Il faut avoir le courage de regarder les choses en face : l’ordre mondial ne vacille plus sous les coups d’une pandémie ou d’un choc pétrolier. Ce qui fait trembler les fondations du système international, c’est aujourd’hui le raisonnement – ou plutôt son absence – au sommet de la première puissance mondiale. Ce ne sont plus les cataclysmes extérieurs qui menacent notre stabilité, mais l’incompétence obstinée de ceux qui ont transformé le gouvernement américain en spectacle de foire, où la forme écrase le fond et la colère tient lieu de programme.
Au cœur de cette tragédie, un personnage qui défie toute logique conventionnelle : le président américain Donald Trump. Comprendre sa politique n’exige pas des manuels savants, mais une plongée dans les arcanes d’un pouvoir gouverné par l’instinct, l’ego et une méfiance viscérale de la complexité.
L’incompétence ne s’arrête pas à l’économie. En diplomatie, les illusions de Trump s’effondrent aussi. Il prétend vouloir mettre fin aux guerres. Mais depuis son retour au pouvoir, il multiplie les menaces d’annexion et d’invasion, les conflits fumants se réenflamment les uns après les autres. Et leur issue pacifique s’éloigne.
En Ukraine, la guerre déclenchée par la Russie en février 2022 se poursuit. Non seulement Trump n’a pas mis fin à cette invasion en « 24 heures », comme il l’avait promis, mais la situation empire. Moscou intensifie ses frappes, cible délibérément les objectifs civils.
Ce dimanche des Rameaux, en pleine matinée ensoleillée, une double frappe des missiles balistiques russes à sous-munitions a tué 32 civils ukrainiens, dont deux enfants, et a fait, selon le bilan provisoire, une centaine des blessées, dont dix enfants.
Dans un climat d’impunité cynique, le Kremlin pousse plus loin ses ambitions : la destruction pure et simple de l’État ukrainien.
La réaction américaine oscille entre posture martiale et désengagement insultant. Trump ne cache plus son intention de « finir le conflit », c’est-à-dire de forcer Kyiv à céder. Il ne voit pas en l’Ukraine un partenaire d’intérêt, mais un fardeau budgétaire. Une ligne de dépense, pas une ligne de front.
Et faut-il croire encore que ceux qui n’ont su ni prévenir la guerre, ni en comprendre les enjeux, sauront aider les Ukrainiens à en finir… par la victoire ?
Trump n’a jamais eu de politique étrangère : il n’a qu’un horizon : lui-même.
Son monde commence à Mar-a-Lago et s’arrête aux limites de son narcissisme. Autour de lui, on parle de « geler le conflit », de « forcer la négociation ». En réalité : abandonner l’Ukraine, l’emmener à la capitulation, peu importe le prix en vies humaines.
Mais céder n’apportera ni paix ni stabilité. Ce ne fera qu’encourager la brutalité – et désorganiser encore plus la vie internationale. Et il ne faut pas compter sur le bon sens pour émerger dans un système entièrement capturé par le cynisme, le népotisme, le clientélisme et la fiction.
Non, il n’y aura pas de miracle. Ce second mandat de Trump est une rechute. Une régression. Le retour d’un pouvoir qui confond autorité et improvisation, intérêt national et caprice personnel.
Les mêmes figures, les mêmes impostures, les mêmes obsessions sont à la manœuvre. Et l’on voudrait encore croire qu’ils apporteront une issue à la guerre la plus grave en Europe depuis 1945 ?
Ne soyons pas naïfs. Dans cette situation, ce serait coupable.
Sans changement radical à la tête des États-Unis – et, plus encore en Russie –, la situation ne peut qu’empirer. Ce n’est plus une perspective. C’est une certitude.
Nous ne sommes plus à l’heure des espoirs. Nous sommes à l’heure des plans B.
Au lieu de finasser comme Macron qui cherche à satisfaire tout le monde et se met tout le monde à dos, Trump a choisi son camp clairement
Il s’engage à défendre la civilisation judéo-chrétienne, selon ses propres termes, contre le terrorisme djihadiste!
Lui au moins est clair et résolu!
L’Europe aurait intérêt a suivre son exemple au lieu de se laisser islamiser!
Vous préférez les finasseries de Macron? de l’en même temps?
Vous êtes égaré par la diabolisation médiatique gauchisante contre les conservateurs qualifiés abusivement « d’extrême droite », que ce oit Trump, Meloni ou Zemmour