Question à Thomas Pynchon:
Nous nous sommes croisés à Cornell et sa carlingue pour lyriques. Il ya un demi-siècle, sans poignarder l’hiver. Inoubliable professeur Krasnik. Puis tu es devenu « le plus grand romancier américain vivant». A juste titre. Moi aussi j’aime ton «The Crying of Lot 49”. C’est une dôle d’impression (pour moi) de trouver dans le livre le personnage nommé… Arrabal. Il prétend comme moi à l’époque :
« … vous savez ce que c’est qu’un miracle. Pas ce que voulait Bakounine. Mais l’intrusion, d’un autre monde dans le nôtre … Comme l’Eglise que nous détestons, les anarchistes croient à un autre monde. Un monde sans chef…Si arrivait une telle perfection il me faudrait bien crier au miracle. Un miracle anarchiste… »
L’Arrabal de ton roman , donc, devrait se prénommer Fernando, ce qui veut dire « homme libre ». Mais il s’appelle Jesús. Pourquoi , admirable Thomas Pynchon?
Mini-video suit.
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