Ce jeudi 17 janvier 2013, à l’aube

Une parole du cardinal Barbarin a fait scandale, et n’a pas été oubliée.

L’AFP avait titré sa dépêche du 14 septembre dernier : « Pour Mgr Barbarin, le mariage gay ouvrirait la voie à la polygamie et à l’inceste ». L’archevêque de Lyon se voyait attribué les propos suivants : « C’est une rupture de société. Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre… Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera. »

Le lendemain, le site du diocèse précisait que le cardinal visait le « polyamour », « l’amour à plusieurs », qui se développerait à vive allure dans le pays. De passage à Lyon le 17 septembre, la ministre aux Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, se faisait l’exégète de « la pensée du cardinal » : « Le cardinal a évoqué des règles qui régissent la vie en société, comme l’interdiction de l’inceste, de la polygamie, expliquant que si l’une d’entre elles tombait, alors c’était la porte ouverte à faire tomber toutes les autres. Mais, en aucun cas, le cardinal n’a voulu dire, comme certains l’ont prétendu, que les couples homosexuels se prêteraient plus à la polygamie ou à l’inceste que les autres. »

Plaidoyer pour un cardinal

Depuis lors – ou est-ce que je me trompe ? – le cardinal s’est fait plus discret. Etre mal jugé par les médias, mal vu par ce corps intermédiaire que sont les journalistes, vous donne un avant-goût du Jugement dernier. Bien plus que la Congrégation de la Doctrine de la foi — quel nom à coucher dehors ! – le tribunal de l’opinion publique est la nouvelle Inquisition, intolérante à l’hérésie, et, jouissant ô combien ! d’une tranquilla consapevolezza. Dans cette affaire, je plaiderai comme notre ministre musulmane, en faveur de Philippe Barbarin.

Je dois cependant à la vérité de commencer par gourmander le cardinal. Il n’appartient pas à un prince de l’Eglise de faire scandale. « Malheur à celui par qui le scandale arrive ! » (Luc 17, 1). Il est vrai que saint Paul parle du scandale de la Croix, (Galatéens 5, 11), mais fallait-il dans la France de 2012 pousser l’Imitation de Jésus-Christ jusque-là ? Si encore c’eut été pour entamer une action pastorale qui aurait conduit un cardinal ne mâchant pas ses mots à prendre, par exemple, la tête des cortèges du 13  janvier, mais non : l’Eglise a confié cette mission au charisme singulièrement inspiré de Mme Barjot. Si l’Eglise n’a pas revendiqué l’organisation magistrale de la « manif pour tous », si elle a préféré laisser penser que c’était là une opération du saint Esprit, c’est bien pour ne pas compromettre la hiérarchie, préserver sa gravitas, garder les mains libres, et ne pas braquer outre-mesure le gouvernement et les laïcards.

Donc, Monseigneur, je vous fais le crédit que votre saillie ne répondait pas à un calcul, mais qu’elle était l’expression spontanée de votre sensibilité.  J’aurai mauvaise grâce à vous en blâmer, quand je suis moi-même sujet à de brusques accès de colère. Mais je ne m’y laisse pas, ou plus, aller dans ma pratique de psychanalyste. Dans la vôtre, de cardinal, être spontané, est-ce bien avisé ? Je m’en remettrais volontiers sur ce point à la sagesse d’un ancien dont le diocèse était voisin du vôtre (la distance entre Autun et Lyon ne dépasse pas 150 km). Son conseil, qui vaut pour nos deux pratiques, si différentes soient-elles, était de toujours se méfier de son premier mouvement.

Talleyrand et Sollers

On me dira qu’il est malséant de faire à un cardinal l’éloge du Diable boiteux,  qui était de plus un homme très porté sur le polyamour. A quoi je répondrai que l’auguste Prince de Bénévent est mort dans les bras de l’Eglise, qui avait chargé Mgr Dupanloup, alors simple abbé, de négocier son retour à la religion. L’épisode est narré par Renan avec un cynisme si savoureux que je donnerai le passage en annexe. On lira aussi le beau livre qu’a récemment consacré à Talleyrand Emmanuel de Waresquiel, avec qui j’ai eu l’avantage de dialoguer à Paris 8.

Quant au polyamour, il ne consiste pas dans ces pratiques orgiaques si bien peintes de l’intérieur, si je puis dire, par Catherine Millet. C’est l’art de mener de front plusieurs relations amoureuses. Cela ne suppose pas du tout que l’on s’épouse à plusieurs. Ni polygamie, ni polyandrie. Cela se passe de toute sanction légale. Cela relève du cœur.

On a du mal à se représenter plusieurs objets d’amour également chéris ? Oui, tout comme il est difficile de penser, par exemple, que la substance au sens de Spinoza puisse ne pas être distincte de ses attributs,  et toute entière en chacun d’eux. Mais sans entrer dans ces arcanes, pensez à Chateaubriand, ou, mieux encore, à Sollers, qui s’affiche en Hercule du polyamour dans ses Portraits de femmes, qui viennent de paraître. Voyez sur le Net le dernier des numéros de Lacan Quotidien : les analystes femmes en sont folles, au moins les lacaniennes, Lilia, Catherine, Aurélie, et quelques messieurs aussi. Or, Sollers, que je sache, est catholique, papiste, pilier du Couvent des Bernardins, en odeur de sainteté au Vatican – photos, dédicaces, tous les certificats, comme Montherlant pour sa corrida – et il a un préjugé contre les réformés, il ne laisse aucun de ses lecteurs l’ignorer.

Mais voilà que je plaide pour ce que j’ai dit, Monseigneur, et non pour ce que vous avez dit.

Gesinnung und Verantwortung

Je vous chapitrais donc sur le scandale que vous avez provoqué en septembre dernier, quand vous vous êtes exprimé avec un certain abandon au sujet « des quantités de conséquences qui sont innombrables »  du projet de loi. Le fond de ce que vous avez avancé, j’y viendrai tout à l’heure. C’est la forme que je vous reprocherais, ces « quantités qui sont innombrables », et puis, cet emportement, ce style de diatribe, qui messied à un cardinal.

On ne devient pas cardinal sans savoir que toute vérité n’est pas bonne à dire à tout le monde en tous lieux et sur tous les tons. Les déclarations Urbi et Orbi sont dans l’Eglise strictement codifiées. Cependant, l’existence d’Internet et des smartphones fait qu’aujourd’hui, « nous vivons, nous marchons, nous sommes » sous la menace permanente du Urbi et Orbi – même dans nos communications les plus confidentielles. Voyez la fameuse bande diffusée par Médiapart : elle aurait enregistré des propos émis par un téléphone qui se serait déclenché de lui-même. Mais toute une industrie – que dis-je ? – plusieurs industries se consacrent maintenant à capter vos mots et vos gestes.

Au niveau du corps ecclésiastique que vous avez atteint, nul ne doute qu’il ne saurait être question de Gesinnung, pour reprendre le terme de Max Weber : un cardinal est tenu de se ranger du côté de la Verantwortungsethik, l’éthique de la responsabilité, celle qui oblige à regarder le panorama et à se soucier des conséquences – de ces conséquences précisément dont vous faîtes état dans vos propos au sujet du mariage homosexuel, mais sans mesurer celles de vos propos eux-mêmes. Exprimer sa conviction coûte que coûte, annoncer vaille que vaille la vérité, c’est bon pour les irresponsables, les indignés, ou alors, le Christ. Mais n’est pas Christ qui veut, et d’ailleurs, à court terme, l’affaire a mal fini. « La vérité ou la mort » fait la grandeur des hystériques, mais le malheur des cardinaux comme des hommes, et femmes, politiques.

Il est une autre hypothèse, qui serait que vous ayez pensé qu’il fallait que tous les fidèles se sentent représentés. Pour ce faire, vous auriez lâché, dans un dérapage parfaitement contrôlé, une parole qui caresse dans le sens du poil nos paroissiens de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, où d’ailleurs Talleyrand fut reçu sous-diacre, et nos durs de durs de l’Institut Civitas. Je préférerais ça. Je veux dire que l’hypothèse d’un calcul de votre part cadre mieux avec l’idée que j’ai de l’Eglise comme sujet supposé savoir, doté d’une infinie cautela e accortezza (prudence et adresse), que s’il s’agissait d’une erreur de bonne foi de votre part. Au rebours des morales de l’intention, Lacan tenait d’ailleurs les erreurs de bonne foi pour les plus impardonnables. Pourquoi ? Parce qu’elles dénoncent que vous êtes mené par vos fantasmes. Mais ceci nous entraînerait trop loin.

Pico et Cimon

J’ai déjà été bien long, monsieur, et non seulement je ne suis pas encore entré dans votre défense, mais je vous ai blâmé. C’était en manière de captatio benevolentiae. J’ai ainsi préparé nos lecteurs à recevoir les choses difficiles, intempestives, que je vais devoir dire pour votre défense. Je le remets à demain, pour ne pas fatiguer cette bonne volonté.

Cependant, pour conclure sur l’affaire de votre intention quand vous avez lancé vos propos désormais célèbres, je penche pour la gaffe. Je crois que vous avez manqué de consapevolezza — awareness, dit-on en anglais. Car sied-t-il à un prince de l’Eglise de se retrouver dans la position d’être défendu, protégé, par un ministre de la République ? Je ne puis croire que vous ayez voulu cela.

Je le crois d’autant moins que ce ministre est une jeune femme. Une image typique ne peut manquer de venir à quiconque a quelque notion de symbolisme religieux. C’est à savoir celle dite de la Caritas romana : une jeune femme réconforte et nourrit un vieil homme pendu à sa mamelle. Cette scène, reproduite un nombre incalculable de fois par les artistes, se fonde sur la légende de Pico et Cimon : son père étant affamé dans sa prison, sa fille Pico passe son sein à travers les barreaux.

Sucer son sein, n’est-ce pas ce que tous nous faisons avec l’Eglise, Alma mater ? Qu’elle soit ici représentée par une personne de confession musulmane est une innovation qui alarmera sans doute les cœurs endurcis de Civitas, mais nous parlons de Caritas. Quoi qu’il en soit, voilà qui congrue à cette érophagie que j’évoquais hier.

 

ANNEXES

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Valère Maxime

Je voulais donner la référence à la légende dans les Facta et dicta memorabilia, mais je ne l’y retrouve pas à l’instant dans mon Valère Maxime.

 

La grossesse chez le mâle : une lettre d’Isabelle Galland

« Dans la même veine que ce que vous écrivez, je me souviens d’une intervention de René Frydmann à un colloque intitulé « A quoi rêvent les hommes ? » (colloque GYPSY 2006). Il parlait d’un fantasme masculin qui serait d’engendrer un enfant tout seul. On prélève des cellules souches à un homme qu’on fait « pousser » dans une étuve pour en faire d’un côté des ovocytes et d’un autre côté des spermatozoïdes. On fait ensuite une ICSI avec ces deux gamètes (fécondation en laboratoire par injection du spermatozoïde dans l’ovocyte). Il serait possible ensuite d’implanter l’embryon dans les testicules de l’homme qui sont suffisamment irrigués pour permettre à un embryon de se développer. Bien sûr, René Frydmann n’a pas évoqué sans humour la grossesse ainsi vécue, l’homme se promenant avec une brouette pour supporter son testicule enceint… La science serait capable de faire cela, l’envisager est une autre histoire !

Du côté des femmes la parthénogénèse existe depuis des siècles … »

Isabelle Galland est membre de l’ACF-Est, du Collège psychanalytique de l’Est et de l’Association des Psychologues Freudiens ; elle travaille comme psychologue aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, au service du CECOS. On lira également sur ce même site la contribution d’Anaëlle Lebovits-Quenehen, « Y a des ovules dans les testicules ! »

 

Renan sur la mort de Talleyrand

« Vers le mois d’avril 1838, M. de Talleyrand, en son hôtel de la rue Saint-Florentin, sentant sa fin approcher, crut devoir aux conventions humaines un dernier mensonge et résolut de se réconcilier, pour les apparences, avec une Église dont la vérité, une fois reconnue par lui, le convainquait de sacrilège et d’opprobre. Il fallait, pour cette délicate opération, non un prêtre sérieux de la vieille école gallicane, qui aurait pu avoir l’idée de rétractations motivées, de réparations, de pénitence, non un jeune ultramontain de la nouvelle école, qui eût tout d’abord inspiré au vieillard une complète antipathie ; il fallait un prêtre mondain, lettré, aussi peu philosophe que possible, nullement théologien, ayant avec les anciennes classes ces relations d’origine et de société sans lesquelles l’évangile a peu d’accès en des cercles pour lesquels il n’a pas été fait. M. L’abbé Dupanloup, déjà connu par ses succès au catéchisme de l’Assomption, auprès d’un public plus exigeant en fait de jolies phrases qu’en fait de doctrine, était juste l’homme qu’il fallait pour participer innocemment à une collusion que les âmes faciles à se laisser toucher devaient pouvoir envisager comme un édifiant coup de la grâce. Ses relations avec madame la duchesse De Dino, et surtout avec sa fille, dont il avait fait l’éducation religieuse, sa parfaite entente avec M. De Quélen, les protections aristocratiques qui, dès le début de sa carrière, l’avaient entouré et l’avaient fait accepter dans tout le faubourg saint-Germain comme quelqu’un qui en est, le désignaient pour une œuvre de tact mondain plutôt que de théologie, où il fallait savoir duper à la fois le monde et le ciel. »

Emprunté à Wikipédia

 

La Croix

Dans le numéro de ce matin, on apprend avec étonnement que le Conseil de la Conférence des évêques de France siège en permanence à Paris depuis ce lundi. On se croirait à Petrograd, à la veille de la Révolution d’octobre. Mais le Conseil ne prépare pas la prise du Palais de l’Elysée. Il invite seulement dans un communiqué les parlementaires à proposer « des solutions et des formulations qui soient respectueuses à la fois du caractère hétérosexuel du mariage, de la filiation, et des personnes homosexuelles. »

Décidément, ces génitifs sont ambigus. On s’exprime mal dans l’Eglise de France. Où sont les Bossuet, les Massillon, les Fénelon ? Faudra-t-il que Jean d’Ormesson s’y mette ? Ou BHL que j’appelais jadis « notre Bossuet » ? Ou même Sollers, qui a déjà prêté sa plume au marquis de Sade ?

Cela dit, on comprend cahin-caha ce qu’ils veulent dire. Le problème que posent nos évêques, c’est la quadrature du cercle. Ils le savent, et espèrent moins des « solutions » que des formulations ». On pourrait s’en tirer par quelque chose comme : « Tout en étant au regret de devoir réserver le mariage et la filiation aux personnes hétérosexuelles étant donné les instructions impératives reçues du Très-Haut, le Parlement tient à assurer les personnes homosexuelles de sa pleine compréhension et affection à leur endroit, et leur rappele que nous sommes tous frères en Christ et/ou dans la République. » Ou alors la même chose, mutatis mutandis, en permutant les préfixes homo et hétéro.

 

Du Point au Figaro

Je signale que le magazine Le Point, en kiosque ce matin, publie p. 40 mon examen de la question : « L’Eglise avec Freud ? ». On trouve dans le même numéro, p. 98-99, la lecture de Sollers, Portraits de femmes, par Jean-Paul Enthoven, lequel a lui-même, comme écrivain, laissé plusieurs fois entrevoir sa problématique personnelle avec l’autre sexe. En revanche, Le Figaro a confié à Alice Ferney (« Alice, d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, et Ferney du nom de la résidence de Voltaire, qu’elle admire beaucoup et qui est né le même jour qu’elle », dit sa notice sur Wikipédia) le soin d’exécuter le livre et l’écrivain. L’éloge qu’elle fait des soixante premières pages est d’autant plus précieux : « le mode d’emploi pour une vie merveilleuse », dit-elle, et on ne saurait mieux dire. Puis, dit-elle,  le livre « se délite en catalogue ».

jacques-alain

Eh oui, Alice, les mille et tre ! C’est en effet un catalogue. La femme appelle le catalogue. Lacan l’a prouvé par raison démonstrative.

alice

Qu’est-ce qui vous fait penser que ce Lacan soit pour moi une référence ? Je conseille plutôt à Sollers de se plonger dans le Talmud.

jacques-alain

Ah ! mais il connaît, bien sûr. Il a tout lu ! Mais dîtes-moi, Alice, le Talmud, est-ce bien d’esprit voltairien ? et carollien ?

alice

Sollers est suffisant et satisfait. Comment ne pas être content pour lui ? Mais Henry Miller, tout de même, c’est autre chose.

jacques-alain

Autre chose, oui.. Mais comme c’est amusant : Enthoven, qui, lui, a aimé le livre, termine son papier sur la même proposition que vous, à l’affirmative : « On est bien content pour lui. »

alice

….

jacques-alain

Vous lui recommandez aussi de lire Platon, la théorie des Idées. Mais l’Idée de la femme, justement, il n’y en a pas. C’est « l’absente de tout bouquet. »  Or, Sollers, précisément, c’est le bouquet qui l’intéresse. Ou le catalogue, ou l’herbier, si vous voulez. Voyons, Alice, vous êtes-vous jamais penchée sur l’album des photos, clic-clac, que le Révérend Charles Dodgson prenait compulsivement de petites pré-pubères ?

alice

Ce que je reproche surtout à Sollers, voyez-vous, c’est sa facilité. L’auteur se devrait à lui-même d’avoir travaillé davantage.

jacques-alain

Pardonnez-moi, mais ces devoirs envers soi-même, c’est du Victor Cousin, ça, Alice, dans Du vrai, du beau et du bien.  L’autre côté de la pièce de monnaie, ce sont les devoirs envers autrui, et pour moi ils comportent de lui dire la vérité. Eh bien, celle que je vous dis, Alice Ferney, c’est que le beau pseudonyme que vous vous êtes forgée ne vous va pas vraiment. Pourquoi ne pas redevenir plain Cécile Gavriloff ?

alice

Mon mari, Ivan, n’aimait pas ce que j’écrivais, j’ai dû prendre un pseudo. Pour sauver mon mariage, Jacques-Alain ! Mais vous vous en moquez, bien sûr, c’est une institution que vous voulez détruire.

jacques-alain

Ecrivant dans Le Figaro, vous reprochez à Sollers de tenir les gens pour « des bourgeois consternants », voire « des andouilles ».  Premièrement, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu. Deux, vous nous feriez oublier qu’il y a des gens d’esprit au Figaro, et de grand savoir, et de beaucoup de facilité.

N.B. Tout ce dialogue est inventé, hormis quelques répliques d’Alice, qui se rencontrent en effet dans la critique publiée.

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