La mort de Liliane Lazar…
Je la savais malade. Mais j’espérais bien n’avoir jamais à écrire ces mots. Et même le mois dernier, à NYC, lors de la soirée de lancement de mon dernier livre, je voyais que la maladie progressait mais ne parvenais étrangement pas à y croire.
Pour moi, elle est à jamais l’une de ces étudiantes de New York University devant lesquelles j’ai, en 1980, improvisé et inventé L’Idéologie Française.
Elle est celle qui, vingt ans plus tard, jeune professeure à Hofstra University, a voulu et conçu ce site comme un site d’archives consacré à mon travail.
Elle signait ses lettres, depuis presque 40 ans, «ta fidèle compagne de route»; et le fait est que je n’ai pas eu de lectrice, de commentatrice, de protectrice, plus ardente et vigilante qu’elle.
Je l’aimais beaucoup.
Je suis triste. Très triste.