Nous sommes encore une fois face au mal.
Rien ne sert de chercher à atténuer cette radicale confrontation : le mal existe, il possède une substance, il nous dévore.
Devant la mort atroce du père Hamel, les mots sont épuisés. Après la Syrie et l’Irak, après le Pakistan, c’est désormais en France que l’on tue des chrétiens. Qu’on les tue en tant que chrétiens.
Etrange que, sur ce sujet, l’on n’entende pas tous les Plenel de France et du monde, eux les ennemis de l’islamophobie, dire ce qui saute pourtant aux yeux – enfin, pas aux leurs apparemment : la haine contre l’islam, pour perverse et inutile qu’elle soit, ne fait pas de morts, mais la haine que porte le fanatisme musulman au reste de l’humanité est bel et bien inexorable.
Ce sont des chrétiens qu’on assassine aujourd’hui – mais aussi des athées ou des agnostiques, des apostats[ref]Le judaïsme eut ses Spinoza. L’apostasie est le problème de toute religion. Seul l’islam cependant tue aujourd’hui apostats et blasphémateurs. Lire l’autobiographie du jeune Palestinien Waleed al-Husseini.[/ref] et des juifs. Et c’est au nom de la religion de paix et d’amour, c’est au nom de cette religion, vous savez, qui n’a rien à voir avec quoi que ce soit qui se fasse en son nom, que cela est perpétré. Non, qu’on ne nous parle plus d’islamophobie, qu’on mette donc un terme à l’indécence !
On a beaucoup évoqué, ces dernières heures, la bévue du juge qui a cru bon, en mars dernier, de remettre en liberté le futur tueur. Le parquet avait fait appel de cette décision, sans succès. J’aimerais à ce propos offrir à mes frères chrétiens un enseignement du Midrash : il est dit de Saül, le premier roi d’Israël, qu’il épargna Agag, l’ennemi sanguinaire de son peuple, mais qu’il n’hésita pas à persécuter David, son innocent bienfaiteur ; or les commentateurs voient un lien direct entre ces deux attitudes. Soyez bons avec ceux qui ne le méritent pas, pardonnez, dans le douillet confort de votre bonne conscience, des crimes commis contre d’autres que vous : vous n’en oublierez que plus vite ceux qui mériteraient votre amour et votre protection. Le bien ne doit pas se donner à n’importe qui. Comme le dit Hugo de Thénardier à la fin des Misérables, lorsqu’avec l’argent que lui offre Marius et qui pourrait le racheter, il se fait au contraire négrier, « le contact d’un méchant homme suffit quelquefois pour pourrir une bonne action et pour en faire sortir une chose mauvaise ». Thénardier n’est pas Jean Valjean, et la générosité qui voudrait les confondre est une générosité de mauvais aloi.
Seulement, ici, la faute n’est pas romanesque mais bien réelle : l’indulgence de ce juge inique a tué un homme qui n’avait jamais, lui, fait de mal à personne. Alors qu’au moins l’on tire quelques conséquences de cette erreur judiciaire, car c’en est une, de ce crime légal, et que notre droit, une fois réformé, ne permette plus jamais à ce genre d’obscène bonté de se reproduire. N’oublions pas que derrière le visage de l’autre, luit celui du tiers, et que je me dois à lui : là, enseigne Levinas, réside la nécessité de l’Etat, de la police, de la prison, des peines, des codes de lois. Il y a à limiter mon amour infini pour l’autre si je ne veux pas léser tous les hommes. C’est le tiers qui m’empêche de pardonner les crimes et les injustices sans exiger réparation, me liant dans le cadre d’institutions qui permettent de ne pas l’oublier, de lui rendre justice. Le visage massacré de Jacques Hamel…
Aimer ses ennemis, dites-vous ? Aimer mon ennemi, mon ennemi à moi, celui qui en veut à ma vie, à mon bien : peut-être, si du moins j’en ai la force. Le Sermon sur la montagne n’inventait d’ailleurs pas cette grâce-là : elle est dans les Ecritures et en vérité, il n’est pas jusqu’à la joue tendue qui ne soit déjà dans ce que les chrétiens appellent « Ancien Testament », en l’espèce dans les Lamentations. J’aimerais bien savoir en revanche qui donc me donne le droit d’aimer l’ennemi de mon prochain. D’aimer celui qui hait et voudrait massacrer mes amis, ma femme, mon frère ou ma sœur, mes parents, mes enfants, mes concitoyens, mon prochain en général. Aurais-je le droit d’aimer, de pardonner pour autrui ? Que non ! Haïssons les barbares et aimons-nous, aimons-nous les uns les autres, oui, et protégeons-nous : nos vies en valent la peine, notre civilisation, nos valeurs le méritent.
Lâcheté. Lâcheté des bons, des pardonneurs professionnels et des padamalgamistes. Lâcheté, aussi, de ces « voisins » qui racontaient hier ne pas comprendre comment le gentil garçon qu’ils voyaient jouer au football et qui ne se rendait pas souvent à la mosquée (comme s’il fallait s’y rendre pour prier selon la loi musulmane) avait pu commettre un acte si contraire à la volonté d’Allah… Mais que vous faut-il donc pour vous réveiller ? Ne vous rendez-vous pas compte, malheureux, que l’« amalgame » que vous redoutez tant est fils de votre attentisme ?
Et surtout, comment diable peut-on encore nous rabâcher ce discours éculé quand on sait que le boucher de Saint-Etienne-du-Rouvray, quelle que fût son assiduité à la mosquée, n’avait pas fait mystère de son envie de « se faire une église » ?! Vous nous dites qu’il ne faut pas succomber aux démons de la désunion et vous avez raison, mais qui tue ici la confiance civique si ce n’est l’énergumène qui avoue tout naïvement à la presse, en jurant « sur le Coran de la Mecque », qu’il a choisi une amitié absurde et surtout l’orgueil communautaire, plutôt que les intérêts de son pays et des autres Français ? Si le juge qui a libéré notre djihadiste est coupable, ce bon copain qui ne l’a pas dénoncé au moment où il le fallait l’est tout autant.
Le 14 juillet, la Promenade des Anglais, c’était la liberté, la France qui lève la tête face aux cieux, qui ne se soumet pas, elle, aux décrets de la fatalité ; qui ne se prosterne pas. L’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, ce sont ses racines, chrétiennes bien sûr – et que nul demi-habile ne s’avise, en ce jour, de nous les éluder.
C’est peut-être même plus que cela. L’islamisme hait les symboles de la République, de la République agnostique, laïque. Il hait aussi la religion chrétienne, il la hait pour ce qu’elle est et non comme épiphénomène, il la hait probablement parce qu’il sait bien les origines chrétiennes et bibliques de la liberté occidentale, de la démocratie, d’un pouvoir qui n’est pas dispensé d’en haut et qui, pour cette raison même, n’est pas immuable. De ces deux idées, si contraires à ses principes et venues de la Bible : Alliance et Incarnation.
Il la hait pour sa faiblesse et pour le doute qui la fonde : cette mort de Dieu par où elle débute, ce moment athée. C’est que le christianisme a repris au peuple juif le regard donné à l’absolu déchirement : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? Amour de la vie, jusqu’à la puissance du négatif, amour fort comme la mort : l’islamisme, gigantesque régression métaphysique – à la mesure des cerveaux atrophiés de ces minables dont le martyre est la seule revanche qu’ils semblent avoir trouvée sur leur vaine existence –, l’islamisme est la négation de ça.
Alors une guerre de religions, Saladin contre les Croisés, non, à part dans l’esprit brouillon d’Al Baghdadi et peut-être de Jérôme Bourbon. Mais la guerre, y compris, espérons-le, au sein de l’islam, la guerre de deux métaphysiques, ça oui. Le conflit de deux ontologies qui s’opposent terme à terme. Chrétiens, juifs, agnostiques, musulmans, répondons à l’islamisme par le courage d’aimer la vie et la fierté de douter. Car ce qui nous relie est la conviction que Dieu se cache et, pour ceux qui croient qu’Il existe, qu’Il a laissé place à Sa créature bien-aimée. De cette conviction armés, nous vaincrons.
Contre-doigté : J’ignore si le match de beach volley féminin Égypte – Allemagne résume à lui seul les JO de Rio, mais je puis affirmer, en revanche, que l’image d’Épinal que la gnangnansphère a choisi d’ériger en modèle de civilisation a, dans le Tartare international, un nom légèrement plus cru : The finger. Lorsqu’on juge obscène que ses propriétés femelles exhibent un soupçon de chevelure ou une esquisse de sein, on ne tolère pas qu’elles aillent batifoler en public avec des femmes de mauvaise vie. À moins que le paquet de Carambar dans lequel on les a empaquetées n’ait plus pour seule et pauvre vocation que de réduire le caramel, déjà condamné à la peine de ramollissement, au statut pan-nationaliste de porte-drapeau. Le dialogue interreligieux est indexé sur le respect universel des droits fondamentaux. Sans quoi, pas de lumières. Sans quoi, pas de réforme.
P.-S. : La moisissure se moque bien de savoir si elle mord sur votre droite, ou sur votre gauche.
Est-il complètement con ou le fait-il exprès ? La majorité des personnes qui meurent du terrorisme sont musulmanes. Les chrétiens et juifs ne représentent pratiquement rien, suffit de regarder les chiffres, alors comment oser accuser (indirectement) les musulmans ? Décidément les Haziza…
« Qu’on ne nous parle plus d’islamophobie » en voilà un wishfull thinking qu’il est beau. Pas près de se réaliser, heureusement!
Deux romans prémonitoires à lire ou relire: LE CAMPS DES SAINTS de Jean Raspail, et LA MOSQUÉE NOTRE DAME DE PARIS EN 2048 ( gratuit sur le Net). Cassandre est donc toujours vivante!
2 choses m’interpellent dans cet article :
D’une part, l’islamophobie (je préfère employer le mot racisme) tue aussi. Des gens se sont faits tuer pour leur simple appartenance à une religion, mais les cas ne sont pas toujours très relayés.
D’autre part, je vous rappelle que le terrorisme islamiste tue en grande majorité des musulmans or vous ne les citez pas. « Ce sont des chrétiens qu’on assassine aujourd’hui – mais aussi des athées ou des agnostiques, des apostats[1] et des juifs ». Ca me fait penser à la tribune rédigée par des personnalités de confession musulmane, que vous avez critiqué pour ne pas avoir explicitement mentionné les victimes de confession juive. C’est assez contradictoire (le mot apostat renvoie plutôt à des personnes ayant quitté leur religion) Simple oubli ? volontaire ou pas ?
Les deux forcenes n » étaient jamais entrés dans une mosquée, celui de Nice non plus, ce dernier a massacré un bon nombre de musulmans. La coalition anti Daesh comprend pluisieurs pays arabes. Israël est le grand absent de cette coalition. Franchement j en ai vraiment assez de tout ce bla bla superficiel et rhétorique.
L’anarchie Hollandesque est volontaire, car il en a besoin pour sa réélection « A vie »
Donc c’est pas la peine de le prévenir que ça tourne pas rond. Il le sait déjà et d’autant mieux que c’est un plan mûri de longue date.
D’où aussi son sourire qui s’élargit à chaque fois que le bordel ambiant monte d’un cran. Via Taubira et d’autres. Il fait tout pour que L’anarchie soit maximisée. C’est son fil d’arianne à lui. L’anarchie à toujours été là porte d’entrée de la Tyrannie.
Moi président …. par ci
Moi président …. par là
Moi président …. à vie !
Comme toujours, très beau texte de David Isaac Haziza.
Le resserrement, puis la fixation de focale sur les proches du petit soldat n’a pas vocation à nous informer mais, au contraire, à nous désinformer. À transformer la réalité du Jihâd en un banal problème de délinquance. En se bloquant sur le plus bas échelon, notre compassion à l’égard des satellites de l’islam radical empêche toute remontée de la chaîne de commandement et neutralise, au-delà, tout questionnement embarrassant sur la chaîne de responsabilité. Le ton de procureur d’Abdallah Zecri pourra ainsi ne pas être jugé inapproprié, il ne nous contraindra pas à traîner l’Indigène de l’empire des droits de l’homme sur le banc des accusés quand, pour tout vous dire, nous aimerions autant offrir au président de l’Observatoire de l’islamistophobie l’opportunité de pousser sur ce banc Estrosi et consort. L’irresponsable s’étonne que Manuel Valls ne songe qu’à interdire provisoirement le financement étranger des mosquées. « Si le financement (et cætera) pose problème, il faut l’interdire définitivement », peut-on le voir s’exclaffamer agressironiquement tel Jean-Marie Le Pen avant son déplumage. Non mais, M. Zecri… feriez-vous de nouveau le surpris? Vous vous doutez bien que le Citoyen laïc n’a nullement l’intention de mettre la main au trou de sa poche pour financer votre Reconquista islamica! Cette mesure d’exception, elle s’impose aujourd’hui en temps de guerre. Une guerre qui, pour interminable qu’elle menace d’être, n’a certainement pas vocation à s’éterniser.
« S’en prendre comme ça à des camarades, ça fait désordre.
— Écoutez, si cela vous semble tellement insurmontable, il vous suffit de les exécuter l’un après l’autre.
— Comme vous y allez!
— Quoi?
— Vous envisagez vraiment de régler le problème façon Mesrine?
— Je vous parle des ordres à faire respecter.
— Ah… pardon! Au temps pour vous.
— Après moi… Enfin, vous m’avez compris.
— La mise en place, n’est-ce pas…
— Impossible sans des heures de répétition.
— Moi, j’aurais dit des mois!
— À vrai dire, je pensais en années. De longues années à défaire la belle ouvrage du métier à détisser la société postcoloniale. Une société qui ne fait pas corps. Une société qui traite l’acommunauté nationale comme elle s’emploie, plus loin, à amalgamer le commun ressentiment des mondes arabo-musulmans contre le bloc de l’Ouest en sorte qu’ils se détournent des griefs qu’ils ont les uns contre les autres. Dans ce climat hypersédicieux, difficile de condamner le terrorisme aveugle d’un Barghouti ou d’un Saâdi sans passer pour un traître à la sacro-sainte cause du rétablissement dans leur dignité des anciens indigènes de l’empire du Couchant. Mais de quelle dignité parlons-nous? La dignité (du massacre (des civils (de l’empire (pas tout à fait innocents? Suggèreriez-vous que nous allions extirper les bases arrières du méta-empire avec l’aide d’une petite bombe H… »
Vous ne m’avez pas vu appeler la Wehrmacht* à hâter sa propre Libération sous la férule de l’Armée rouge = Rien n’indique qu’un pas de l’oie soit meilleur qu’un autre = (Si les droits spécifiques de notre cas d’espèce ont la faiblesse insigne de prétendre au titre de droit fondamental, c’est donc qu’il faut aller les puiser au fondement de notre être + Les ordres auxquels mon Bad Thinking fait allusion sont de cet ordre) — Je demande pardon à celle ou celui qui ne m’en demandait pas tant.
* Par Wehrmacht, j’entends la junte militante des zozos barghouto-compatibles.
Les radicaux islamistes tuent surtout des musulmans dans le monde, ne l’oubliez pas.
Chaque fois que le sang coule au nom de l’Islam, mon monde intérieur saigne des rivières de colère et d’indignation. L’Islam de mon entité, de mon histoire n’est complet que dans la sarabande des croyances. Pour preuve, n’ayant pas d’ami de confession juive, une part de mon humanité est manquante.
Aussi longtemps que la Mosquée de France traînera les pieds dans la montée au front, les coranisateurs du monde auront la possibilité d’interpréter sa réticence à les combattre comme un désir de défaite refoulé.
Djihadator amuse son entourage? Que ce dernier arrête de jouer avec nos vies! Son coreligionnaire se dit vert de découvrir l’acte effroyable d’un jeune homme pourtant doux comme l’Agneau? Que ne l’a-t-il fait bondir hors de sa zone de combustion en l’incitant à déclarer la guerre à l’acivilisation cryptonazie?
Du résistant Raymond Aubrac ou du milicien Paul Touvier, qui était le frère d’armes du héros Jean Moulin?
Lorsque Jean Tenenbaum luttait contre les inégalités sociales, vous serait-il venu à l’esprit que le fier Montagnard eût projeté de rétablir la justice pour les seuls citoyens-rescapés des camps? Ferrat s’adressait à ses frères humains. Sa pensée fraternelle était suffisamment limpide pour que nul d’entre nous n’en retranchât un pan constructurel. Et cela quand bien même il distribuait des millions de billets à sa France bien-aimée, pétainisée de force, pour un voyage gratis, pour le moins cathartique, dans un wagon plombé.
Lambda al-Lambda frappe l’Église. Aussitôt, nous sautons au prochain lieu de culte pris d’assaut par Lambda al-Lambda. Envisageons que l’ennemi soit déjà passé à autre chose. Une prise d’otages en HB, par exemple… Faut-il attendre que l’innommable soit renommé pour jeter les lieux de culte aux oubliettes et accorder une exclusivité provisoire aux lieux de culture générale? Et après… Une escorte militaire pour tous les écoliers de France jusqu’au jour où, badamoum, on réalise qu’elle aurait peut-être dû fouiller les cartables des élèves afin de mieux les protéger d’eux-mêmes?
On ne s’interdira pas de penser l’obscénité que représente le fait que Salah A. attaque (en justice) Thierry Solère huit mois après qu’il eut attaqué (en ennemi du juste) l’humanité pleine et entière. Une dégueulasserie de plus qui n’aurait pas eu lieu si l’émir du Couchant s’était vu effacer et son titre et son nom au moment où il franchissait le seuil du tolérable. On rêve aussi d’une téléréalité qui ne se masserait pas les parties génitives devant la porte de la mère, du père, des frères ou refrés du fasciste sitôt révélée l’identité de l’exterminateur. Giclant au sein de ce Vil Âge qui n’assume aucune part de responsabilité dans le déclin du décliné, la source des larmes mêlées à laquelle sont allés s’humecter les yeux secs des démagogues arabophiles-ou-phobes se tarira sensiblement avec l’anonymisation des plus-ou-moins-gueux en tout cas adoubés-anoblis et, de ce fait, pas plus à plaindre que n’importe quel capitaine d’industrie issu de l’immigration parvenu au faîte de son ascension sociale. D’où l’intérêt certain de mettre à l’ombre, et non dans la lumière, le saint riégué de mon uc dont la compulsion à tout détruire n’est pas censée épargner le nom. Mais à une condition. Que la guerre qu’on nous mène soit dûment qualifiée au risque de déplaire aux promoteurs frileux de la réforme de l’islam, ces soit-disant partisans du dialogue interreligieux, j’allais dire interconscientiel, qui, ce faisant, feraient bien de ne pas trop montrer qu’ils craignent de nommer l’islamisme et son projet millénariste d’islamisation planétaire. Si les soldats du Califat doivent être empêchés de poursuivre leur combat avec la langue que leur nom présuppose, notre guerre contre ledit terrorisme ne se ridiculisera pas à porter le fer dans les vapeurs insaisissables de l’abstraction. Si un compatriote normand, fasciné par une idéologie qui lui offre de régler ses comptes avec la France, entame sa progression régressive par l’abandon de ses noms et prénoms, c’est donc que les racines culturelles que lui octroie son greffon identitaire ne comptent pas pour du beurre.
André Vingt-Trois rappelait tout récemment que l’armée de Daech n’est pas une armée impériale et que, s’il ne devrait pas être trop compliqué d’en venir à bout, sa déroute ne suffirait pas à anéantir l’idéologie djihadiste et, par voie de conséquence, à stopper le terrorisme islamiste. Pour cette raison même, nous pressons le monde libre de soutenir politiquement, voire militairement, ses gardiens enferrés jusqu’à ce que ces derniers aient achevé de renverser l’empire qui les réduit en esclavage.
Va t en guerre et c’est dommage, mais guerrier et c’est tant mieux… 🙂 .
Remercions notre ennemi de nous forcer au difficile exercice de la mesure dans la détermination et du combat implacable dans l’éthique. Ce choix là, sans faiblesse, bien sur; bien sur, au nom de mon ami (Mohammed, Luc ou David) blessé, humilié, bafoué pour dire que sa grandeur ne sera jamais atteinte puisque sa grandeur, la notre, collective, est celle d’une civilisation lentement, Beccaria après Beccaria, construite sur des valeurs, de compassion, bien supérieures à l’acte primaire du barbare. Bonne journée.
Ma Riposte est proche de la votre – je suis sidérée d’entendre qu’il faille pardonner et ne pas répondre à la barbarie !!!
Être en guerre n’est pas être haineux ! Non! – il s’agit d’être un guerrier morale qui doit lutter contre les pulsions de morts pour rester en vie ! – préserver la vie n’est pas un acte immorale !
Il s’agit de dire non à la mort qu’on nous impose dans un acte barbare !
Et pour ceux qui ne croient pas en un quelconque dieu, vous dites quoi? La haine ne vient que par les religions. On le voit tous les jours hélas. Pour aimer les autres, ils faut croire en l’Humain, pas en dieu.
Et il faudra continuer de parler d’islamophobie car un des buts de l’EI est de retourner les gens contre les musulmans et que la haine et la violence s’installent en oubliant que les musulmans sont les premières victimes des attentats. Quand les premières mosquées seront brulés, les premiers voiles arrachés sur la tête des femmes, alors l’EI aura gagné.
Les religions, voilà le problème. Mais chacun est libre de croire…
« La haine ne vient que des religions. » Je vais demander à Hitler, Polpot, Staline, Mao, Pinochet, … ce qu’ils en pensent. La haine ne vient pas des religions mais de ce que les hommes en font. Petite subtilité qu’il me semble important de souligner.
@Lustman. Dites ça aux victimes des athées de la Convention, des athées Communistes , des athées anarchistes ou du Nazisme dont on oublie toujours que c’était un mouvement athée. Je suis outré que vous veniez faire de la récupération: Chrétien, Juifs ou Boudhistes personne ne profite des actes des terroristes pour essayer d’avancer son agenda sauf vous les a athées qui pourtant n’avez pas à être fiers de votre bilan. Et bien moi j »aimerais que d’une fois pour toutes on se mette à lutter contre l’Islam dans un esprit laîque c’est à dire que chacun ferme sa g… sur ses convictions autres. Si ça vous démange d’en parler allez sur un blog ou une page facebook ayant pour sujet l’athéisme.