… autre arrabalesque: » …après une période d’obscurantisme …traversons-nous les sentiers des mystifications lumineuses?
…à partir du 8 décembre 2011
« LA TOUR DE BABEL » de F.Arrabal
Théâtre Royal
Liège
Mise en scène: De Marco PASCOLINI
Les châteaux en Espagne sont souvent des tours foudroyées…
A la Villa Ramiro, place forte datant d’un autre âge – un âge d’or oublié, un age de visionnaires, celui des constructeurs de la Tour de Babel – vit une Duchesse aveugle, Latidia de Teran. Mais dans les méandres de sa cécité elle voit : les spectres de cet âge d’or, les fantasmes chevaleresques. Elle aime aussi d’un amour fou et platonique son « pèlerin », cet âne qui vit dans les douves loin de sa planète natale, la planète Mars. Pressée par sa « famille » – des nobles peu scrupuleux – de vendre sa propriété, elle se révolte. Et à son appel à la résistance, seuls quelques mendiants pittoresques (un borgne, une ivrogne et un cul-de-jatte) viennent la rejoindre – dont la première motivation est « j’suis venu, j’ai vu et j’ai surtout bu ». De leur côté les nobles ont engagé un tueur à gages. Mais, rongeant les poutres du château, les termites veillent …
« Les poètes de combat. Les littérateurs d’avant-garde. Ces habitudes de métaphores militaires dénotent des esprits nés domestiques, des esprits qui ne peuvent penser qu’en société. Le seul poète génial: mon admiré Fernando Arrabal… Charles! »