Les autorités iraniennes ne reculent décidément devant aucun mensonge, aucun chantage ni aucune intimidation. Voilá, en effet, qu’elles nous annoncent, hier soir qu’en réponse à la lecture au Festival de Cannes de la lettre de remerciement de Jafar Panahi depuis la prison d’Evin, la peine de prison du cinéaste iranien aurait été prolongée de deux mois. C’est ce que dit, en propres termes, le site de l’agence de presse gouvernementale Fars: la peine de détention du réalisateur iranien aurait été prolongée de deux mois en raison de la lettre qu’il a écrite depuis sa cellule; qui a, ensuite, été transmise durant une visite à un membre de sa famille; et qui a enfin été communiquée à Abbas Bakhtiari, ami des Panahi vivant à Paris, avant que celui-ci ne la lise, hier soir, avec le Ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand, ainsi qu’avec le journaliste franco-iranien Armin Arefi, en haut des marches du festival de Cannes, grâce à l’intervention de Bernard-Henri Lévy et de la revue La Regle du Jeu.
Étant donné ce qu’on nous raconte là de la prétendue conséquence directe de cette lecture, celle-ci était-elle une bonne idée ? «Evidemment », explique Abbas Bakhtiari, directeur du Centre Culturel parisien Pouya, en contact direct avec les proches de Panahi. « Car ceci est, en réalité, une information scandaleusement mensongère du ministère des Renseignements iraniens. La prolongation de la détention de Panahi n’a, en réalité, rien à voir avec la lettre. Le procureur de la prison d’Evin de Téhéran avait déjà communiqué cette décision à Jafar (Panahi) il y a deux semaines. La raison officielle était que l’étude de son dossier n’était pas terminée. Et nous avions nous-mêmes, d’ailleurs, annoncé cette information sur notre site ».
«Aujourd’hui, pousuit Abbas Bakhtiari, l’avocat de Jafar Panahi, Me Farideh Gheyrat, n’a toujours pas eu accès au dossier de son client. En faisant officiellement cette annonce juste après la lecture de la lettre à Cannes, les autorités iraniennes souhaitent simplement montrer qu’elles gardent toujours la main sur le sort de Jafar ».
Elles entendent aussi, et comme d’habitude, intimider les occidentaux en les dissuadant de se mêler du sort des démocrates iraniens emprisonnés. Ici, à la RDJ, nous ne tomberons évidemment pas dans le piège. Et continuerons de faire notre travail d’information libre et honnête.
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Voici la vidéo de la lecture de la lettre du réalisateur iranien emprisonné Jafar Panahi, que M. le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Abbas Bakhtiari, directeur du Centre Culturel Pouya à Paris, et Armin Arefi, rédacteur en chef du blog Nouvelles de l’Iran libre au sein de la Règle du jeu, ont prononcé en haut des marches du Festival de Cannes hier soir.
Shalom ne sois pas stupide…
Shekley est peut-être plein de rage mais sa rage est justifiée, et puis elle n’est que verbale et tout à fait pertinente !
shekley, ton commentaire est haineux. La haine est une maladie. Le medicament pour ta maladie s’appelle l’amour de l’autre. Tu ne le trouveras que dans ta tete
On défend les pédophiles, les éspions comme « reiss »les assassins de femmes désarmées d’enfants comme « tsahal » et on ferme sa G… sur tout ce qui n’est ni juif ni riche !
monsieur bh, quelle est VRAIMENT votre nationalité? Et combien de passeports possédez-vous ?
Honte à cette France à 2 visages et à 2 vitesses.
Chapeau bas à Messieurs Michel Onfrey, Debray et Dieudo !
Au moins, il ne sont les laquais de personne.
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