Pendant 200 jours, de Benghazi à l’Elysée, de New York à Tripoli, des fronts de la Libye libre aux quartiers généraux de la diplomatie occidentale, Bernard-Henri Lévy a été le témoin privilégié et, en plusieurs occasions, l’acteur d’une guerre sans précédent.
Il nous parlera des grandes scènes mais aussi des coulisses de cette histoire contemporaine, de ses combattants anonymes, des Libyens héroïques qui lui ont rappelé les grandes heures de la Résistance mais aussi de Kadhafi, d’Alain Juppé, de Hillary Clinton et de Nicolas Sarkozy dont il reconnaît la ténacité.
A ceux qui posent la question de savoir « à quoi servent les intellectuels ? », il apportera une réponse à la fois concrète et passionnée.
Théâtre de la Madeleine, 19, rue de Surène, 75008 Paris. Renseignements et réservation au 01 57 08 70 03.
Bhl, et La guerre sans l’aimer, aux Grandes Conferences du Figaro
18 novembre 2011
Bernard-Henri Lévy est l’invité des Grandes Conférences du Figaro ce lundi 21 novembre, à 18h30, au théâtre de la Madeleine.
Seul un cerveau relié à un cœur mort en conclurait que L. s’est lancé au secours des Libyens au service d’Israël. Tout au plus l’aura-t-il fait au nom des hommes au service de l’Homme et peut-être inconsciemment, héritier parmi quelques millions d’une mémoire âpre à l’érosion, au nom d’Israël au service de Dieu dont la source en effusion ne choisit pas entre Ses créatures.
Extraordinairement émouvant. Alors que l’on rabat la 4 de couv’ sur le pavé enfoui dans la plage sans rivage de ce désert approchant l’intemporalité, on se prend à éprouver avec la même fougue, le même empressement caractéristique de chaque ligne du long roman dont Resnais a qualifié la vie, le désir que les Chinois traitent en frères les Tibétains, que les Iraniens traitent en frères les Israéliens à l’image dont les Français auront, un jour, su aimer leurs frères libyens.