Face à cette guerre cruelle et injuste, nous nous unissons tous pour protéger l’Ukraine.
Nous nous unissons pour la justice, pour la démocratie.
Parce qu’il n’est pas de valeur plus sacrée que la liberté.
Nous nous unissons tous pour la sécurité de l’Ukraine.
Pour le futur.
Nous nous unissons tous pour le bien de nos enfants,
pour le bien de nos familles.
Nous nous unissons pour protéger les Droits humains,
et pas seulement les Droits de l’Homme,
pour la stabilité,
pour préserver les beautés de la nature.
Nous nous unissons pour la sauvegarde, partout, du monde démocratique.
Nous nous unissons pour pouvoir rêver.
Cette année est décisive,
c’est à nous de décider que la vie doit l’emporter.
Chaque message électronique,
chaque mention, chaque appel,
cet appel lui-même,
chaque étreinte, chaque action,
chacun d’entre vous,
le plus petit effort, peut être vital.
Chers Ukrainiens, nous sommes à vos côtés.
Sachant que la lumière vaincra toujours les ténèbres.
Pour soutenir la collecte de fonds pour reconstruire un hôpital dans la région de Kharkiv.
Voir Moscou bombardée et mourir… un projet qui en vaut un autre. Et voir Paris repartir en campagne de Russie ? Pourquoi non, si l’on part du principe que Satan 2 est du flanc, ça peut s’envisager, avec l’aval américain, bien sûr, sauf à ajouter du désordre international aux tentatives de réordonnancement barbare des Nations sur la base d’un nouvel ordre mondial eurasiatique bénéficiant du soutien pavlovien du Sud antiglobal.
Ceci étant prédit, le système de valeurs jovien qu’incarne et met à infuser l’OTAN ne va pas s’affaisser du simple fait d’une probable, bien que non inéluctable, victoire du camp populiste aux États-Unis, dès lors que sans OTAN, plus d’America First. OK, l’homme d’affaires milliardaire Trump veut nous voir mettre la main à poche en échange d’une prolongation du forfait Parapluie nucléaire. Ne tirons pas pour ça un trait homérique sur l’Allié number one. Un canalisateur/provocateur des colères antiestablishment n’est jamais qu’un instrument politico-médiatique. En Amérique comme en Europe dénazifiée, le Père Ubu n’est pas substituable à l’état de responsabilité intégré d’un vaisseau amiral dont les habitants, du simple mousse à l’officier suprême, se ressaisiront toujours, a fortiori au bord du gouffre que représenterait leur délitement concomitant.
En outre et sans outrances, nous nous permettons de vous rappeler, monsieur Trump-la mort, qu’un suicide assisté de la première puissance mondiale n’est pas une option face au risque d’absorption des continents dans le pire du Milieu. Certes, la protection économique, politique et militaire de l’Oncle Sam nous oblige, et par nous, j’entends feu le Troisième Reich libéré de ses propres instincts de mort, mais notre dette immensurable se paie à proportion de la tenue des engagements du créditeur avec lequel nous scellâmes un pacte que nos pères fondateurs conçurent à l’origine comme un contrat rédempteur entre deux parties d’un seul et même bloc civilisationnel.
Si l’Union européenne ne s’est pas constituée en Nation sous forme d’États-Unis parallèles ni dotée par la même occasion d’une défense qui fût à la hauteur de la menace existentielle qui s’exerce à ses portes, c’est pour une raison simple : elle sait pouvoir compter sur l’Organisation du traité de l’Atlantique nord. La première force de frappe mondiale a, ce faisant, d’infrangibles devoirs à l’égard de ses membres.
Le monde libre aurait tort de ne pas garder l’intelligence primale au ventre et la force des Destins à l’esprit. Toute civilisation a vocation à disparaître selon la loi ultraterrestre que nous ont rapportée les pauvres hères que nous omettons de commémorer au pied du Mont-Valéryen. Autant le destin de l’Ukraine est et restera hors de l’URSS mal léchée, autant la toute jeune démocratie de Kiev ne survivrait guère plus d’une poignée de grains de sel à une contre-offensive de Pieds nickelés. Notre ennemi naturel rejette les fondations et les fondements lévinassiens de l’Occident, tout comme les bienfaits incontestables et non moins détestés de son hégémonie. L’hybridation des guerres antimodernes n’ayant d’égale que l’hydrité du bloc illibéral, nous serions bien inspirés de lui couper les ailes dans les combles d’un théâtre d’opérations en vogue, tandis que le bouc émissaire des élites pailletées s’est enfin décidé à le prendre, ici Mème, par les cornes.
Ligne de front actuelle = nouvelle frontière russo-ukrainienne !
Ainsi on aura la paix sur le continent européen et envisager l’entrée de la Russie et l’Ukraine dans l’union européenne : nouvelle étape dans l’unification de l’Europe avec l’espéranto comme langue commune dans cette tour de Babel qu’est l’Europe…