Gandhi, c’est comme de Gaulle : père de la Nation, statufié dans tous les villages, puis sombrant dans l’oubli, puis un coup de jeune, et ainsi de suite. Or visiblement, après une période de purgatoire, revoici notre Mahatma bien-aimé, sous l’espèce du khadi, ce coton légèrement rugueux entièrement tissé à la main, Gandhi donnant l’exemple avec son célèbre rouet.
Et voici que deux évènements parapolitiques remettent le khadi à l’ordre du jour. D’abord, la présidente de l’Inde, vieille dame à lunettes rondes et au visage ridé, vient de lancer solennellement une grande opération khadi en présence d’une des petites-filles du Mahatma, photo dans les journaux, lampe allumée sur scène, discours, etc.
Ensuite, Mameka Gandhi, vous savez, la belle-fille d’Indira, celle dont le mari, Sanjay, est mort dans un accident d’aviation aux commandes de son coucou personnel, et qui, devenue veuve, s’est lancée dans la réhabilitation des chiens puis dans la politique – donc Maneka Gandhi marie son rejeton à une styliste dernier cri. Le mariage aura lieu à Bénarès avec un gros millier d’invités et la mariée portera un sari de khadi très rose tissé par qui, je vous le donne en mille? Nehru, dans sa prison ! Il en avait tissé un pour les noces de sa fille, Sonia Gandhi le portait le jour de ses propres noces et voilà qu’il en existe un autre, témoin des longues heures que Nehru passait à tisser le coton au rouet dans sa geôle… Quelle belle image ! Le plus fort, c’est que Maneka Gandhi n’est pas franchement au mieux avec son ancienne belle-famille et pourtant, le prestige de Nehru, la force du khadi, l’ombre du Mahatma pour bénir ce mariage chiquissime, eh bien, cela se calcule, visiblement. On n’en est pas encore aux recommandations que le vieux Mahatma fit à Indira Nehru a la veille de ses noces avec Feroze Gandhi – pas de sexe, mariage blanc –, mais qui sait ?
Bonjour,
serait-il possible de faire un carnet de voyage en plein de coeur de Paris pour nous rapporter comment vivent les sdf et les autres misérables de la classe moyenne française?
non?
Bon dans ce cas, qu’elle reste en Inde mais qu’elle aille du côte de Pondicherry pour nous dire que par exemple au consulat français de Pondicherry, les salariés français se font payer au black pour délivrer des nationalités françaises aux indiens qui veulent venir travailler en France.
Pourquoi ne pas faire une enquête sur ce sujet?
ce serait plus intéressant, non?
Mais non ici en France on aime bien raconté la vie des autres mais la notre on ne veut surtout la regarder en face, n’est-ce-pas?
Pour information, à Pondicherry, il y a un nombre assez important de français qui y vivent et pour la plupart ce sont tous des bourgeois pommés, des toxicos, des pédophiles , des trafiquants, des poseurs de bombes, et oui après tout qui sait l’attentat de Bombay c’était peut-être des français.
allez bonne journée