Je pense fort à vous, je pense fort à vos enfants, Fasride et Sajjad, et mon sang se glace. Gardez espoir et courage, de plus en plus de voix s’élèvent partout dans le monde et vont finir par se faire entendre pour abattre les murs de votre prison. En vous aidant c’est nous que nous aidons.

Nous avons besoin de votre liberté pour que notre idéal de liberté et de fraternité avance et gagne du terrain. Là où la dignité des femmes est meurtrie, écrasée, anéantie, c’est l’Humanité toute entière qui recule. Là où la femme est servie en victime expiatoire et asservie pour le seul crime d’être née femme, doivent se lever toutes celles et ceux qui savent que cet obscurantisme conduit à des malheurs plus grands encore. Sakineh, nous ne vous laisserons pas. Tenez bon pour vous, tenez bon pour nous.

8 Commentaires

  1. Bonjour à tous

    Sommes nous vraiment en 2010 ? à l’aube du 3ème millénaire ? ? ?

    Posons nous la question ! ! !

  2. y’a de quoi d’ être révolté comment peut – on accepté un tel chatiment aussi horrible et cruel en 2010. Vous femmes hommes réveillons nous sauvons les face a cette barbarie…toutes ces victimes qui attendent leur tour dans une souffrance impitoyable inssuportable ou sont les droits de l’homme soyons tous solidaire mobilisons nous! toute la france le monde entier car toutes ces personnes sont victimes d’une grande affaire d’etat…seul dieu peut juger nos actes

  3. super réthorique les amis , mais ce qui nous préocupe en ce jour c’est le destin de cette femme, et pas la place de l’humain par la position de son ame dans la métaphysique ou son adoption politique !!! d’ailleur on s’en fou un peu, elle c’est une femme…mais je remarque quand meme que le prédateur de l’homme restera toujours l’homme, l’histoire le prouve a chaque époque!!!le bien et le mal ne sont que des considérations aléatoires, selon des sensibilités, et l’exercice d’un pouvoir divin ou non………..alors sauvons ce qui reste a etre sauver notre humanité!!!!!!

  4. Vat-elle être suivie par Aubry ?
    J’en doute, son mec est pour « i »

  5. Il ne suffit pas de lire, il faut comprendre ce qu’on lit. Les livres, qu’ils soient saints ou qu’ils soient démoniques, ne doivent pas être condamnés à l’autodafé sous le prétexte couard ou fallacieux d’en protéger les microcervelles. Ce sont eux qu’il faut protéger d’elles.

    • Le fascislamisme comme n’importe quel fascisme ne se laisse pas déchiffrer par le prisme de la domination des femmes par les hommes. L’Alliance atlantique n’était pas moins patriarcale que l’Axe ne l’était, peut-être même l’était-elle davantage lorsque l’on pense à la position hiérarchique d’une Frau Riefenstahl. Certaines féministes allemandes des années 70 ont fait porter le chapeau du nazisme à la gent germano-masculine. C’est non seulement honteux, mais humiliant pour elles. Car la puissance dont elles reprochaient aux mâles de leur en interdire l’exercice, s’étend tout autant depuis le bien qu’elle se répand depuis le mal. Et quand on ferait mieux de chercher Freud qu’Onfray, on trouverait Homo mâle et Homo femelle à équidistance sur l’échelle du seul pouvoir qui fût jamais, celui de l’influence. Les premières victimes du fascisme ne sont pas sexuées, elles sont les âmes auxquelles un Grand Refoulé National refuse l’accès au réel tout au bout du voyage surréel.

  6. Oui ! Monsieur Asermourt !
    « Elevons le champ de bataille au dessus de la ceinture » du masculinisme et du féminisme suicidaires !
    Ne nous protégeons pas derrière des livres saints pour justifier notre unique dessein: soumettre cette
    femme qui est notre bien, qui nous appartient corps et âme !
    Faut dire qu’elle est « pleine de malices » pour justifier les moyens mis en oeuvre par tous ces Torquemada
    en croisade !

    INVITATION LECTURE
    mediapart.fr BLOG: la Poesie au combat Seuls les fous sont raisonnables

    L’internationale des mâles croyants
    Illuminés des lynchages
    Assassins Sortis des bas fonds
    Des cultures falsifiées
    Frustes aux humanités obscurcies
    Maîtres des confessionnaux
    Où ils avouent contrits
    Avoir imaginé une femme
    Exprimant le plaisir des sens
    Châtiments mortifères
    Damnation sur l’amour des poèmes
    Qui se vivent
    Ils vident leurs fourreaux
    Et abattent leurs bêtises
    Sur nos désirs
    Armés de leur verge solitaire
    Ils prononcent des sentences
    sans appel
    Sur les chairs échappées
    De leurs étreintes ordinaires

    Abdoulaye M’BAYE

  7. La féminité n’est ni bonne ni mauvaise, c’est l’âme qui en éprouve l’inclination, dont l’arbitre dispose de la liberté de suivre les deux voies du bien et du mal, alternativement ou simultanément. Or l’âme n’a pas de sexe. Le mauvais lecteur des Écritures attribue à l’Esprit divin, et par voie de conséquence à l’âme d’une créature faite à l’image de Dieu, un sexe androïde n’étant selon lui compatible qu’avec un corps phallique, s’accordant avec le genre masculin de quelques unes des apparitions anthropomorphiques de l’Innommable. Mais au grand dam de Monsieur et de Madame, ce n’est pas un vagin qui sera en mesure le sectionner la trajectoire de la lumière séminale davantage qu’un pénis n’aura la faculté de circonscrire le rayonnement ovocyte fossile. Car il ne fut jamais question de sexe dans cette affaire obsédée par les sexes. Que l’homme relise le Texte, et il verra que si Hava fut bien chassée avec Adâm du Gan ‘Édèn, c’est du fait de leur culpabilité équivalente, résultant de la nature équivalente de l’âme dont ils étaient, à parts égales, tous deux récipiendaires. La seule manière de tordre le coup au masculinisme ne doit pas s’abaisser aux vieilles lunes féministes, elle doit élever le champ de bataille au-dessus de la ceinture.