Les deux styles
Il s’était créée une Société des amis de Balzac, de même qu’une Société des amis de Zola. Alors pourquoi ne pas créer une Société des amis de Proust ?
Une idée de Paul Brach[1], l’homme de confiance de Robert Proust, l’héritier de son frère.
D’habitude, ce genre d’associations assure le financement d’un musée dédié à l’écrivain dont elle célèbre la mémoire.
Mais où aurait-on pu créer un musée Marcel Proust ? Alors, en 1929, Robert n’y songeait nullement. Il y avait quelque chose de bien plus urgent à régler.
Le traducteur de Proust en espagnol renonçait à traduire Sodome et Gomorrhe. Aucun éditeur ne voulait le publier dans le monde hispanique.
Même problème à Londres : l’éditeur anglais de la Recherche refusait de faire paraître le quatrième tome du roman de Proust dans sa traduction anglaise.
Néanmoins un éditeur américain avait consenti à publier un tel ouvrage, désormais intitulé Cities of the Plain, un titre moins provoquant que Sodom and Gomorrah, ce qui ne lui épargnait pas pour autant une tempête de réactions hostiles.
Et, à cela, s’ajoutait l’article de Léon Daudet !
Il s’agissait maintenant d’édifier la stratégie qui permettrait d’en finir avec une situation aussi déplorable.
Mais qui avait fait en sorte que les choses se déroulent ainsi ? Sinon Marcel lui-même.
En février 1913, alors qu’il recherchait un éditeur, il expliqua à René Blum (son intermédiaire auprès de Bernard Grasset) qu’il livrait un roman dont les principaux personnages feraient, dans le dernier volume, « exactement le contraire de ce à quoi on s’attendait dans le premier[2] ».
Voilà l’idée dont découle l’intrigue d’À la recherche du temps perdu.
Charlus, qui se présente comme un homme à femmes au début du roman, révélera finalement sa pédérastie.
Swann, qui apparaît comme un dandy résolument sceptique, retournera finalement à la religion juive.
Mme Verdurin, qui incarne la gauche la plus vulgaire, illustrera finalement la grandeur de l’aristocratie française, devenue princesse de Guermantes.
Odette Swann, qui débuta en se prostituant dans un bordel de Nice, tiendra finalement l’un des salons littéraires les plus prestigieux de Paris.
Et ainsi de suite…
Cependant les personnages ne sont pas les seuls en cause dans cette affaire. Le principe qu’énonçait Proust détermine le roman lui-même, dont le dernier volume apparaîtra précisément comme « le contraire de ce à quoi on s’attendait dans le premier ».
Et à quoi s’attendait-on dans le premier ?
Eh bien, justement, à un roman qui pouvait plaire à des lecteurs de L’Action française.
Seulement, voilà, comme Léon Daudet, ces lecteurs-là se sentaient trahis en découvrant que Proust ne correspondait pas du tout à ce qu’ils avaient imaginé.
* * *
Le 22 décembre 1932, Léon consacra un article au Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline dont l’apparition, alors, provoquait un tremblement de terre dans le paysage des Lettres françaises, au moins autant que l’apparition de Proust, treize ans auparavant, lorsqu’on lui décerna le prix Goncourt.
« Proust, avec toute sa puissance, que j’ai célébrée un des premiers, c’est aussi un recueil de toutes les observations et médisances salonnières dans une société en décomposition. Il est le Balzac du papotage. De là une certaine fatigue dont M. Céline va libérer sa génération », prédisait Léon[3].
Décidément, il avait du flair. Même s’il n’était pas parvenu à faire en sorte que Céline obtienne le prix Goncourt, il lui reconnaissait une force redoutable, propre à « enfoncer » Proust.
Le 30 janvier 1933, Hitler prit le pouvoir en Allemagne.
Aussitôt après la formation de son gouvernement, il ordonna une campagne d’épuration générale dans tous les lieux dédiés à la conservation de livres, afin d’éliminer toute littérature subversive. Aucune bibliothèque d’importance ne fut épargnée, universitaire ou commerciale. Même les particuliers furent contraints d’épurer leurs livres, sauf à prendre des risques considérables.
Le 10 mai suivant, à Berlin, place de l’Opéra, les nazis organisèrent un énorme autodafé devant des caméras d’actualités. On brûla des dizaines de milliers d’ouvrages, à la grande satisfaction de Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande allemande, qui déclara en guise de conclusion à cette cérémonie grandiose :
« L’époque de l’intellectualisme juif est maintenant révolue ![4] »
Des exemplaires d’À la recherche du temps perdu furent jetés dans les flammes. C’est certain. Il n’en resta que des cendres.
Mais pour autant – officiellement – Proust ne fit pas l’objet d’une mesure d’interdiction en Allemagne. En tout cas son nom n’apparaissait pas sur la liste des auteurs proscrits par la Propagande allemande, une liste régulièrement remise à jour en fonction des événements jusqu’à la fin de la guerre[5].
Bergson, non plus, n’a pas fait l’objet d’une interdiction. Ni Edmund Husserl, ni Franz Rosenzweig, ni Albert Cohen, etc.
Goebbels a surtout censuré des ouvrages connus du grand public, en ignorant les œuvres d’un certain nombre d’écrivains juifs qui n’étaient lus que par des intellectuels. Proust se situait manifestement dans cette catégorie.
Néanmoins, dans ses Mémoires, Suzy Proust (la nièce de Marcel) remarque que l’œuvre de son oncle a été « interdite par l’Allemagne nazie »[6]. Ce n’est pas vrai, au sens strict, mais ce n’est pas faux non plus.
Suzy songeait à la liste noire dressée par la « Ligue militante pour la culture allemande », en liaison avec l’industrie et le commerce du Livre.
Largement diffusée par la presse, mais sans l’aval officiel du ministère de la Propagande, cette liste circula durant l’hiver 1933 lors de la campagne d’épuration des bibliothèques, avant d’être remplacée par les directives de Goebbels.
Proust figurait sur la liste noire de la Ligue[7], une liste plus « intellectuelle » qui regroupait une cinquantaine d’écrivains, principalement des romanciers : André Gide, Ernest Hemingway, Maxime Gorki, John Dos Passos, Jack London, etc.
En mai 1935, Robert Proust fut victime d’une embolie pulmonaire. Il savait qu’il allait mourir. Il demanda à voir un prêtre. Chose étonnante pour un médecin comme lui qui, jusqu’alors, passait pour un anticlérical.
Treize ans auparavant, durant son agonie, Marcel n’exprima jamais le désir de recevoir les derniers sacrements.
Ce qui comptait pour lui, c’est la morale qui émane de l’autre monde « dont nous sortons pour naître à cette terre, avant peut-être d’y retourner revivre, sous l’empire de ces lois inconnues auxquelles nous avons obéi parce que nous en portions l’enseignement en nous sans savoir qui les y avait tracées[8]. »
Sa morale plaçait la pitié au-dessus de la raison, la générosité au-dessus du jugement, la bonté au-dessus de l’intelligence, selon la tradition judéo-chrétienne.
Ainsi, « tout se passe dans notre vie comme si nous y entrions avec le faix d’obligations contractées dans une vie antérieure », remarquait Proust[9].
Cependant tout cela ne se révélait que dans La Prisonnière, le cinquième tome de son roman.
Le lecteur qui découvrait cette espèce de profession de foi ne se doutait pas que Marcel se préoccupait de ce genre de choses – le Marcel du roman aussi bien que le Marcel réel.
Désormais le conseil d’administration de la Société des amis de Proust se réunissait chez Suzy, l’épouse d’un homme d’affaires très riche, Gérard Mante, qui disposait d’un hôtel particulier non loin du bois de Boulogne.
Une pièce entière, transformée en bibliothèque, accueillait à présent le manuscrit de Proust.
« Pendant des semaines, cette pièce a senti la poudre Legras [la poudre à l’odeur âcre dont il se servait pour calmer son asthme], c’était hallucinant, j’avais l’impression que Marcel était là », racontait Suzy dans ses Souvenirs[10].
Albert Feuillerat – l’un des premiers universitaires à s’être intéressé à la Recherche – faisait alors paraître une thèse qui visait à réconcilier proustiens et maurrassiens.
Quelle chance ! Sa nièce ne demandait pas mieux.
Feuillerat considérait Combray comme un chef-d’œuvre distinct du reste du roman.
Écrit par un auteur qui disposait encore de la « fraicheur d’une âme presque enfantine », il s’agissait d’un récit « d’une simplicité presque classique », selon lui[11].
Le problème, c’est que Proust n’en était pas resté là.
La guerre avait éclaté, « libérant toutes sortes de sentiments refoulés qui s’étalaient maintenant sans honte », observait Feuillerat[12].
Ainsi Proust s’était-il livré à des vices qui l’avaient rendu d’autant plus dépressif que la suite de son roman n’avait pas pu paraître comme prévu en 1914. Il dût attendre cinq ans pour publier le deuxième tome de la Recherche. Or ce n’était plus le même roman, selon lui.
Entre temps, Proust avait beaucoup changé, aigri, flétri, meurtri, devenu « infiniment plus vieux que son âge », assurait Feuillerat, si bien qu’« à l’observation simplement malicieuse et humoristique qui égayait la première version, a succédé », selon lui, « la sévérité hargneuse, amère, presque méchante, avec laquelle l’auteur regarde ses anciens amis[13]. »
Feuillerat reprochait notamment à Proust d’avoir rabaissé les Guermantes en leur transmettant ses propres vices.
Sur la même lancée, il regrettait que, dans la seconde période de sa vie, Proust se soit laissé aller à « une sorte de boulimie intellectuelle »[14].
Eh oui, « le style a perdu tout velouté, tout mystère, tout caractère musical. Le vocabulaire est devenu abstrait », déplorait Feuillerat qui ne perdait pas de vue le bergsonisme sur lequel il s’appuyait pour formuler sa thèse.
Conclusion : « À la domination de l’instinct a succédé la contrainte de la raison et de l’intelligence[15] ».
Ainsi, aux yeux de cet éminent universitaire, le vieux Proust apparaissait sous les traits d’un romancier terriblement desséché, désenchanté, désabusé, pour ne pas dire dégénéré.
Cependant, indépendamment de ses jugements de valeur sur Proust, Feuillerat réagissait au principe dont dépend le plan de la Recherche, conçu dès 1909, à savoir que son dernier volume apparaîtra comme « le contraire de ce à quoi on s’attendait dans le premier ».
Si bien qu’on distingue effectivement deux styles chez Proust :
Le style « instinctif » qui s’associe au narrateur encore incapable de se rendre compte de ce qui se passe en lui, ou autour de lui ; le narrateur qui ne comprend pas que Charlus est homosexuel, ou que Swann possède la mentalité d’un Juif religieux, mais qui ne se laisse pas moins impressionner par quelque chose qui alerte son attention, quelque chose comme de la lumière qui s’imprime sur la plaque sensible d’un appareil photographique.
Et, d’un autre côté, le style « lucide », lorsque Marcel accède enfin à la littérature, c’est-à-dire à la vérité, parce qu’alors son intelligence procède comme un bain révélateur en photographie.
« Le personnage qui dit “Je” (et qui n’est pas moi) se trompe du tout au tout pendant deux volumes », expliquait Proust à l’un de ses amis[16] en faisant précisément allusion au « temps perdu », c’est-à-dire aux périodes où Marcel s’égare.
Mais, attention, entre le style « instinctif » et le style « lucide », la transition ne s’accomplit pas une fois pour toutes. Au contraire, entre les moments d’impression et les moments de révélation, il s’agit d’une oscillation perpétuelle, justement comme entre le Temps perdu et le Temps retrouvé.
« Il y a des choses que l’intelligence seule est capable de chercher, mais que, par elle-même, elle ne trouvera jamais », postulait Bergson.
Autrement dit, l’intelligence reste impuissante à trouver des choses réellement intéressantes.
« Ces choses, l’instinct seul les trouveraient ; mais il ne les cherchera jamais », selon Bergson[17].
Cela tombe sous le sens : Pourquoi l’instinct se mettrait-il à chercher des choses qu’il trouve naturellement, spontanément, nécessairement, sans le moindre effort lorsque se pose un problème ?
Ainsi, après avoir absorbé un petit morceau de madeleine imbibé de thé, le narrateur ressent étrangement une joie intense, extatique, incomparable, sans comprendre pourquoi il l’éprouve.
Il fait évidemment appel à son intelligence. Mais il ne comprend toujours pas ce qui lui arrive. Il finit par en avoir assez. Il renonce à rechercher quoi que ce soit.
« La lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain, qui se laissent remâcher sans peine. »
Or justement ce n’est qu’à présent, quand il ne cherche plus rien, que la magie peut opérer. La magie, c’est-à-dire l’instinct.
« Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu…[18] »
Cependant ce souvenir ne se réduit pas au rappel de la tante Léonie qui jadis, quand il allait l’embrasser le matin, lui faisait goûter un petit morceau de madeleine imbibé de thé.
Le même goût à présent produit un ébranlement de la conscience qui va bien au-delà d’un tel rappel.
Ce goût réveille « l’édifice immense du souvenir », en laissant soudain entrevoir au narrateur l’existence d’un monde jusque-là insoupçonnable, le monde hors du temps, sinon il ne ressentirait pas l’extase qui résulte de cette découverte.
Le souvenir de la tante Léonie, à lui seul, n’a évidemment aucune raison de provoquer une telle félicité.
Si cette extase se produit, c’est qu’elle implique une certaine forme de transcendance.
Oui, mais le lecteur de Proust ne s’en rendra compte que peu à peu en s’acheminant vers la fin de la Recherche – et encore, à condition d’y prêter attention.
Eh oui… Marcel perd beaucoup de temps avant de découvrir que « l’influence du milieu n’a pas l’importance qu’on croit ».
L’instinct lié nécessairement à la sensibilité, et donc au patrimoine génétique dont hérite un individu, l’instinct ne détermine pas la pensée aussi impérativement que Marcel l’avait cru jusque-là.
« La vraie influence, c’est celle du milieu intellectuel ! On est l’homme de son idée ![19] »
L’accès à la vérité ne peut se réduire à une affaire familiale, ou ethnique, ou sociale. Elle implique nécessairement un effort intellectuel qui ne peut être accompli que par un individu solitaire.
Sans quoi Proust n’aurait pas intitulé son roman À la recherche du temps perdu.
Sans quoi, non plus, son narrateur ne se reprocherait pas « la lâcheté qui le détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante ».
Dans cet ordre d’idées, Proust songeait à l’Arbre de vie cabalistique dont les deux branches se rejoignent à son couronnement. Ces deux branches – c’est-à-dire en langue proustienne, Guermantes, l’intelligence, et Méséglise, l’instinct , ces deux branches, si opposées qu’elles soient, sont vouées à se rejoindre au sommet de l’arbre en approchant l’être divin.
En somme, la littérature, c’est ce que les cabalistes appelaient la « couronne suprême », kether en hébreu, la sphère mentale la plus proche de Dieu, une sphère à laquelle on accédera par instinct plutôt que par intelligence, encore que l’intelligence reste tout de même nécessaire pour y accéder, selon la Cabale.
« Cette infériorité de l’intelligence, c’est tout de même à l’intelligence qu’il faut demander de l’établir », observait Proust. « Si l’intelligence ne mérite pas la couronne suprême, c’est elle seule qui est capable de la décerner. Et si elle n’a dans la hiérarchie des vertus que la seconde place, il n’y a qu’elle qui soit capable de proclamer que l’instinct doit occuper la première[20]. »
Voilà comment lui vient « l’idée de son œuvre ».
Beaucoup de scientifiques alors croyaient à l’hérédité des caractères acquis. Denis Saurat lui-même laissait entendre que Proust n’avait pas conscience de la similitude de son style avec celui du Talmud, et encore moins de son esprit talmudique, sans doute parce qu’il l’avait acquis génétiquement, comme la forme de son nez ou la couleur de ses yeux.
Tout le monde ignorait alors l’existence de Godchaux Weil, alias Ben Lévi, l’un des grands oncles de Proust, l’auteur des Matinées du Samedi, une histoire du peuple d’Israël écrite dans un style tout à fait particulier, destinée aux enfants juifs, mais sans rien d’un livre pour enfants.
« Un grand nombre des historiettes morales et religieuses rapportées dans ce volume, est extrait du Talmud », précisait-il[21].
Tout le monde ignorait l’existence de Godchaux Weil. Tout le monde… excepté Robert Proust.
Lui seul aurait pu confirmer qu’il y existait bien un lien entre le Talmud et la Recherche, un lien direct qui passait par la lecture de l’œuvre de leur grand-oncle, et non par une mystérieuse influence raciale dont Marcel n’aurait pas eu conscience.
Mais Robert s’était bien gardé d’en parler.
Il n’agissait pas ainsi par antisémitisme. Il fréquentait volontiers des Juifs. Non, il agissait ainsi par anticléricalisme en se conformant à la doctrine laïque qui imposait à la religion de ne pas franchir les limites de la vie privée.
Personne n’avait à savoir qu’il y avait eu un talmudiste dans la famille.
Avait-il transmis ce secret à sa fille ?
Qui sait ?
1. Selon Paul Morand, Journal inutile, 20 avril 1971, Gallimard, t. 1, p. 504.
2. Lettre à René Blum, 23 février 1913, in Correspondance XII, Plon, p. 92.
3. Léon Daudet, « Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit », Candide, 22 décembre 1932.
4. Joseph Goebbels, Völkischer Beobachter, 12 mai 1933.
5. Voir notamment Die Liste der im Nationalsozialismus verbotenen Publikationen, Autoren und Verlage, publié en ligne, verbrannte-und-verbannte.de.
6. Suzy Mante-Proust, Souvenirs, dans Proust et les siens, Plon, p. 204.
7. Selon Didier Chauvet, Les Autodafés nazis, L’Harmattan, p. 53.
8. Marcel Proust, La Prisonnière, Pléiade, p. 693.
9. Marcel Proust, La Prisonnière, Pléiade, p. 693.
10. Suzy Mante-Proust, Souvenirs, dans Proust et les siens, Plon, p. 197.
11. Albert Feuillerat, Comment Proust a composé son œuvre, Yale Universty Press, p. 263, p. 113, p. 254.
12. Albert Feuillerat, Comment Proust a composé son œuvre, Yale Universty Press, p. 116.
13. Albert Feuillerat, Comment Proust a composé son œuvre, Yale Universty Press, p. 116-117.
14. Albert Feuillerat, Comment Proust a composé son œuvre, Yale Universty Press, p. 117.
15. Albert Feuillerat, Comment Proust a composé son œuvre, Yale Universty Press, p. 131-132.
16. Marcel Proust, Lettre à Jean de Pierrefeu, 5 janvier 1920, Correspondance XIX, Plon, p. 78. (C’est moi qui souligne.)
17. Henri Bergson, L’Évolution créatrice, PUF, p. 152.
18. Marcel Proust, Du côté de chez Swann, Pléiade, p. 46.
19. Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, Pléiade, p. 417.
20. Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve (version Fallois), Gallimard, p. 59. (C’est moi qui souligne.)
21. Ben Lévi (Godchaux Weil), Les Matinées du Samedi, Éditions des Archives israélites, 1842, T. 1, p. 15, réédité en ligne, gallica.bnf.fr.
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