Selon les comités internationaux et les informations que la Règle du jeu a pu obtenir, Sakineh n’aurait pas été exécutée aujourd’hui.
Tout porte à croire que la mobilisation internationale est parvenue à empêcher l’application de la peine aujourd’hui.
Mais il est capitale que la mobilisation continue.
Communiqué du Comité International Le risque de l’exécution pèse toujours sur Sakineh. Nous allons poursuivre nos protestations contre cette peine sauvage.
D’après les informations reçues par le Comité international contre la lapidation et les exécutions, l’importante vague de protestations internationales des militants ont empêché l’exécution de la peine de mort contre Sakineh Mohammadi Ashtiani. Mais le risque d’exécution pèse toujours sur elle. Suite aux informations selon lesquelles la peine de mort contre Sakineh pourrait être exécutée, une vague de protestations a démarré dans le monde entier et les responsables de plusieurs gouvernements, parmi lesquels les gouvernements italiens, français, américains, ainsi que les responsables de l’Union européenne, ont vite réagi à la possibilité de l’exécution de Sakineh pour mercredi. Des millions de personnes ont reçu l’information de la possible exécution de la peine, et ont protesté avec l’envoi de lettres, la signature de pétitions, et l’organisation de plusieurs manifestations à Paris, Bruxelles, Rome, Berlin… L’information de la possible exécution de la peine de Sakineh a été l’une des informations les plus importante de la journée de mardi, et la plupart des grandes chaines d’informations internationales ont réalisé des articles et des interviews à ce sujet. La République islamique s’est une nouvelle fois rendue compte qu’en incriminant le fils de Sakineh ainsi que son avocat, et qu’en préparant le terrain pour l’exécution de la peine de mort contre Sakineh, elle a dû faire face à une vague de protestation dans le monde entier.
Malgré la réponse des responsables de la République islamique aux institutions internationales ainsi qu’aux responsables des gouvernements contre la peine de mort contre Sakineh Mohammadi Ashtiani, durant la journée de mardi, le risque de l’exécution de la peine de mort contre Sakineh est toujours importante et ce risque pèse toujours sur elle. Selon les informations reçues par le Comité, le Conseil suprême a envoyé la peine de mort à la branche d’exécution des peines à Tabriz.
Le fait que le Régime islamique a dût faire face à l’effet des protestations très importantes internationales n’enlève pas pour l’instant le risque d’exécution et ne sauve pas la vie de Sakineh. Il faut que nous poursuivions nos protestations internationales jusqu’à l’annulation de la peine de mort et de lapidation de Sakineh, jusqu’à ce que Sakineh, Sajjad, Houtan et les deux journalistes allemands arrêtés soient libérés.
Si Sakineh est toujours vivante jusqu’à aujourd’hui, c’est en raison des protestations internationales. Il faut donc que nous les poursuivions.