Alors âgée de 50 ans, la complice de l’antisémite Alain Soral avait signé un Pacs avec une nonagénaire.
Le fantasme de la « théorie du genre » (fantasme car cette soi-disant théorie n’existe pas), l’hostilité à la procréation médicalement assistée, la peur d’une reconnaissance légale de la grossesse pour autrui (qui n’est pourtant pas près d’avoir lieu) et l’hostilité au mariage homosexuel vont probablement mobiliser à nouveau ce 5 octobre une partie du peuple de droite et d’extrême droite. « Nous haïssons l’homophobie et nous nous engageons résolument contre toutes les discriminations », assurent les organisateurs. Puisqu’ils le disent. Il n’empêche que l’ultra-droite, ouvertement homophobe, avait largement participé aux précédentes « manifs pour tous ». Au point d’ailleurs de mettre quelque peu les initiateurs dans l’embarras, eux qui tentent de lisser leur image en se présentant comme partisans d’un simple gros bon sens qui voudrait que la famille se ramène uniquement à « un papa, une maman ».
On peut parier que la fachosphère (les supporters de Soral, Dieudonné et autres nationalistes, « identitaires » ou intégristes catholiques et musulmans) défilera encore ce 5 octobre. Question : y aura-t-il parmi les manifestants la plus agitée parmi les ennemis de tout ce qui touche à l’égalité des sexes dans l’éducation, l’ancienne marcheuse anti-raciste devenue proche de l’antisémite pathologique Alain Soral, l’organisatrice l’an dernier des « Journées de retrait de l’école », à savoir Farida Belghoul ?
Peut-être restera-t-elle clouée au lit par un mauvais état de santé puisqu’elle est officiellement en congé maladie de son poste d’enseignante au lycée professionnel Gustave-Eiffel d’Ermont (Val-d’Oise). Il ne semble pourtant pas qu’elle soit si affaiblie que ça puisqu’elle vient de faire un petit voyage en Russie où elle s’est trouvée une petite poignée d’alliés locaux pour lancer une organisation internationale de défense de l’enfant et de la famille traditionnelle, sous le nom d’International Parental Alliance. Ce déplacement à l’étranger en dépit d’un congé maladie aggravera-t-il la procédure disciplinaire qui la vise depuis la mi-septembre ? Le recteur de l’académie de Versailles lui a en effet déjà reproché des « manquements aux devoirs de réserve et de loyauté incombant aux fonctionnaires ». Les autorités considèrent — à juste titre — qu’elle a tenu des « propos déplacés » à l’encontre de la ministre de l’Education nationale. Farida Belghoul avait en effet estimé sur son blog que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem, décrite comme « chouchoute du lobby trans, bi et cie » constituait « une déclaration de guerre aux familles de France ». Le recteur estime en outre qu’on ne peut pas être enseignant et se livrer, comme elle le fait, à une « incitation des parents à retirer leur enfant de l’école […] en méconnaissance de l’obligation d’assiduité ».
A grands coups d’intoxication délirante, Farida Beghoul avait réussi à convaincre des familles, généralement de culture musulmane, que le ministère de l’Éducation s’évertuait à transformer les jeunes élèves en futurs LGBT (initiales du mouvement Lesbien, Gay, Bi, Trans) et à détruire l’identité masculine. Ces familles (submergées de SMS qui assuraient aussi qu’on allait apprendre aux enfants à se masturber !), avaient, dans un petit nombre d’établissements primaires, retiré leurs enfants de la classe le 31 mars dernier.
La famille traditionnelle, la famille de toujours, la famille telle que Dieu l’aurait faite, voilà le grand combat de celle qui, tout en se déclarant encore récemment musulmane, ne jure plus que par la France catholique et les lois éternelles de la Nature. Mais la nouvelle croisée qui veut pourfendre les complots qu’elle voit partout et que trameraient les LGBT, les francs-maçons ainsi qu’une « certaine communauté », est-elle vraiment l’incarnation des valeurs qu’elle prétend vouloir défendre ? Pas si sûr.
Farida Belghoul est aussi une femme moderne. Très moderne même. Car notre pilier du catholicisme et de l’islam (elle avait ainsi lancé : « En avril, nous souhaitions aux chrétiens une bonne fête de Pâques, l’heure est venue de souhaiter aux musulmans un bon mois de Ramadan ») n’en est pas moins pacsée. Cette mère de trois enfants, nés respectivement en 1994, 2000 et 2001, aurait-elle trouvé, au fil d’une vie mouvementée, un nouveau partenaire ? Pas exactement. Car c’est avec une femme qu’elle a convolé en juste Pacs. Oui, Farida Belghoul s’est pacsée en 2008 avec une dame Simone Gross. Changement d’orientation sexuelle ? Difficile à savoir. Car si Farida Belghoul est née en mars 1958, la date de naissance de Simone Gross est le 14 septembre 1919. C’est-à-dire que lors de la signature de leur pacs, Farida avait 50 ans et Simone en avait 89. Subit accès de gérontophilie ? Là encore il est difficile de se prononcer. Car Mme Gross n’était pas en très bonne santé. Sa partenaire quinquagénaire a même dû se mettre en congés moins de deux ans plus tard pour, à l’en croire, lui prodiguer des soins. Soins qui n’ont pas dû s’avérer suffisants puisque Simone Gross devait décéder peu après, en 2011, à l’âge de 91 ans.
Qui était Simone Gross ? Sa partenaire de Pacs la présentait comme la veuve de son ancien professeur de latin, un certain Monsieur Moussay. Un article de presse, en 2010, relatait ainsi la présence de la vieille dame dans le pavillon de Bezons où vivait Farida Belghoul, laquelle s’était bien gardée d’indiquer les liens qui l’unissaient à la nonagénaire. L’affolée du genre, qui s’exprime pourtant en long et en large sur le site de son partenaire politique privilégié qu’est désormais l’obsédé anti-juif viriliste Alain Soral, n’a jamais jugé utile d’évoquer son expérience de femme pacsée avec une autre femme, de quarante ans son aînée. Elle qui voit la décadence menacer la France de toutes parts serait pourtant bien placée pour nous donner sur le sujet un avis éclairé tiré de sa vie personnelle. Elle risquerait cependant de décevoir Christine Boutin qui, lors d’une conférence de mouvements intégristes, en février 2014, assurait : « Ce que je peux vous dire, c’est que ma présence aux côtés de Farida Belghoul est une présence heureuse. » Mme Boutin ignorait que son alliée était une fameuse cachottière.
Farida Belghoul, croisée de la famille traditionnelle mais ex-pacsée avec une femme
par Bernard Schalscha
3 octobre 2014
A 50 ans, la complice d'Alain Soral avait signé un Pacs avec une nonagénaire.
Ce que je peux dire, c’est qu’il vaut mieux être pacsée à une nonagénaire que mariée à son cousin : dans ce cas en effet, il n’y a pas de risque de dégénérescence.
bonjour – je vous invite à aller creuser dans la vie de farida belghoul – en effet, non seulement elle a hérité de sa concubine pour éviter de payer des impots mais elle a été mariée à un maitre soufi bigame – le père de ses deux garçons – donc pour une femme qui donne des leçons à tout le monde, elle ferait mieux de balayer devant sa porte
On va bientôt apprendre qu’Alain Soral est pacsé avec un homme ! ^^ Après tout il a adopté une petite fille tout seul, sans être marié, ni même sans avoir de compagne, lui qui dit tout le temps qu’un enfant doit avoir une mère et un père, mais pas dans son cas à lui alors… Ils sont beaux les manipulateurs et les hypocrites ! Faites ce que je dis pas ce que je fais…
Sacré Farida « Belbroute » ^^ Copine avec Civitas, alors qu’eux ils détestent les musulmans, que des gens bien haineux dis donc, sinon le boss de Civitas, pas marié, 50 ans, jamais connu de femme, on va aussi apprendre qu’il est pacsé lui ha ha
madame Gross avait-elle des héritiers ?