaesencia es la causa

Si esta renuncia es la sombra

Cómo deslumbra su luz

Qué historia para la Historia

Para un franco dramaturgo

Para un arrabal  de  poesía

Para un « faubourg »  de París.