….un autre arrabalesque;  « …jeu de miroirs ou je de mouroirs? »

« … hommage à l’une des  saintes Trinités du dieu Pan: Lautréamont, Breton et Roussel… saisissant… entrelacs de névroses et de folies… subtilités…  opération d’auto-réflexion… je lis et relis ce roman de Trigano en très vive connivence…. »: Arrabal à Shanghai LE JOUR  DU 104e  ANNIVERSAIRE DE l’OCCULTATION D’ALFRED JARRY.

Le Miroir à sons
Patrice Trigano
Editions Léo Scheerparution 9 novembre 2011
264 pages
22 euros
          
 
    

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Ce roman-gigogne s’ouvre sur la découverte d’un manuscrit anonyme acheté pour trois sous à l’Hôtel Drouot avant de se poursuivre par le manuscrit en question, lequel est un va-et-vient entre deux voix  : celle d’un homme en analyse (le narrateur) et celle de Raymond Roussel, face au docteur Janet. Les multiples résonances entre les deux analysants tissent un réseau de renvois dont le «  miroir à sons  » est la métaphore centrale, d’où irradie la parole libératrice.
On y retrouve les thèmes chers à Patrice Trigano, notamment une constellation d’artistes révoltés, parfois à la lisière de la folie. Portée par cette construction spéculaire, l’écriture, à la fois ample et précise, se nourrit du désir d’explorer les arcanes de l’inconscient. Et Roussel, personnage magnétique hors du commun, s’avère en constituer un excellent motif.