Dans l’ancienne Bourse de Commerce, j’ai visité hier la prodigieuse exposition « Corps et âmes ». À deux pas de La promenade de Vénus (aujourd’hui Café Loup) où six jours par semaine, de 18 à 19h30, on rencontrait André Breton et parfois Magritte, Buñuel, Duchamp, Octavio Paz…

«Corps et âmes» selon Arrabal

Emmanuel Radnitsky (ou Rudzitsky), dit « Man Ray », lorsqu’il commença à tourner son troisième film Les Mystères du Château en 1928 (à la Villa Noailles à Hyères) disait :

« …seule une catastrophe peut nous sauver ».

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Niki de Saint-Phalle a réalisé un ensemble de sculptures animalières intitulé L’Arche de Noé. Lorsqu’elle l’a achevé en 1998, elle a déclaré :

« …parfois de mauvaises raisons peuvent être en faveur de celui qui s’emporte ».

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Terry Adkins, professeur de beaux-arts à l’école de design de l’université de Pennsylvanie, a dit à ses étudiants :

« …Schopenhauer et Leibnitz n’ont pas eu le bon réflexe de ne pas se couper en se rasant ? »

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Auguste Rodin aidé par son secrétaire Reiner Maria Rilke a écrit plusieurs textes théoriques et a supposé que :

« …Pascal vivait près d’un abîme ; mais pouvait-il toujours s’arrêter au bord ? »

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Le presque centenaire Irving Penn, photographe réputé pour ses photos de mode et ses natures mortes à l’huile, a déclaré peu avant de s’occulter :

« …l’invisibilité est un instant de la vitesse et celle-ci un moment de visibilité ? »

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L’œuvre de la Cubano-Américaine Ana Mendieta était autobiographique, abordant les thèmes du féminisme, de la violence et de la mort ; elle écrivait dans les rues de New York :

« …je me déploie… mais en moi-même. »

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Duane Hanson Hanson a donné l’illusion de la réalité en dépeignant des scènes hyperréalistes du mode de vie américain en disant :

« …nous regardons tous notre petit bout de ciel ? »

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Depuis qu’il s’est occulté en 1980, l’influence de Philip Guston auprès des jeunes peintres américains n’a cessé de croître, comme il le dit dans Woodstock :

« …la seule liberté concevable est la liberté vis-à-vis d’elle-même ».

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Cette année marque le centenaire de la naissance de Robert Frank. Figure emblématique de la Beat Generation. Les Américains, son célèbre recueil, date de 1958. Il dit :

« …l’être humain est aveuglé par les symboles et ébloui par les symptômes… ».

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 Julius Meter-Graefe :

…ever great artist dances is works”.

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François Pinault :

…I intend to share my passion for contemporary art”.

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Arthur Jafa :

…black river”.

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Ali Cherri :

…24 ghost for second”.

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Duane Hanson :

…the body as witness”.

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Mira Schor :

…the soul within the body”.

Fernando Arrabal pose à côté d'une toile de Miriam Cahn. Arrabal porte des lunettes de vue et a sur le front des lunettes de soleil rondes avec une monture colorée composée de fleurs.
Fernando Arrabal devant une oeuvre de Miriam Cahn, en mars 2025, à l’occasion de l’exposition «Corps et âmes» à la Fondation Pinault à Paris.
Fernando Arrabal pose devant un oeuvre de Peter Doig, une toile où l'on voit un bateau sur la mer. Arrabal porte des lunettes de vue et a sur le front des lunettes de soleil rondes avec une monture colorée composée de fleurs.
Fernando Arrabal devant une oeuvre de Peter Doig, en mars 2025, à l’occasion de l’exposition «Corps et âmes» à la Fondation Pinault à Paris.
Fernando Arrabal pose à côté d'une toile de Marlene Dumas qui représente un visage avec les yeux bandés, Arrabal pointe le visage du doigt. Arrabal porte des lunettes de vue et a sur le front des lunettes de soleil rondes avec une monture colorée composée de fleurs.
Fernando Arrabal devant une oeuvre de Marlene Dumas, en mars 2025, à l’occasion de l’exposition «Corps et âmes» à la Fondation Pinault à Paris.

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