Editeur du magazine Books et membre du comité de rédaction de la revue Desports, Louis Dumoulin publie Des Bleus dans les yeux, une uchronie retraçant le parcours de l’équipe de France depuis vingt ans. De Kostadinov à Gourcuff en passant par Cantona, il évoque avec nous les relations entre football et littérature mais aussi la façon le sport influe sur la société.
Laurent-David Samama : Alors que nos voisins n’hésitent pas à associer littérature et football, la France rechigne toujours à considérer sérieusement la possibilité d’une écriture de qualité sur le ballon rond. Que cela vous inspire-t-il ?
Louis Dumoulin : J’ai le souvenir d’un séminaire consacré au football et à la littérature organisé en Allemagne, au cours duquel j’ai découvert que Günter Grass, en écrivant son journal année par année, avait choisi d’écrire sur la victoire de l’Allemagne au Mondial 1954. Pour lui, cette victoire symbolisait le retour de l’Allemagne parmi le concert des nations. Rendez-vous compte : pour Grass, ce n’était pas la création de la communauté du Charbon et de l’Acier, quelques années plus tôt, qui marquait le retour de son pays sur la scène internationale mais bien une victoire en Coupe du Monde. A l’étranger, il n’y a pas ce mépris intellectuel que nous sommes encore les seuls à nourrir autour du football. En Angleterre ou en Espagne, où des rayons consacrés à la littérature sur le football existent, on ne voit pas cette espèce de dichotomie entre le sport, objet populaire, et une littérature sérieuse, élitiste. Nous avons pourtant dans notre pays une véritable tradition de littérature sportive. Sans parler d’Albert Londres et de son intérêt pour le cyclisme et le Tour de France, il faut citer Albert Camus qui était un grand amateur de football.
L.-D. S. : Mais justement, le football est-il un sport qui se prête bien à l’exercice littéraire ? Retranscrire ce que le public peut voir en Mondovision, n’est-ce pas périlleux ?
L. D. : Peut-être qu’écrire sur les matchs eux-mêmes et sur leurs actions est un exercice assez périlleux. Mais en même temps, il s’agit d’un monde qui a une telle importance dans notre société… Voilà ici l’idée de mon livre: créer une espèce de mythologie concurrente à la mythologie réelle qui s’est constituée au cours de ces vingt dernières années. Les amateurs de football se souviennent tous où ils étaient le 10 juillet 1998 ou bien le 17 novembre 1993 quand Kostadinov inscrit le but qui nous prive de Mondial aux Etats-Unis. Le football est un sport qui provoque des émotions très fortes. Il crée une sorte de mémoire collective qui constitue un matériel littéraire formidable. On peut écrire de manière très évocatrice et poétique sur le petit pont et la roulette. Il y a un écrivain uruguayen, Eduardo Galeano, que l’on cite beaucoup en ce moment. Il a écrit un livre qui s’appelle Football, ombre et lumière qui était édité par Climat mais qui n’est plus disponible. C’est un peu l’équivalent des Caractères de La Bruyère pour ce qui est du ballon rond. L’auteur écrit des petites vignettes de 4 000 signes sur des figures et des grands joueurs comme Garrincha, c’est de la poésie ! Le football est comme la vie. C’est un beau terrain d’expression littéraire mais celui-ci reste largement inexploité. Ce qui est délicat, c’est que l’on peut y voir un effet d’opportunité lors d’évènements comme les Coupes du Monde. Comme les vrais journalistes sportifs sont souvent en train de couvrir la compétition et que les médias ont horreur du vide, ils les remplacent par des autorités plus ou moins autorisées pour parler de football. On se retrouve alors avec des acteurs et des intellectuels qui n’ont pas toujours l’avis le plus informé. Se produit alors cette situation très française avec d’un côté l’intellectuel qui se pique un peu du football et de l’autre, les journalistes sportifs qui regardent le spectacle d’un air amusé. Entre les deux, sans rentrer dans une intellectualisation du jeu, il y a un véritable potentiel littéraire. C’est ce que j’ai essayé de faire vivre dans Des Bleus dans les yeux. Je voulais éviter l’écueil de l’interrogation sur le football, sport de gauche ou de droite ? Il y a aussi une chose qui est très à la mode et dans laquelle je ne voulais pas entrer, c’est cette nostalgie d’un paradis perdu du football. Et d’ailleurs, cette Coupe du Monde démontre qu’il n’a jamais existé. De mémoire de supporter, je n’en ai jamais vu d’aussi belle ! Les styles nationaux propres s’estompent. L’Allemagne, par exemple, est beaucoup plus joueuse que par le passé car elle hérite du style de jeu de ses immigrés turcs.
L.-D. S. : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire le livre, les Bleus dans les yeux ?
L. D. : L’été dernier, j’apprends qu’en 1993, Emil Kostadinov et Liouboslav Penev, les deux joueurs bulgares impliqués sur le but qui à la dernière seconde prive l’équipe de France du Mondial aux Etats-Unis, n’avaient pas leurs papiers en règle avant de disputer leur match au Parc des Princes. En réalité, avant ce match, la Bulgarie était en entrainement en Allemagne et leur capitaine Borislav Mikhailov, qui était alors gardien de but du FC Mulhouse, a effectué un aller-retour de l’autre côté de la frontière pour aller chercher ses coéquipiers et les faire passer en douce. J’ai appris cela via une dépêche AFP. C’était comme si on retournait le couteau dans la plaie de l’enfant de neuf ans, inconsolable, que j’étais lors de l’élimination de la France ! De fait, je me suis demandé ce qui aurait pu se passer si ces deux joueurs, Kostadinov et Penev, n’avaient pu participer à ce match. C’est donc en commençant par décrire leur arrestation à la frontière par les douanes volantes que j’ai décidé de réécrire l’histoire. Il est important de noter qu’ils ont réussi à franchir les frontières grâce à la création de l’espace Schengen. C’est un peu la magie de l’Europe. Dans mon livre, j’imagine qu’une voiture des douanes volantes se trouve dans les parages – la chose n’est pas improbable – et qu’elle arrête les joueurs comme on arrêterait un go fast, chargé de drogue, entre Amsterdam et Paris !
L.-D. S. : Au printemps, le magazine So Foot avait publié un article en faisant des gros plans sur les visages de ces joueurs bulgares aux mines improbables! Ils auraient très bien pu se faire arrêter par la police !
L. D. : C’est vrai qu’ils avaient des looks patibulaires ! Et j’ai donc imaginé un douanier qui ne s’intéresse pas particulièrement au foot, leur disant que l’Europe c’est comme son jardin, qu’il y a une clôture et qu’on ne peut pas rentrer sans avoir été invité. Les deux joueurs restent alors à l’extérieur pendant que leurs camarades se font étriller par l’équipe de France de Cantona, Ginola et consorts. Du coup, je refais le match, je réécris l’histoire. J’imagine que cette génération connaît un destin qu’en réalité elle n’a pas connu. Elle va à la Coupe du Monde et comme les Bulgares l’on fait, elle atteint le stade des demi-finales. Au passage, je règle un peu mes comptes avec Gérard Houiller parce que j’avais en travers de la gorge ses déclarations sur Ginola (bouc-émissaire de la défaite qui prive la France de Mondial 94, ndlr). Et puis en 1996, à l’occasion de l’Euro, arrive le sacre de cette génération et celui de Cantona. Et quel plus bel endroit pour Cantona que d’être sacré en Angleterre ?
L.-D. S. : Effectivement, il y a des passages très amusants sur le mythe que Cantona représente outre-Manche…
L. D. : Sans vouloir déflorer tout le suspens, j’imagine par la suite un espèce de regain d’amitié et même d’amour franco-britannique grâce à Cantona, qui dans un geste de flamboyance que l’on peut imaginer, après la défaite cruelle des anglais de Paul Gascoigne face à l’Allemagne en demi-finale, cite la reine Elizabeth en 1488 qui dit « J’ai peut-être le corps et les tripes d’une femme – (lui dit « d’un français » ) mais j’ai la foie d’un roi – et lui dit d’un anglais – ». C’est ensuite repris en boucle par la BBC, les anglais sont fans. A la fin du championnat d’Europe, sur la place de Waterloo, l’amiral Nelson est drapé d’une bannière tricolore, le Sun fait campagne pour que Cantona soit anobli ! Bref, je raconte un « crush » incroyable entre la France et l’Angleterre puis je continue ainsi, en écrivant l’histoire en miroir de celle que l’on a connu, en négatif. C’est-à-dire que lorsque nous avons connu des très hauts, j’imagine plutôt des très bas et inversement…
L.-D. S. : Dans votre livre, Cantona gagne mais Zidane perd… Comme un gigantesque contre-pied, vous représentez l’idole de 98 en homme qui ne rencontre jamais son destin, qui ne marque pas la nation, qui ne devient pas celui qu’il devait être…
L. D. : En 1998, j’imagine qu’Eric Cantona figure dans l’effectif qui dispute la Coupe du Monde en France. Je raconte une brouille entre Zidane et Cantona ; dans ce groupe, il y a désormais un meneur de trop et que cela le fait imploser. Dans le documentaire Les Yeux dans les Bleus, il faut se souvenir du discours prononcé par Aimé Jacquet, avant le match de poule contre l’Arabie Saoudite. Il demande de faire attention à ne pas prendre de carton rouge sous peine de pénaliser toute l’équipe. Le lendemain, Zidane marche sur un saoudien et se prend un rouge ! J’imagine alors que ce geste-là fait exploser toute l’équipe alors qu’en réalité il n’a pas eu d’incidence sur le groupe France. Cet exercice était sûrement l’un des plus difficiles à réaliser pour quelqu’un comme moi pour qui le meilleur joueur reste Zidane. J’ai dû, en quelque sorte, tuer ma propre idole. Ca a été très dur !
L.-D. S. : Par la suite, vous imaginez Zidane sombrer dans une quasi-dépression…
L. D. : Oui, j’imagine alors le joueur, seul dans une chambre d’hôpital, devant le feuilleton Plus belle la vie, qui représente une sorte de Marseille en carton-pâte. C’est terrible mais ça le rassure…
L.-D. S. : Pour écrire votre uchronie, avez-vous re-visionné les matchs pour vous replonger dans le contexte de l’époque ?
L. D. : Pas tous les matchs mais j’ai tout de même revu France-Bulgarie, dans un élan un peu masochiste… A dire vrai, ce n’était pas un beau match. Les joueurs français étaient totalement paralysés par l’enjeu alors même que Cantona avait ouvert le score. La partie se passe plutôt bien puis au fil des minutes, on recule, on ne joue pas, alors que l’on avait un trio d’attaque de feu. L’équipe était coupée en deux. Au-delà de ça, celui que j’ai aimé revoir et que je considère un peu comme le parent pauvre, c’est Youri Djorkaeff, un joueur que j’adore. Je le trouve sympathique, complètement atypique dans sa manière de jouer. Il n’y en avait pas deux comme lui. Il jouait avec Recoba à l’Inter de Milan et ils étaient alors deux joueurs dans le même style, inclassables et très dribbleurs. J’ai aussi revu des actions de Ginola, incroyables ! J’ai vu Looking for Eric de Ken Loach, un film assez génial. J’ai lu un petit livre d’Emmanuel Carrère sur l’uchronie, un principe qui se trouve au centre de mon livre. Moi je le fais assez modestement en imaginant que Kostadinov n’inscrit pas son but mais Philip Roth, par exemple, imagine que les Etats-Unis demeurent isolationnistes en 1940…
L.-D. S. : Votre livre raconte tout de même comment un but inscrit (ou pas) arrive à modifier la vie politique française, Jospin devenant Président à la place de Jacques Chirac !
L. D. : Effectivement, c’est un peu l’idée du livre. Je ne prétends pas que 1998 aurait pu changer la politique française si les Bleus avaient joué différemment mais il est indéniable que cette équipe black-blanc-beur et a eu un impact réel. Je me souviens d’une étude de l’Insee à la fin de l’été 1998 qui montrait que les français étaient beaucoup plus heureux à la fin de l’été qu’à son début. Entre temps, il y a eu cette victoire de la France au Mondial…
L.-D. S. : On se souvient de ce phénomène curieux qui voyait des personnalités très éloignées du football donner leur avis sur le sport comme moyen de reconstruire l’identité française. Avec le recul, comment le jugez-vous ?
L. D. : Nous étions en plein dans ce phénomène de récupération. Pour moi, tous ces gens qui s’intéressent à la Coupe du Monde une fois tous les quatre ans, ce sont un peu des « footix » (du nom de la mascotte de la Coupe du Monde en 1998, ndlr). Et l’un des plus beaux footix de l’après 1998, c’est Max Gallo qui dans Paris Match parle de cette génération black-blanc-beur. C’est un peu le Roselyne Bachelot de 2010 !
L.-D. S. : L’illusion black-blanc-beur et puis, rapidement, le retour douloureux au réel…
L. D. : En 1998, la ferveur a beaucoup profité à Jacques Chirac, ça l’a rendu sympathique et c’est aussi quelque chose qui a entretenu l’illusion collective d’une France fraternelle. Lorsqu’en novembre 2001, au moment d’assister à ce fameux match France-Algérie au Stade de France, on entend les sifflets à l’encontre de la Marseillaise, on tombe de haut. Le réveil est difficile. On se rend compte que le pays n’est pas si fraternel et qu’il y a surtout un véritable problème de reconnaissance des minorités en France. C’est à ce moment que l’on commence à voir le Front National resurgir mais c’est déjà trop tard… Dans mon livre, j’anticipe la mauvaise décennie du football français, le naufrage collectif qui favorise une émergence plus précoce du Front National.
L.-D. S. : Dans votre uchronie, on voit la droite française se rapprocher très tôt du Front National…
L. D. : Oui ! Et je raconte aussi comment Lionel Jospin nomme Eric Besson, ministre de l’Intégration, comme un clin d’œil à Nicolas Sarkozy qui avait nommé Brice Hortefeux. Que l’on parle des coupes de cheveux des joueurs, si on veut. Mais qu’on les traite de sauvageons, qu’on parle de leur manque d’éducation, que l’on écrive des livres sur le fait que ce sont des racailles et que l’on en vende des dizaines de milliers est inquiétant. Ce sont des boucs-émissaires ! En 2010, bien sûr que les joueurs grévistes font une erreur en choisissant de rester dans le bus. Mais quand on regarde l’enchainement des évènements, on se rend compte que le véritable responsable de ce fiasco est la Fédération Française de Football (FFF). Les responsables ne sont pas les joueurs !
L.-D. S. : Vous êtes très sévère à l’égard de la Fédération Française de Football…
L. D. : Je me souviens que lorsque la FFF a réservé le billet de retour pour Nicolas Anelka suite à son exclusion de Knysna, au lieu de lui prendre un billet pour Londres, où il habite, elle lui réserve un vol pour Paris. Se rendant compte de l’erreur, elle décide de modifier le billet. Nicolas Anelka doit alors rester une journée supplémentaire en Afrique du Sud et obtient l’autorisation de déjeuner avec ses coéquipiers, qui, par solidarité, décident de faire grève ! Jusqu’au bout, la Fédération, dont l’erreur première est d’avoir maintenu Raymond Domenech à son poste de sélectionneur après 2008, a été dans la faute. Je trouvais ça très dur d’entendre par la suite tous les politiques discourir sur les méfaits de ces joueurs parce que la question n’était alors plus de savoir si ils portaient un casque de musique ou pas.
L.-D. S. : En 2010, avant un match amical contre le Luxembourg, les joueurs de l’équipe de France visitent le Centre Pompidou Metz, un épisode que vous relatez dans votre livre…
L. D. : J’imagine que c’est le moment où Franck Ribéry et Yoann Gourcuff se réconcilient et que de cette entente va naître un collectif au service d’une équipe victorieuse. Dans la réalité, les Bleus ont visité ce musée en 2010 car c’était une manière de faire amende honorable après le naufrage de Knysna. Une façon de montrer qu’ils n’étaient pas des abrutis écervelés mais aussi un moyen pour la FFF de montrer que l’institution se préoccupait de l’épanouissement intellectuel des joueurs. Cette visite a lieu à l’occasion d’un match amical contre le Luxembourg. Une amie leur faisait la visite. Elle me racontait que Laurent Blanc, le selectionneur de l’époque, demandait presque aux joueurs de faire un footing dans les escaliers. Tout le monde était habillé en blanc. C’était la visite pour les médias, les signes extérieurs de richesse étaient donc proscrits. Mon amie me décrivait alors un groupe dans lequel se faisait remarquer un élément curieux, très à part : Yoann Gourcuff. Dans mon récit, j’imagine que Gourcuff prend la défense de Ribéry tandis que ce dernier se fait réprimander par la guide. Du coup, les deux joueurs se réconcilient et de leur entente nait une équipe de France bien différente.
L.-D. S. : Yoann Gourcuff n’est-il pas le symbole de ce football fait des joueurs formatés, qui n’aime pas les joueurs qui pensent et qui ont des états d’âme ? Finalement, Gourcuff n’est-il pas un joueur qui aurait été plus à son aise dans le football joué dans les années 1970, moins exigeant ?
L. D. : Gourcuff montre tout de même de très bons résultats dans les tests athlétiques. De ce point de vue-là, il est un joueur de football moderne, cela ne fait pas de doute. Jusqu’ici, il n’a pas fait preuve de la force de caractère nécessaire pour réussir à très haut niveau mais, dans ce football-là, on peut toujours voir à l’oeuvre des joueurs différents. D’ailleurs, je suis assez triste de l’élimination de l’équipe d’Italie car j’adore voir jouer des joueurs comme Pirlo, Verratti et Balotelli dans la même équipe. C’est amusant de voir une équipe comme ça où il y a à la fois un Pirlo qui représente une vision de la noblesse italienne aux côtés des Verratti, des Balotelli et autres Cassano, plus « rentre-dedans ».
L.-D. S. : Si l’on devait citer quelques joueurs et équipes qui sortent du lot, lesquels seraient-ils ?
L. D. : James Rodriguez a été bon par intermittences cette année avec son club de Monaco et je ne m’attendais pas à ce qu’il soit à ce niveau-là. Plus globalement, la Colombie a fait un très bon parcours. J’ai aussi beaucoup aimé les Pays-Bas, le Mexique et le Chili, dans des styles différents. A l’inverse le Brésil m’a déçu… Son style de jeu déçoit depuis 1994. Les brésiliens jouent en ce moment avec un dix à contre-emploi, je veux parler d’Oscar, qui devrait plutôt jouer en soutien de Neymar. Je suis aussi déçu par l’Argentine même si elle n’a toujours pas perdu de match. Ce qui est plaisant, ce sont tous ces beaux matchs auxquels on ne s’attendait pas. Le match de Italie – Angleterre était excellent et ces deux équipes sont tout de même sorties dès la phase de poule, sans parler du Costa Rica que l’on n’a attendait pas aussi solide jusqu’aux quarts de finale ! Pour finir, je suis un peu déçu par les équipes africaines qui n’étaient pas au rendez-vous. Les Ivoiriens passent une nouvelle fois à côté de leur compétition alors qu’ils avaient cette génération dorée…
Propos recueillis par Laurent-David SAMAMA
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