Il y a quelques jours, on tuait trois enfants d’Israël. C’était comme un meurtre rituel, perpétré par des membres du Hamas en vue de célébrer la réconciliation palestinienne avec le Fatah.
Le monde doit réaliser qu’il n’y a pas de différence entre les assassins du Hamas et ceux qui tuent, violent et torturent en Syrie et en Irak aujourd’hui. Empêcher ces assassins de commettre de nouveaux crimes, punir les coupables, stopper la barbarie sont un impératif pour le monde libre et la survie de nos démocraties. Je pleure avec les parents de ces trois enfants d’Israël, comme je pleure tous les jours avec les parents des innocents exterminés en Syrie et en Irak par les nouveaux Barbares du XXIème siècle.
Je pleure aujourd’hui sur ce jeune Palestinien assassiné, je pleure avec ses parents. Ceux qui l’ont tué, au prétexte de venger les trois enfants d’Israël, ont tragiquement entaché leur mémoire. Assassiner un innocent par vengeance est un crime doublé d’une infamie.
La seule voie possible est la paix. Ne nous laissons jamais entraîner dans l’engrenage aveugle du sang et de la barbarie. C’était le souhait par excellence des extrémistes et des terroristes qui ont massacré ces enfants juifs.
Arrêter la violence, punir les tueurs d’où qu’ils viennent, quels qu’ils soient, tout mettre en œuvre pour faire triompher la fraternité, telle est la tâche qui s’impose à tous, Israéliens, Palestiniens, et aux tenants de l’amitié entre les peuples.
La terreur par le crime gagne de proche en proche tout le Moyen-Orient. Les nouveaux Barbares veulent effrayer les pays qu’ils convoitent en jetant les masses arabes dans le chaos par le crime au grand jour. Face à ce danger suprême, la communauté internationale doit sanctuariser ce symbole de paix que représente la Terre sainte, berceau du monothéisme et des trois religions du Livre. Jérusalem appartient à l’humanité toute entière. Ayons le courage, l’audace, la vision de consacrer par un statut international le caractère unique de Jérusalem et d’en faire, à ce titre, le siège de l’ONU. S’installer au cœur du brasier, sanctuariser Jérusalem : jadis à Genève, hier à New York, aujourd’hui à Jérusalem, le monde doit installer sa capitale de la paix là où les hommes se sont donnés la Loi.
Que le sacrifice de ces quatre enfants serve la cause de la paix.
Israël-Palestine : « je pleure les enfants assassinés »
par Alain Nemarq
8 juillet 2014
Alain Nemarq, chef d’entreprise, est né à Asnières, de parents rescapés de la Shoah.
Très pacifique votre message, Paix
Je suis toujours surpris de l’acuité visuelle et auditive des personnes qui souhaiteraient que les Palestiniens aient leur Paix en critiquant que les Israéliens cherchent la guerre et la destruction massive cette population.
C’est un peu vite oublier que plus de 60% des israéliens sont favorables à la création d’un Etat Palestinien !
Si le Hamas n’a pas revendiqué l’enlèvement cela n’a pu être de son initiative !!!
Surement que ce soit être les israéliens ?
Le Fatah n’a pratiquement plus d’existence de police ?
Surement la faute des israéliens ?
Chaque fois que la Paix est proche, un événement vient la saborder, surement la faute des israéliens ?
Devrais-je avoir HONTE d’avoir HONTE ??
Ça commence toujours par un aveu. Un aveu toujours formulé à voix blanche. Des adolescents israéliens, pris en otages alors qu’ils faisaient de l’autostop dans un territoire coupable, qui en fait trois coupables que l’on a presque honte à juger comme tels, sauf qu’on ne peut pas s’empêcher de le faire. De les condamner. D’exécuter inconsciemment la sentence que l’on a prononcée contre eux. Et après… Après? oh, cool! À pic! La provoc du Hamas a fonctionné à merveille. Trois revenants se déterrent, empreints des attitudes que leur confère leur nature de morts-vifs. Ils attirent comme trois djynns un muslim teen dans le feu sans fumée de l’Iblîs. On va pouvoir enfin parler. D’un sujet qui nous intéresse et enterrer le premier. On va non seulement parler, mais beugler à s’en éviscérer par le haut. On va ouvrir les vannes, déverser tout ce que le saint assassinat de personnes mineures nous forçait à retenir jusqu’à ce que noyade s’ensuive. Et puis non. Une pluie de roquettes nous retombe sur l’angle de tir. C’est difficile de cacher une ficelle de ce calibre dans la France d’aujourd’hui. On se prend à regretter le bon vieux temps de Chichi. Purée de poisse! CHUIS MOI DE PAS DROITE? Pouah! Y vont voir ç’qui vont voir, ç’bouffons… Et pour sûr, nous assistons au renversement immédiat de la situation. Qui en deux jours plonge le sang froid sous la douche bouillante. D’abord, nous ressentons par tous les pores la violence légitime d’Israël à déployer sa force défensive aux portes de Gaza. Mais de suite, les tirs de roquettes vers Tel Aviv ne déclenchent plus l’opération Bordure Protectrice. Ils font suite à une nuit de raids sur Gaza. Et l’on parle déjà d’escalade. Et l’on appelle, c’est tacite, à la désescalade. Aurait-on appelé les Alliés et les Forces de l’Axe à la désescalade? À quoi aurait abouti, pour le Troisième Reich, une désescalade des hostilités? Fallait-il rétablir la paix, que dis-je, l’établir, une fois pour toutes, avec l’empire du pire? Et bien au gel à la lumière de nos ténèbres, faut-il que nous préconisions nos lugubres méthodes aux Hamas-Totenkopfverbände? La paix en Europe n’est pas tombée du ciel. Ou alors, elle en fut larguée à dose homéopathique, avec un arrière-goût d’arrière-monde pour l’Accusateur du Juge dernier. Demandons à Merkel à qui elle doit la paix, et tentons, modestement, d’imiter la détermination de ses libérateurs. Komm, Gib Mir Deine Hand! Ieroushalaîm doit être libérée avant que d’être restituée aux hommes imprégnés des univers sots. Tous ces hommes. Chacun, à sa manière, en phase de mutation spirituelle. N’oublions jamais qu’aucun d’entre nous ne s’est élevé au stade de proximité avec le revers de vérité dont un seul d’entre nous a été désigné pour s’y confronter. Le Sinaï reste encore à gravir. Gravissons-le ensemble. Et conquerrons Jérusalem! La Cité des Justes doit être une récompense et non point une offense à l’esprit de justice. Un horizon possible. Une volonté obligatoire. Sachant qu’en matière de désir ou de débir, l’homme obtient toujours autre chose que ce qu’il veut. Pour l’heure, je me risque à donner un conseil aux déchus de l’Édèn que la mission géopolitique dont notre petit Je les investit incite à creuser un tunnel vers le miroir du Lieu. Israël excelle dans la guerre éclair. Il est primordial que son esprit ne dévie pas de sa voie de conquête des esprits. Gaza ne doit en aucun cas devenir une terre de Jihâd pour les décrocheurs de l’Internationale universaliste, — à ne point confondre avec la République universelle, — de sa raison et de sa cause. Car le Hamas est un Ben Laden palestinien. Sa destruction improbable ne décapitera pas le Jihâd panarabislamique. Or le Hamas devrait être arraché de tout territoire mental qui ne connaîtrait pas d’autre type d’effort dans le chemin de Dieu que l’effort par l’épée.
Le Hamas n’a jamais revendiqué l’assassinat des 3 israéliens. Jusqu’à preuve du contraire, personne ne peut affirmer que le Hamas est l’auteur de ces assassinats. J’espère que vous pleurez aussi les dizaines de palestiniens tués ces derniers jours injustement par vengeance sous les bombardements d’un pseudo-Etat qui ne cesse d’opprimer et de tuer des innocents sous le regard de toutes les nations. Posez-vous la question de savoir si le nombre des victimes dans les deux camps est comparable. Posez-vous la question de savoir si la surface occupée par les colons est restée intacte depuis 47. Quand e vois l’indifférence du monde d’un coté et les justifications des pro-israéliens de l’autre, j’ai juste HONTE de faire partie de cette humanité.