FRANÇOIS GOURD est sur le point de finir un long-métrage sur le récent séjour de F.Arrabal au Québec .  La  vidéo, ci-jointe, est de lui.

François Gourd  vient d’envoyer cette lettre:  « …F.Arrabal  circule librement dans l’écran de mon ordinateur… depuis que je le regarde bouger, rire et danser… le bonheur imprimé dans le tissus social de notre folle vie comme la face du sacré dans le lin finement tissé des fibres de notre amnésie… mille fois je me le repasse à vitesse lente… je le  coupe en morceaux et le  recolle dans ce collage dadaïste de mon  futur film… lui et moi avons fait éclater les limites et répandu dans l’air une saveur de liberté créatrice… quelle farandole exquise  fut sa migration passagère dans nos gènes d’elfes et de magiciens… emprisonné dans ce temps précis je cisèle le diamant brut de son sourire étoilé afin d’en faire le plus beau des diadèmes…   malgré le brouillard total de l’inspiration, je suis convaincu d’arriver au nirvana… ses mots sont bien présentés par cette foule hirsute de joyeux lurons et douces folles…  le cabaret du 1er avril ajoute cette touche d’exubérance qui rend fromage au corbeau qu’il est… monter les image pour monter dans le ciel et se lancer dans le vide de nos émotions… tout cela pour dire la vie contraire au chemin obligatoire de nos sociétés malades … le  rire d’Arrabal est ce saphir étoilé qui rend la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds… il est le miracle de la gorge déployée criant aux hagards les secrets lumineux d’une vie de joie… Il est  la vedette d’un film pas encore terminé… il est  la vedette de ce cinéma d’autos tamponneuses et de saveurs sucrées de barbes à papa… il est  le pape de nos infamies et de nos cris d’orgasme lumineux… je le   touche le petit orgueil avec une plume de poète… »

Il écrit aussi : « …ici (Québec) sous la canicule nous nageons toujours dans l’espoir d’une grande utopie, qu’un jour sur la terre les grandes valeurs nobles soient le moteur d’un nouvel ordre du monde… convaincre les bottes de fer et empileurs de papiers monnaie que leur propre bonheur dépend du bonheur de tous… nous les crieurs de vérité amoureuse lançons avalanche de cette neige sur les joues asséchées de la terre ravagée… comme nous sommes imbibés de l’élixir céleste du bonheur, nous brillons sous les temps noirs tels des lucioles en plein coeur de l’été… je passe du temps au paradis terrestre à regarder les fleurs se farder pour le fameux concours de miss du jardin… étendu dans le hamac, entre deux énormes pins, je juge toute cette beauté et je viens mille fois… »

 

François Yo Gourd se déclare:
Foulosophe et Niaisologue
V.I.P. Véritable Idiot Professionnel
Rectum de  l’Université de Foulosophie
Président du Parti Rhinocéros du Canada
et Président de Symfolium