Ce 10 juin au soir, pour un instant, j’ai rejoint « La route des hommes sans nom », j’ai pu mettre des visages sur des femmes et des hommes que j’avais croisés dans le bouleversant livre témoignage de Bernard-Henri Lévy.

J’ai pu admirer et me plonger dans les doux paysages des montagnes Afghanes, Kurdes, le désert de Libye. Non, ce n’était pas un documentaire touristique, c’était une plongée au plus près de la misère des hommes et des fracas de ces guerres oubliées.

Nous rencontrions enfin ces héroïques combattants pour la liberté au Kurdistan, en Libye, en Ukraine.

Nous partagions la peur et la violence auprès des populations chrétiennes du Nigéria, des réfugiés de Lesbos, des bidonvilles du Bangladesh, des villes détruites de Somalie.

Nous entendions le fracas des armes et de la violence, dans une embuscade pour tuer « Le Juif » en Lybie, les tirs de snipers russes au Donbass, les grottes de Daech au Kurdistan comme les tirs de mortiers des Turcs.

C’est un film coup de poing, un reportage au plus près du chaos et de la violence dans ce monde oublieux de ces combats et de cette misère.

Ce film bouleversant est porté par le texte de BHL, sa voix où vibre l’émotion, la rage et souvent la détermination froide à toujours témoigner.

C’est un film sur la guerre. Mais c’est aussi une œuvre poétique portée par une photo superbe et un texte où se mêle émotion, poésie et engagement.

Ce film sera diffusé le 22 juin à 21h06 sur Canal +, et bientôt sur France Télévisions, je vous encourage à le voir pour mieux savoir où se passe la ligne de partage entre nos frères en Humanité et leurs ennemis, nos ennemis.