Le dictateur nord-coréen Kim Jong-il est décédé samedi dernier d’un arrêt cardiaque au cours d’un voyage en train. Âgé de 69 ans, le despote de Pyongyang laisse derrière lui un pays dévasté par de longues périodes de famines et de pénuries alimentaires.
Depuis son accession au pouvoir en 1994, corruption, propagande, camps de travail et répression ont été les maîtres mots de sa politique autoritaire. En 2006, puis en 2009, le tyran mettait les petits plats dans les grands en cherchant à doter son pays de l’arme nucléaire. Réputé pour aimer les femmes et le bon vin, Kim Jong-il était prodigue des extravagances les plus folles : passionné de cinéma, il fit enlever en 1978 un célèbre metteur en scène sud-coréen et son ex-femme, de sorte que les deux tourtereaux se remarient sous ses yeux.
La mort du « Cher leader » ne laisse cependant présager aucun changement pour le peuple nord-coréen. Les médias officiels du régime ont d’ores et déjà annoncé l’avènement de son fils Kim Jong-un à la tête du gouvernement officiellement “démocratique”.
Âgé de moins de trente ans, le fils cadet de Kim Jong-il, Kim Jong-un, a toutes les cartes en main pour suivre les traces de son père. Malgré sa relative inexpérience, les experts de Corée du Nord considèrent qu’il a les qualités nécessaires pour reprendre la conduite du régime. C’est peu dire : il est, entre autre, accusé par son frère aîné d’avoir tenté de l’assassiner.
Le décès de Kim Jong-il suscite de nombreuses réactions sur la scène internationale. Les soutiens du régime, à savoir la Chine, la Russie, l’Iran et le Venezuela, ont déjà présenté leurs condoléances. Les dirigeants occidentaux restent, quant à eux, majoritairement sur leurs réserves, espérant que l’événement n’aura pas de conséquences sur la stabilité de la péninsule coréenne. D’autres considèrent même que la mort du dictateur pourrait être porteuse d’espoir pour le peuple nord-coréen.
A l’intérieur du pays, les médias officiels du régime s’attachent à mettre en scène la « tristesse indescriptible » des nord-coréens. Les autorités n’ont a priori pas jugé suffisante l’annonce de la mort du « leader » par une présentatrice en pleurs tout de noir vêtue. La télévision d’État diffuse en continu le désespoir de la population : « Ils n’essaient même pas de sécher leurs larmes, ils se tordent de douleur et de désespoir tant la perte est lourde ». La période de deuil national fixée du 17 au 29 décembre laisse présager bien d’autres surprises…
espoir pour le peuple nord coréen, après la mort d’un tyran l’avènement d’un autre plus jeune plus instruit et plus a meme de comprendre nos « moeurs » occidentales qui risquera d’essayer de destabiliser la peninsule si la Chine
et la Russie n’arrive pas à contenir ses ardeurs belliqueuses …