Tweets     ‏@arrabalf  =

autre arrabalesque: …avant d’inventer les élections les fourmis choisissaient-elles leur reine au Strip Poker ?

… las hormigas, antes de inventar las elecciones ¿elegían la reina al strip-poker?

JEUDI 4 JUILLET

“Sotto le stelle niente muore”(L’adieu aux dinosaures)

de Fernando Arrabal (”Au crayon qui tue”, éditeur)

avec Mila Moretti

regia Sergio Aguirre

Festival di teatro di   San Gimignano: “…il Comune di San Gimignano e la Compagnia Giardino Chiuso sono lieti di invitar Fernando Arrabal  alla prima edizione del Festival di teatro… “Orizzonti Verticali – Arti sceniche in cantiere. … sul tema “Generazioni a confronto: storia, presente e scenari futuri””,  dal 3 al 7 luglio 2013…  il  spettacolo de FERNANDO ARRABAL  “Sotto le Stelle Niente Muore”; per questo saremmo lieti di aver… FERNANDO ARRABAL  presente …”

 

L’auteur assistera à la représentation   de  “Sotto le stelle niente muore”, si le dieu Pan l p v.

Interview imaginaire

(La Repubblica)

 

La Repubblica.- Que cosa  rimane oggi del « Panico… mieux,  que pense le Panique des bons sentiments?

FA.- Ils devraient  être neutres, comme le chocolat…

La Repubblica.- … vous éblouissent-ils..?

FA.-…sans m’éclairer…

La Repubblica.-…mais, la spéculation qui gravite autour d’eux…

FA.- … l’artiste projette ses flammes, comme la sublime Mila Moretti … ou sa lave… ou sa démence… Warhol m’a dit le 8 mars 1982 « ton Greco a fait ce que je tente : inverser les relations de l’homme avec l’art »…

La Repubblica.- Entre un fleuve d’excréments et un petit ruisseau de bons sentiments, dans  lequel des deux préfère plonger  le Panique ?

FA.- L’impur peut se transformer en croyance. Comme le montre la toujours sublime Mila Moretti en “Sotto le stelle niente muore” . On passe de la précision à l’épilepsie. Je pratique l’art « microscopique » des bons sentiments seulement lorsque je danse frénétiquement…

la Repubblica.- …vous dansez avec Zarathoustra?

FA.- J’ai beaucoup dansé avec Suzanne et Beckett dans leur mansarde de la rue des Favorites … (je moins dansé avec lui que Peggy Guggenheim…).  Je ne danse plus que par-dessus ma tête comme le poulet sans plumes de Socrate

La Repubblica.-  Adesso il suo teatro, mi pare, è molto più rigoroso, meno eccessivo, meno trasgressivo, perché? Vous êtes, dites-vous, un peintre frustré…

FA.- …comme Dario Fo,  m’a dit-il …le destin me fait  (malheureusement) jouer le rôle du bouc émissaire: une mouette sans sous-marins.

La Repubblica.- Le pouvoir culturel a-t-il un sexe?

FA.- C’est pourquoi il communique sous une burqa.

La Repubblica.- L’humour occupe une place importante dans votre œuvre.

FA.- Comme sentiment quasi aristocratique qui me permet de me moquer de moi-même….

La Repubblica.- …est-il prémédité ou dicté par le hasard ?

…j’ai moins d’humour que par le passé… 38 fois moins…

La Repubblica.- …pas 39 fois…?

FA.- …longtemps je croyais  être de petite taille, avoir une tête monstrueusement grosse et être pestilentiel… Désormais je sais que suis très grand, que ma tête est petite, et  que je dégage des effluves de rose.

La Repubblica.- Contrairement à Breton, pensez-vous que … ?

FA.- …pendant les trois ans de ma présence quotidienne au café surréaliste je ne comprenais pas  lorsqu’il me parlait ou nous parlait  du merveilleux  et encore moins de   magie,  ou des visionnaires… Dali ou Allen Ginsberg étaient plus  ébouriffants et Louise Bourgeois moins détaillée

La Repubblica.- Si Cervantès revenait parmi nous et réécrivait son Don Quichotte, sous quelle forme se réincarnerait l’Homme de la Mancha ?

FA.- En flamant rose.  Cervantès   n’était pas du tout favorable au personnage de Don Quichotte. Il le ridiculise. J’aimerais écrire « La confusa » , pièce disparue dont il était très fier.

La Repubblica.- Comme Duchamp vous pratiquez les échecs,

FA.- Même de dos  …en simultanée …ou aveugle. Avec lui nous préférions analyser des parties de M.Tahl . Je l’imaginais séductrice comme Rrose Sélévy.

La Repubblica.- Quelle a été l’influence des échecs sur votre œuvre ?

FA.- Aucune.  Parce que c’est une pratique quotidienne.  Je ne peux imaginer aller me coucher sans y avoir joué.

La Repubblica.- On imagine … que pour vous c’est un plaisir formidable

FA.  Le « formos » de formidable évoque la peur. Même le militant Tristan Tzara  de vers la fin de sa vie, celui que j’ai connu, cherchait un ordre …  un ordre dans le chaos.

La Repubblica.- N’êtes-vous pas finalement la muse de toute votre œuvre ?

FA.- Une muse à pénis.

La Repubblica.- …à tout moment?

FA.- Je suis une installation de  ma propre circonstance.

La Repubblica.- On prétend que vous êtes une sorte de bouc émissaire

FA.-… peut-être parce que mon père a fait    partie  du premier « peloton » des condamnés à mort …

La Repubblica.- …du premier jour de la la guerre civile.

FA.- Je n’y suis strictement pour rien : le mérite…

La Repubblica.- …vous avez été  emprisonné par le régime franquiste…

FA.-  Encore sans mérite aucun. Mille autres écrivains…

La Repubblica.- … étiez-vous le moins politique de vos collègues?

FA. Jamais eu de collègues.

La Repubblica.- Vous avez été le seul écrivain  totalement interdit par l’ancien régime.

FA.- Littéralement ce fut incroyable. A la mort du général (dans son lit et avec des funérailles suivies par des millions de personnes en pleurs)  la personne qui achetait  mes livres était déçu : je n’étais pas un redoutable  Marquis de Sade doublé d’un Robespierre.

La Repubblica.- …pourquoi la seule lettre publique écrite à Franco en vie du tyran sera la vôtre ?

FA.- Ma vie n’a cessé d’être ainsi: une série de surprises  dictées par le dieu Pan …

La Repubblica.- Comment vivez-vous votre anarchisme  ?

FA.- Par hasard . A la va-vite.  Sans préméditation.

La Repubblica.- Vous n’avez jamais été membre d’aucun parti politique….

FA.- J’aurais aimé pouvoir être convaincu par un groupe. Je n’ai jamais voté de ma vie, cependant j’ai fait des choses bien pires… Comme, par exemple, recevoir des prix officiels et des doctorats honoris causa

La Repubblica.- Vous avez rencontré d’innombrables artistes durant votre vie, certains sont devenus des icônes tandis que d’autres sont restés d’illustres inconnus. N’y-a-t-il pas une part de loterie dans l’accession à la reconnaissance et ceci qu’elle soit posthume ou non ?

FA.- La réussite est le fruit de la rigueur mathématique de la confusion, plus que de la loterie de Babylone

La Repubblica.- On dit que votre  rêve serait  de réunir chez vous dans une de vos fameuses « tertulias » , avec vos amis Houellebecq, Kundera, Thieri Foulc, Simon Leys  etc. les plus grands hommes de sciences du monde

FA.- Je leurs  demanderais justement de trouver les règles de la confusion.

La Repubblica.-  Si vous  aviez un pouvoir illimité dans l’art, quelle est la première chose que vous feriez?

FA.- L’éliminer. Le pouvoir comme échec est une réussite.

La Repubblica.- …l’incertitude quantique…

FA.- …nous enfièvre-t-elle d’ une telle fougue qu’elle crée des devoirs?  Le cyclope aveugle se distingue mal du borgne.

La Repubblica.- Ci può raccontare perché lei, Jodorowski e Topor arrivaste a fondare il movimento Panico? Chi erano per lei, allora i punti di riferiemento culturali? Êtes-vous la mauvaise conscience de  l’art de notre  temps…?

FA;- Tout ce qui est explosif, obviously,  met en danger le monde.

La Repubblica.-  Votre âme…?

F A.- Elle vaque dans les nues avec les étoiles.

La Repubblica.- Que penserait l’enfant que vous avez  été s’il voyait l’homme que  vous êtes  devenu?

FA.- Tous les matins  sont sans retour.

la Repubblica- Pourquoi … la  célébrité… ?

FA.- …La célébrité est l’opium des triomphateurs. Parce qu’elle donjuanise les artistes?

la Repubblica.- Et dans votre propre cas?

FA.- Je suis un tout petit peu célèbre et complètement inconnu, comme mes noeuds papillons.

La Repubblica.- Quel personnage historique évoqueriez-vous  dans un prochain …:

FA.- Aucun. Pas même Attila amoureux sur ses vieux jours . Quand le don des larmes lui a fait le cadeau de pleurer toutes celles de son corps.

La Repubblica.- Une période où vous auriez aimé vivre?

FA.- Lors du big-bang . Ou à l’époque du Staline adolescent surdoué et fervent séminariste à Tiflis.

La Repubblica.- Seriez-vous  inquiet de retourner en Espagne après presque soixante ans d’exil…?

FA.- …de destierro!!! Après une période d’obscurantisme, est-ce que nous traversons les sentiers des mystifications lumineuses ?

la Repubblica.- Quelle est votre patrie…. ?

FA.- Nous nous sommes habitués pendant des décennies à l’obstination des inquisiteurs. La colère est comme un cheval emballé.

La Repubblica.- Pourquoi les jeunes sont intéressés par vos pièces, par exemple  « Fando et Lis »…?

FA.- Dans mon adolescence j’ai connu des surdoués (très semblables à ceux de notre époque); ils voulaient un ministère ou rien: ils ont eu les deux.

La Repubblica.- Changeriez vous quelque chose à votre esthétique de la négation?

FA.- La Samaritaine panique a dit à Job : Celui à qui Dieu n’a rien donné, Dieu ne peut rien lui ôter.

La Repubblica.- Votre film L’arbre de Guernica … votre ami Picasso   …

FA.- Dans les ménageries et les musées, n’y-a-t-il rien d’aussi aphrodisiaque que l’innocence?

la Repubblica.- Ce que vous appelez  “révolution” est-il possible dans un pays civilisé et riche?

FA.- Les banlieues les ghettos (los arrabales)… perdent-elles leurs fêtes et leurs arrabalesques?

La Repubblica.- Vos barbares sont-ils vraiment  moins civilisés ?

FA.- Ils sont moins riches.

La Repubblica.- Ce qui disparaît de vos modes de vie… dans la peinture et la sculpture…

FA.- Devient à la mode, et ce qui se démode ressuscite-t-il avec nos modes de vie?

La Repubblica.- Le pouvoir de la culture?

FA.- …çà et là , a-t-elle de moins en moins de pouvoir? C’est pourquoi elle se sert des statistiques comme de songes du désir?

La Repubblica.- La Bourse a-t-elle une influence…?

FA.- Est-elle un sanctuaire ? Elle célèbre le miracle de faire de l’argent avec de l’argent.

La Repubblica.- A quel genre appartient l’actuel art mondial?

FA- L’art actuel est catastrophique, bestial , confus et génial. Lui et la science forment-ils les deux avatars du savoir actuel?

La Repubblica.- Lei è considerato giustamente un genio, l’incarnazione dell’arte contemporanea. Eppure i media danno spazio a personaggi molto più banali di lei. Perché? Avez-vous, « comme artiste frustré », repensé aux Titans?

FA.- Les affreuses et terrifiantes bêtes nommées chimères sont le produit des manoeuvres prométhéennes de l’homme nouveau.

La Repubblica.- Avez vous une théorie sur l’artiste?

FA.- Nous pouvons tous théoriser quant à la part maudite des Terriens parce que nous faisons tous partie de la malédiction.

la Repubblica– Pourquoi l’extrémisme?

FA.- Quand les extrémismes se combattent,  la raison leur fournit des arguments.

La Repubblica.- Beaucoup vous  considèrent déjà comme un classique . N’est-ce pas un danger ?

FA.- Le danger se dissipe-t-il avec la considération? Il demeure comme le sourire du chat du Cheshire. L’éléphant a dû se couper la trompe, sa petite queue en était jalouse .

La Repubblica.- Pourquoi, écrit The Village Voice,   êtes-vous  en avance sur votre époque?

FA.- Grâce à son omniscience le dieu Pan a placé les commencements avant les fins.

La Repubblica.- Avez-vous  réinventé la provocation comme l’ a écrit bizarrement aussi The Village Voice?

FA.- La provocation est infantile , centripète et aléatoire. On ne poignarde pas avec la foudre d’un nuage.

La Repubblica.- Mais alors : pourquoi vous accuse-t-on d’être un  provocateur?

FA.- On a entendu des choses plus étranges. Les cannibales diabétiques ne mangent pas les fabricants de sucre.

La Repubblica.- Qu’est-ce qui  vous a poussé à écrire?

FA.- Dans mon enfance, lorsque j’ai  gagné le concours des surdoués…. On aurait dû me congeler.

La Repubblica.- Qu’est-ce qui pourrait justifier la trahison dans l’art?

FA.- Rien. C’est un compromis inutile avec notre propre colère suicidaire.

La Repubblica.- Croyez-vous réellement que, enfin   l’être humain va vers un terme inéluctable, la fin des idées et le triomphe de la violence?

FA.- Vivons-nous une époque de belle myopie? Tuer pour le plaisir semble pis que de le faire par idéal.

La Repubblica.- Comment aimeriez-vous mourir?

FA.- Evidemment en dormant, en pleine pollution nocturne.

La Repubblica.- Vous êtes un adepte de la confusion…

FA.- …bien au contraire: je suis presque un fanatique de l’exactitude, des échecs et de la science.

La Repubblica.- Quelle est votre voie?

FA.- Les hirondelles parisiennes et les pigeons de Melilla  ignorent la manie démente de toujours emprunter la ligne droite.

la Repubblica.- BIS: Un commento adesso, tanti, tanti anni dopo, alla sua lettera a Franco.  …à la mort de Franco vous avez formé avec Carrillo , la Pasionaria, Lister et le Campesino le quintette de ceux qui ne pouvaient pas revenir en Espagne … »parce que vous étiez  les plus dan-ge-reux »?

FA.- Au bruit de bottes succède toujours le silence des pantoufles;.

la Repubblica.- Ci racconti « Sotto le stelle niente muore ». Pourquoi les universités les plus cotées étudient -elles cette pièce?

FA.- De la plus surprenante manière , voire même risquée.

la Repubblica.- Votre message  a été  interdit longtemps chez vous.

FA.- La gale intelligente préfère les taureaux rouges.

la Repubblica.-   Vous ne dites pas émigré mais  “desterrado”

FA.- Je n’ai pas de racines: j’ai des jambes. Je suis de Desterrolandia (Exilande)

la Repubblica.-Que pensez-vous du temps?

FA.- Le monde est rotatoire.  Mais nous voyagerons dans le Temps. Ce n’est qu’une question de budget (K.Gödel ou Lévy-Leblond dixit)

La Repubblica.- Comment voyez-vous l’avenir?

FA.- Sauf les devins, tout le monde peut prévoir l’avenir.

La Repubblica.- La  complexité actuelle…

FA.- Fait que les problèmes changent de nature pour que les solutions paraissent rationnelles.

La Repubblica.- Ecrirez-vous  un essai sur l’art d’aujourd’hui?

FA.- Est-il plus facile de passer par l’achat d’une anguille que de chasser ce sein que je ne saurais boire?

La Repubblica.- Quelle est votre meilleure contribution à l’art?

FA.- Aucune puisque mes “oeuvres “, nichées en moi, dictent mes pièces?

la Repubblica.- Et vice-versa?

FA.- Quand j’ai cessé de croire au Père Noël, lorsque j’avais trois ans , je me suis rendu compte que lui n’avait jamais cru en moi.

La Repubblica.- Qu’est-ce que le surréalisme aujourd’hui?

FA.- Si la course à la réussite n’était pas si compréhensible et ennuyeuse il n’y aurait ni poètes maudits ni soldats inconnus.

La Repubblica.- L’écrivain  est-il …?

FA. – …comme j’écris à double sens, ce serait un triomphe si on me comprenait à demi.

La Repubblica.- Si vous aviez  moins de neurones et plus de beauté?

FA.- Je suis si spécial que je ne réussis même pas à me ressembler, pauvre de moi!

La Repubblica.- Aimeriez vous forniquer avec un homme?

FA.- La femme panique a des ailes; qui l’embrasse plane.

La Repubblica.- Les mathématiques pour un « dramaturge frustré »….

FA.- …grâce au calcul infinitésimal l’éternité  est-elle de plus en plus longue?

La Repubblica.- Est-elle pour vous un défi avec ses dilemmes?

FA.- Les hérissons de mer volent quand il pleut des apocalypses.

La Repubblica.- Pour certains vous êtes un écrivain  « culte ».

FA.- Parce que  l’on  m’attaque par ouï -dire, est-ce qu’on me loue aveuglément et  me  plagie sans me voir?

La Repubblica.- Da quanto tempo non faceva uno spettacolo in Italia? Le millénarisme, l’âge d’or…?

FA.- …c’est étonnant : ni la panne de courant n’impressionne l’aveugle, ni la sottise le crétin , ni le duvet le canard, ni l’éternité l’instant.

La Repubblica.- Votre devise?

FA.- Elle change d’une minute à l’autre. J’écris en jouant à être Dieu et,  parfois , je réussis.

La Repubblica.- Voudriez-vous nous parler du sexe dans l’art ?

FA.- Je ne sais qu’une chose , c’est que je ne sais rien.(comme de presque tout).

_______________________________

(…lo stile è noto. A teatro come al cinema. Cinico e maudit. Attacco frontale alla civiltà dei consumi e al buon gusto borghese, immaginario surrealista, blasfemo, macabro, sadico, scatologico. Il franco spagnolo Fernando Arrabal schizza fuori da ogni linearità narrativa innescando continui cortocircuiti come tanti campanelli d’allarme di quella guerra senza quartiere che sono le “relazione umane”…)

Lettre spontanée d’un spectateur après la représentation  de “Sotto le stelle niente muore” (L’adieu aux dinosaures) de Fernando Arrabal:

“Carissima Mila Moretti,voglio dirti più profondamente le mie impressioni e sinceramente sono più bravo a scrivere che a parlare.
Tutto incantevole : dalla recitazione tua,agli effetti speciali,dalle tematiche affrontate,alle musiche scelte.
Tutti tendono a sottolineare il lato surreale di questo lavoro di Arrabel; tuttavia, il lavoro mi ha colpito per la sua verità,per la sua realtà,per il suo modo sublimale ( ma non troppo ) di denunciare la guerra all’apertura
ed alla diversità,tipica di questi anni.
Proprio nei paesi in cui essa pare essere più cruenta,come l’Italia ad esempio,nascono lavori come questi,esattamente come era nato l’illuminismo in paesi allora estremamente conservatori,come la Francia e l’Inghilterra.
La tua voce ha contribuito a rendere il testo più vero,creando atmosfera sì teatrale,ma non tanto da caricare troppo il significato del testo.
E’ come se la protagonista nascondesse un dolore immenso,attraverso l’uso di una  “ teatralità  ironica che nasconde rabbia e strazio insieme “ .
Ormai  lei  “ ha inghiottito tutte le sue lacrime : per questo ride !! “ .
Per quanto riguarda la mia emotività personale,il top è stato quando hai citato il  Tuba Mirum del requiem di Hector Berlioz : lì ho capito che quel Lui potrei essere io .
Mi sono visto,io,con la mia anima rivoluzionaria ………   Io che adoro Berlioz fin da piccolo; e Berlioz come certamente saprai,è un grande rivoluzionario dell’orchestrazione nell’ottocento.
A questo proposito,molto intelligente è stata la scelta tua e di Sergio,di non mettere il Tuba Mirum,che avrebbe richiesto una scena diversa,ma di utilizzare le battute immediatamente precedenti.
Fammi sapere l’iter di questo spettacolo!  Tornerei volentieri a vederlo con altri amici.
Ti ho ascoltato,ed ho avuto un’ulteriore riprova che il teatro, pur nell’ombra dalla trash televisiva,vive ancora : vive, canta, ride, piange, ma soprattutto denuncia,protesta,apre la mente e la coscienza,esattamente
Come la musica.
Grazie al Cubo,per ciò che ci hai dato!
Con sincero affetto!!! Duccio.
A presto”