Suivez Bernard-Henri Lévy dans « Slava Ukraini ». Il vous emmènera dans son nouveau film coup de poing, qui sort en salle ce 22 février, sur les routes et villes défoncées par la guerre, de l’Ukraine martyre.
Il est reparti en Ukraine pendant plusieurs semaines avec son fidèle ami Gilles Hertzog et son coréalisateur Marc Roussel, et son cameraman Olivier Jacquin à la rencontre de ces ukrainiens dans ces villes et villages du front contre l’offensive barbare des Russes, éternels dans la barbarie.
Regardez ces images de ces enfants meurtris par la guerre, de ces femmes ayant vécu la terreur de l’occupation russe, de ces hommes et femmes vaillants guerriers, combattants pour défendre chèrement leur patrie, chèrement la démocratie, chèrement l’idée de notre Europe libre et souveraine.
BHL pour ce nouveau film sur l’Ukraine, sous le feu russe, ce film nécessaire et essentiel pour défendre l’idée que nous faisons de la liberté, est retourné une fois de plus et plusieurs fois de plus avec ses fidèles en Ukraine.
Il nous rapporte son regard lucide, mais aussi bouleversé, sur ce qu’il découvre des lignes de front, de ces maisons détruites, de ces villages souillés par l’occupation criminelle, de ces populations meurtries. Ces Ukrainiennes et Ukrainiens qui restent fiers, de leur pays, de leur combat pour la liberté contre un type d’oppression qu’on croyait révolue.
Suivez ce nouveau Joseph Kessel, ce grand reporter au grand cœur, ce « Témoin parmi les Hommes » qui comme « Jef » est allé au plus près de tous les combats pour l’humanité.
Suivez-le en allant voir « Slava Ukraini », suivez-le de Kiev à Kharkiv, dans le Donbass jusqu’à Kherson et à Ochakiv récemment libéré.
Suivez BHL quand il porte sa caméra sur toutes les lignes de front. Et vous comprendrez qu’un an après l’invasion criminelle russe, un an déjà ce 24 février, il est plus que jamais urgent que l’Europe et la France soient à la hauteur de leur ambition de construire un continent de paix et de fraternité. Que l’Europe et la France se mobilisent résolument et de manière plus intense pour soutenir militairement, oui militairement la vaillante Ukraine contre les assassins de Poutine, les commandos de la mort de Wagner, les missiles russes et les drones tueurs iraniens sur les populations civiles.
Suivez BHL, suivez ce nouveau Joseph Kessel, ce grand reporteur au cœur d’or.
Comme Kessel, il témoigne de l’Humanité en chacun, dans chaque regard, chaque geste, parmi les plus simples de ces femmes et ces hommes qu’il rencontre. Comme son cher Levinas, il nous invite à un dialogue de « visage à visage ».
Suivez BHL et vous percevrez son émotion, sa compassion, sa tendresse.
En allant, avec un courage magnifique, au plus près des combats pour retrouver l’humanité, suivez-le, ce témoin parmi les hommes, qui nous rappelle qu’humanité fraternité et liberté ne sont pas de vains mots dans l’Europe de 2023.
Suivez BHL dans son combat auprès des Ukrainiennes et des Ukrainiens, pour leur dignité, leur liberté et pour notre liberté à tous en allant voir au cinéma dès aujourd’hui « Slava Ukraini ».
Nous souhaitons tout le succès possible au président de la Résistance dans ses pourparlers de paix avec l’empereur Xi, génocidaire fréquentable des Ouïghours, à moins qu’il n’ait jamais été question d’extermination, mais bien plutôt d’un choc des révolutions entre fréristes et maoïstes, là où les principaux indicateurs démographiques attestent d’un taux de croissance constant de l’entité persécutée, quand bien même quelque docteur ès chienlit d’une Désorganisation sous les auspices de laquelle on décapitait les professeurs d’histoire quand ils se hasardaient à explorer les causes fuyantes de la Shoah ou l’intraitable cause de la laïcité, ne trouverait rien de mieux à faire que de requalifier en génocide les crimes de migration forcée, d’intégration ou d’assimilation d’une ethnie étrangère, voire indigène, au sein d’une communauté nationale, impériale ou supranationale, — à ce compte-là, le peuple juif a été l’objet du plus long génocide de l’Histoire en tant que ses enfants furent déportés au sein des Nations dès 597 avant JC, puis entre 70 et 1945 de l’ère commune, ce qui impliquerait au mieux — pardon my French — la coresponsabilité, au pire la culpabilité individuelle et collective des planteurs de pavillon noir qui se sont succédé sur les charniers couverts de ruines d’un judéocide chronique dont Hitler n’aurait été qu’un détail de l’Histoire universelle : comme quoi nos institutions internationales traversent actuellement une zone de turbulences qu’elles ont pour partie provoquée et qui requiert de toute urgence une refonte de ses combles avant que leur dérive n’impacte douloureusement le Continent ultime.
Nous n’avons aucune chance d’endiguer les débordements de stupeur provenant de la tyrannie russe en retournant contre un menteur pathologique l’arme idéale et persistante de ces hautes personnalités bouffies d’orgueil qui, il faut se rendre à l’évidence, débloquent de l’Est. Ne ratons pas cette occasion qui ne se représentera plus de manière aussi claire dans le prochain entre-deux-guerres. Appliquons-nous à enclencher le démantèlement du nationalisme en pire qu’est le multinationalisme dans sa forme gobinisée, un processus d’ordonnancement clanique des interactions sociales dont la propension au séparatisme, si les abominations qu’elle nourrit et rumine à l’encontre de l’Autre ne sont pas constitutives d’un génocide, n’en doit pas moins être incitée à la résorption par des instances conscientes qu’elles ne peuvent pas se louper à propos d’une question de salubrité publique à réponses multiples.
Aux funérailles du format Normandie, on pouvait voir Poutine agiter la menace nucléaire à la gauche de Macron, ou face au quatrième pouvoir, et ce, pour une raison bien simple : il en dispose.
S’il avait eu en tête de porter le coup de grâce au savant équilibre de la terreur, sa force de frappe nucléaire lui conférait la liberté d’enjamber Kiev pour frapper directement Londres, Paris ou Washington.
La résistance ukrainienne constitue pour l’Europe un bouclier achilléen au sens où elle protège notre Union d’une menace de razzia, certes sévère bien que non existentielle, sur son grenier à blé. L’Union européenne s’est créée alors même qu’une bonne moitié de notre continent ployait sous la chape de plomb soviétique et que les ratificateurs du traité de Rome s’apprêtaient à subir quelques années d’insurrection plombante. Aussi un maintien de l’Ukraine dans l’univers carcéral postsoviétique ne causerait-il aucun dommage irréversible ni à nos grands ensembles ni à notre art de vivre.
La reconquête de l’Ukraine par les Russes couronnerait néanmoins de légitimité une vision vérolée de l’équilibre des puissances ; elle encouragerait l’Internationale autocratique à étendre sa mainmise sur des pays émergents dont le leader du monde libre fut longtemps accusé d’y installer la dictature afin de mieux en exploiter les matières premières et ressources humaines, et pour cause (à effet pervers). Le vide laissé par le processus obamien de dénéocolonisation ne tarderait pas à être comblé, d’abord par les daechiens de l’enfer et, très vite, par la chevauchée des milices de Péroun.
Le droit de la guerre se contorsionne dans la nébuleuse subnationale et infragouvernementale de l’hyperterrorisme. Avant de songer à recomposer le Conseil de sécurité en y intégrant d’autres États de non-droit, voyons si le droit international parvient à intégrer l’idée qu’il a été, dès le principe, mis en demeure d’assurer ceux-là mêmes auxquels il se targuait d’offrir sa protection qu’aucune malice d’État ne saurait avoir raison des rouages machiavéliens d’un Comité de salut public inter-états.
Le corps à corps doit reprendre ses droits, tant sur le pont à double voie des relations gigantomachistes qu’au front hybride des guerres mondialisées. Nous ne délogerons pas Wagner des terres de coranisation en y semant les libertés et droits fondamentaux depuis un escadron de Canadair ou une flotte de drones, délaissant le cockpit pour la salle de guidage.
Les empires sont trop vastes, trop vagues pour ne pas redouter l’inclination à l’unité nationale des peuplades qu’ils englobent ; d’où cette surdité à l’universalité des droits telle que revendiquée par l’homme à l’entrée des cavernes. Ils ne lâcheront jamais l’affaire pour un vulgaire plat de lentilles.
Citoyens ou sujets, esclaves du nouvel ordre unipolaire, tous se prévaudraient du droit des peuples à coexister selon leurs us et coutumes sous la botte du Milieu. Un paradigme tenace qu’on aurait tort d’aider à se sédimenter sur le seuil de la maison-mère de la raison.
Les intérêts supérieurs de la Nation ne seraient pas garantis par l’antiaméricanisme d’un appareil diplomatique daté, fût-il doté, qui, rivé aux lois de la perspective de normalisation, ne réussirait à défendre in fine que les projections vomitives d’un gaullisme mal digéré.
Mais pourquoi diable ce « Laissez venir à moi les petites têtes blondes » ? À qui donc était-il destiné ? Au public de Holiday On War, et l’on doute fort qu’il ait pu se laisser berner par une démonstration aussi perverse du bien-fondé de l’opération Z. Vraiment ? alors, on s’en voudrait d’avoir donné un coup de main en ce sens au petit ogre stalino-christique.
On a du mal à mesurer le degré d’obscénité qu’atteint la mise en scène d’orphelins ukrainiens lors du Discours à la nation de cet ancien du KGB en RDA indénazifiable si l’on omet d’y intromettre l’accusation de génocide qui fut émise à son encontre, avant que cette dernière ne se trouvât combinée au chef de déportation d’enfants, un crime ultradégueulasse qui allait se projeter, hélas, dans un bien improbable Auschwitz kolyméen.
La propagande sovietsariste inspire autant nos masses illibérales sujettes au vertige des conspirations qu’elle aspire l’apatrie des droits de la Bête engluée dans laquelle cette petite mère des peuples à qui fut annoncée la perte d’un zombie sera émue d’apprendre que Matouchka Rossia retient dans ses entrailles démétériques le fruit résurrectif d’une terre que notre Europe envahissante martyrisera aussi longtemps que Z ne l’aura pas dénazifiée.
Les relents de guerre froide sont beaucoup trop âcres pour ne pas obliger les acteurs du huis clos onusien à prendre, dans toute la considération qui s’impose, la salutaire perplexité de Lévy quant au fait que la sale guerre de Poutine serait le théâtre d’une confrontation Est-Ouest. Ne démantelons pas trop vite le train blindé de la contre-révolution d’Octobre. Pour déjouer le veto assassin des mal membrés du Conseil d’insécurité, élargissons le Saint-Organe jusqu’à leurs dissidents !
À en juger par la susceptibilité du tyran à l’égard des procès d’une barbarie que dévisagent ces Amants désunis dont il ne désespère pas qu’ils s’unipolarisent autour de sa statu(r)e, le terreau des droits de l’homme qu’il a l’audace de préempter l’obsède, et la volonté qu’il manifeste d’opérer un double saut quantique et permutant de chaque côté de la ligne de démarcation que NOUS avons tracée entre bien et mal, laisse entrevoir la possibilité d’un renversement de régime à l’issue duquel l’opposant Boris Nemtsov se retournerait dans sa tombe une seconde fois pour aider ses compatriotes à adopter une attitude plus adaptée à la paix infinie.