… jadis: …comme tant d’autres… un écrivain cubain a été incarcéré dans la Cuba castriste le 20 décembre 1960 à l’âge de 23 ans: «Prisonnier politique»! Et il n’est sorti de prison que 22 ans plus tard: en octobre 1982. Il a été enfermé pour avoir refusé d’afficher dans son bureau de travail un autocollant à la gloire de la tyrannie cubaine. Il a été soumis durant sa détention à divers types de tortures: coups, expériences psychologiques et biologiques, isolement. Il a été détenu dans des camps de travaux forcés et condamné à plusieurs années de réclusion solitaire dans une cellule sans lumière, ni artificielle ni naturelle. En 22 ans d’incarcération, il n’avait reçu que 13 visites. Il a été maintenu pendant 46 jours sans alimentation pour avoir refusé de participer à un programme de «réhabilitation politique». Affaibli, il est demeuré durant 5 ans dans un fauteuil roulant. Le «Pen Club» lui a décerné le Prix de la liberté. Ses mémoires sont intitulés Mémoires de prison : un témoignage hallucinant sur les prisons de Castro. Le président des États-Unis Ronald Reagan lui a accordé la plus haute distinction civile aux États-Unis : la médaille présidentielle du citoyen…
…1988: repas officiel à la Maison Blanche:
RONALD REAGAN – Je suis bouleversé par votre livre sur les atroces prisons castristes. D’habitude je ne lis pas de livres. Si dans mes discours je cite des textes authentiques… c’est que ma fille, Maureen, a fait le travail pour moi. Mais cette fois-ci je l’ai lu tout entier sans en perdre une ligne. Je recommande à tous votre fascinant et très poignant témoignage. Vous serez ambassadeur des États-Unis au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Vous le méritez cent fois.
19-VI- 2018:
Le Monde: «…les États-Unis quittent le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La représentante américaine auprès des Nations unies a formalisé la décision de la Maison Blanche. C’est un retrait de plus dans la longue liste des désengagements américains. Washington a annoncé, mardi 19 juin, qu’il claquait la porte du Conseil des droits de l’homme (CDH), un organe onusien basé à Genève alors que son mandat y courait en principe jusqu’en 2019. L’annonce a été faite par l’ambassadrice américaine aux Nations unies (ONU), Nikki Haley, au côté du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, au département d’Etat…»