La pression internationale en faveur de Sakineh Mohammadi Ashtimi ne fait que s’accroître. Le gouvernement espagnol a, en effet, rejoint hier la vague de condamnations planétaires qui s’abat sur le régime iranien et sur sa justice.

Suite à la publication dans le journal espagnol « El Pais » d’une tribune de Bernard-Henri Lévy exhortant la société civile et le gouvernement espagnol à rejoindre le mouvement (El Pais du 29 Août 2010), puis, dans le même El Pais, de l’entretien du fils de Sakineh avec le même Bernard-Henri Lévy (entretien paru, d’abord, dans le quotidien « Libération » et sur le site de la revue « La règle du jeu ») le gouvernement espagnol a approuvé hier une déclaration de soutien à Sakineh et à « l’action internationale qui se met en place face aux autorités de Téhéran ».

Cette déclaration exprime le souhait de voir « cette terrible pratique définitivement éradiquée » et affirme le « ferme engagement de l’Espagne en faveur de la protection des droits de l’Homme et de l’abolition de la peine de mort ».

José Luis Rodríguez Zapatero se dit prêt, en coordination avec ses partenaires de l’UE et d’autres pays, à « promouvoir et soutenir », au sein de l’ONU, toute action pour empêcher l’exécution de Sakineh et, en général, toute pratique de lapidation. La déclaration invite instamment le gouvernement iranien à se conformer à ses obligations internationales, en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et à rayer cette pratique de sa législation.